L’hiver qui allait précéder ce millésime connut un phénomène climatique aux conséquences parfois dramatiques, La Niña d’une grande ampleur.
Des températures plus basses et des conditions pluvieuses allaient s’étendre sur une grande partie des côtes californiennes Habituellement, ce phénomène diminue en intensité en avril. Ce ne fut pas le cas en 2011 et les conditions froides et pluvieuses se sont maintenues pendant tout le millésime. Les températures froides retardèrent la floraison et les rendements furent en baisse de 20 à 30%. Mais les vignobles d’altitude qui sont fréquents dans cette région, connurent des baisses de rendements beaucoup plus conséquentes allant de 50 à 60% quand elles ne détruisaient pas tout simplement la récolte. Les températures de l’été, au-dessous de la moyenne, accrurent aussi le risque de botrytis. Dans de telles conditions, la maturation des raisins était en retard et les pluies d’octobre augmentèrent encore un risque accru de botrytis. Comme dans toutes les régions californiennes, ce fut un millésime difficile qui au final se termina avec une fin pas très heureuse.