GAIA ESTATE
Gaia Estate, créé en 1994 est le résultat d’une collaboration entre Léon Karatsalos, ingénieur agronome et Yiannis Paraskevopoulos, l’une des figures emblématiques du vin en Grèce, universitaire reconnu (Doctorat en œnologie à la faculté de Bordeaux) et l’équipe a été rejointe en 1996 par Christina Legaki, une économiste, pour permettre d’accélérer le développement du domaine. LÉON (GAUCHE), YIANNIS (DROITE) Ils furent parmi les premiers à ne vouloir créer des vins qu’à partir de cépages indigènes. En 1994, ils commencèrent à produire leur premier vin sur l’île de Santorin dans les Cyclades, le Thalassitis qui est aujourd’hui une une DOP ( AOP). En 1995, c’est le mariage du roditis et du moschofilerio qu’ils célèbrent avec le Notios Blanc, chaque cépage en provenance des meilleurs vignobles, Mantinia dans la partie centrale du Péloponnèse pour le moschefilerio et Achia au nord de la province pour le roditis. En 1996, ils prennent possession d’un domaine dans la région de Koutsi à Némée. C’est de ces nouveaux vignobles qu’émergèrent quatre vins, très différents, mais tous issus du même cépage qui deviendra leur signature pour les rouges: l’agiorgitiko. VIGNOBLE DE GAIA ESTATE A KOUTSI, NÉMÉE Le domaine va par la suite expérimenter avec la fermentation en levures autochtones et l’utilisation du bois pour l’élevage de l’assyrtiko pour donner aux consommateurs diverses variantes de ce cépage. Elles vont du tellurique avec l’Assyrtiko de base jusqu’ à la cuvée ‘Wild Ferment’, assagie par un élevage en bois judicieux mais rehaussée par les levures indigènes. Entre les deux, deux cuvées s’intercalent pour exploiter la versatilité du cépage. Le domaine produit aussi deux liquoreux, un à partir de l’agiorgitiko et l’autre, un Vin Santo d’assyrtiko et d’aidani. Aujourd’hui, le domaine qui ne produisait qu’à peine 10 000 bouteilles en élabore 35 0000. |
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