Le moins qu’on puisse dire, c’est que le millésime fut chaud avec des températures souvent au-dessus de la moyenne pendant les mois de juillet, août et septembre. Mais des réserves d’eau accumulées pendant un hiver pluvieux et neigeux aidèrent les vignes à absorber ces excédents de chaleurs. Le travail à la vigne, comme souvent, fut primordial et dans ce cas précis, ce fut la gestion de la canopée qui constitua le principal challenge pour les vignerons. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner que les sucres et les alcools soient élevés et les acidités basses. Le terme solaire est celui qui convient le mieux pour décrire ce millésime. Pour les puristes du nebbiolo, ce n’est pas une très bonne nouvelle mais les consommateurs du Nouveau Monde devraient s’y retrouver avec un millésime plus facilement abordable.