Un millésime plus difficile marqué par un faible ensoleillement et une pluviométrie plus importante qu’à l’accoutumée mais aussi par des températures exceptionnellement hautes en juillet qui allaient fragiliser le cépage riesling dont la délicatesse est bien connue. Dans l’ensemble, les vins sont moins intenses et avec une plus grande acidité, mais pour ceux qui furent patients, le mois d’octobre particulièrement beau allait permettre un bon développement des profils aromatiques pour les variétés tardives et les liquoreux. Un millésime de vigneron dont les meilleurs devraient se tirer d’affaire plus qu’honorablement.