Ce millésime détiendra un record, peu enviable, celui d’avoir connu le mois de juillet le plus chaud depuis 135 ans. Mais, ayant signalé cette anomalie, il faut admettre que ce millésime ne sera pas un bis-répétita placent du millésime 2003. Heureusement, l’hiver fut pluvieux et les réserves en eau étaient abondantes et elles permirent d’absorber la chaleur du mois de juillet. Même si les mois de juillet et d’août furent chauds, ils furent aussi venteux ce qui permit une bonne ventilation du vignoble en particulier pour ceux en altitude. Depuis 2003, les viticulteurs sont aussi mieux préparés aux conditions climatiques caniculaires. On compare déjà ce millésime à 2011 ou 2007 où les vins sont plus riches et opulents mais de bonne facture.