L’hiver fut froid avec de la neige en abondance puis le début du printemps fut clément. Le débourrage de la vigne fut précoce mais une fin de printemps fraîche allait remettre les pendules à l’heure. Les conditions climatiques humides allaient être propices au mildiou, mais un été chaud allait régler ce problème naturellement. D’autre part, de la grêle s’abattit aussi sur Roero en mai et sur Novello, Barolo et La Mora en juillet. Ce temps changeant allait naturellement réduire les rendements qui sont en baisse de 20 à 30%. Une vague de chaleur s’abattit sur la région mais 2 jours de pluie en début septembre allaient être salutaires et le temps frais qui s’installa par la suite fit douter les vignerons de la capacité du nebbiolo à arriver à maturité phénolique dans ces conditions. Mais de bonnes conditions dans l’arrière-saison, chaudes dans la journée et fraîches la nuit permirent une synchronisation de la maturité phénolique et de la maturité en sucre. Les rouges seront plus sur l’élégance avec des tannins fins et fermes et les blancs sur l’élégance.