La législation japonaise ne date que du 17 juin 2015 et elle est encore très embryonnaire si on la compare aux législations européennes voire même à celle de certains pays du Nouveau Monde comme le Chili ou l’Afrique du Sud. Cependant, la législation suit celle des pays du Nouveau Monde avec le concept des « Geographical Indications » mais il faut prendre en compte la particularité de l’élaboration du vin au Japon qui se fait à 75% avec des moûts ou des concentrés importés (voir législation et réglementation).
Pour constituer ses « Geographical Indications », le Japon s’appuie sur ses préfectures qui sont au nombre de 47 et donnent aux vins une identité régionale. Cependant si le vin contient un minimum de 85% du ou des cépages d’une localisation précise, le nom du lieu peut être indiqué, ce qui ouvre la porte à des définitions de « Geographical Indications » plus précises que celles basées sur les préfectures et qui existe déjà pour les alcools. Il compte 10 Gis dont seules 2 sont dédiés aux vins, Yamanashi certifiée en juillet 2013 et Hokkaidō certifié en juin 2018, le détail des spécifications de ces 2 Gis n’ayant pas encore été finalisé. les autres Gis sont pour les sakés et/ou les spiritueux.
Hokkaidō : |
24. Mie |
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