Baden:
Non seulement la quantité est au rendez-vous mais la qualité non plus n’est pas en reste. Ce résultat est dû au temps sec et chaud des mois d’août et de septembre qui se poursuivit en octobre avec un bel été indien qui, couplé à des nuits fraîches, allaient donner des vins juteux de belle qualité. Mais ce ne fut pas un long fleuve tranquille durant la saison de maturation des raisins après une floraison tardive et un temps pluvieux en juin qui apporta le mildiou et avec les températures particulièrement chaudes de juillet. Les viticulteurs durent s’employer grandement et attendre des conditions meilleures qui arrivèrent en particulier dans l’arrière-saison.
Hesse-rhénane:
Dans la Hesse-rhénane, l’été arriva en septembre et de mémoire de vigneron, on avait jamais vu cela avec des températures de près de 4°C au-dessus de la normale. Cela vint compenser le printemps et l’été qui avaient été pourris. En mai, il plut 3 fois plus qu’à l’accoutumée et il fallut combattre les maladies cryptogamiques. Les sols gorgés d’eau ne laissaient plus passer certains tracteurs dans les vignobles. Les cépages ont bénéficié de la belle arrière-saison en particulier le riesling et les vins ont des profils précis et des caractéristiques aromatiques bien développées mais des taux d’alcool plus bas qu’en 2015.
Palatinat-Rhénan:
Là aussi les viticulteurs durent s’employer après un printemps et un début d’été particulièrement pluvieux et le mildiou était à l’affût. Dans certains cas, les bourgeons furent entièrement détruits et les viticulteurs en bio et biodynamie durent accepter des pertes importantes de récolte. Heureusement, une fin d’été et un automne chaud et un beau soleil allaient permettre de sauver le millésime qui ne s’annonce, certes pas à la hauteur du 2015 mais qui a produit des vins élégants sur le fruit et avec des taux d’alcool modérés.