Ce fut un millésime pluvieux et froid. Le printemps et l’été furent une succession de pluie et de soleil. La pluie à la floraison allait réduire les rendements. Il y eut même de la grêle dans certaines parties de Seralunga en avril, en mai dans la région de La Mora et en juin et même à Barbaresco en juin. A la mi-août, ce fut le tour de la pluie et du brouillard de venir perturber la maturation du raisin et le mois d’août, plus froid qu’à l’habitude commença à donner des sueurs froides aux viticulteurs. Mais les conditions s’améliorèrent fin août et les mois de septembre et octobre furent chauds et secs, ce qui sont toujours des bonnes nouvelles pour les variétés tardives comme le nebbiolo. Et finalement après un début de saison difficile, les polyphénols, les acides et les sucres arrivèrent à maturité en même temps. La qualité sera sans doute variable et les vins auront des acidités plus hautes et des tannins plus fermes. Angelo Gaja déclare : « ce fut un millésime comme il y 20 ans et la qualité dépendra en grande partie de l’exposition du vignoble ». Les vignobles exposés sud seront avantagés ainsi que ceux qui furent vendangés en vert. La qualité du travail dans le vignoble sera primordiale pour la qualité du vin.