Son nom veut dire « Jeune fille blanche » et son origine probable est la région de Moldavie en Roumanie. On prétend même qu’il aurait peu être domestiqué directement de la vigne sauvage mais cela tient plus de la légende que des faits historiques.

C’est le cépage blanc le plus planté en Roumanie à égalité avec le fetească regala et on en recense 12 916 hectares. Il est vigoureux, précoce qui produit des petites grappes de raisins à la peau fine. Il est sensible aux maladies cryptogamiques mais résistant au froid.

Il produit des vins citronnés, floraux avec des acidités moyennes mais on l’utilise quand même pour produire des vins effervescents. Il peut produire chez les meilleurs producteurs des vins d’une grande finesse.  Il produit des vins plus amples que son alter ego le fetească regala. A part la Roumanie, on en recense 4334 hectares  (10 710 acres) hectares en République Moldave. On en trouve aussi en Ukraine (1650 hectares) mais les statistiques ne font pas la différence entre les deux feteascăs. Fetească albă est désormais généralement reconnu comme synonyme de Leányka en Hongrie  et il ne s’agit pas, comme on le suggère souvent, d’une mutation blanche de fetească neagră.

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SOURCE: Illustration du cépage Feteasca alba par Jules Troncy dans l’ouvrage « Ampélographie : traité général de viticulture » publié sous la direction de P. Viala & V. Vermorel avec la collaboration de A. Bacon, A. Barbier, A. Berget [et al.] – Date de l’édition originale : 1901-1910. Domaine Public.