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L’histoire ou la légende raconte qu’il tire son nom d’un personnage appelé Manuel, et considéré comme la première personne à avoir vécu dans la Chã das Caldeiras, en compagnie de son chien. L’histoire raconte que Manuel et son chien étaient des grands consommateurs de vin et en état d’ébriété constant. Lorsque que la caldera fut colonisée, on décida de baptiser le vin « Manecom ».

Le vin Manecon-Rouge peut être à la fois doux et sec, sa production est majoritairement artisanale et il est vendu en vrac, avec une couleur rouge cerise très pourpre et corsé en bouche.

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Histoire

La viticulture dans cette région est sans doute plus ancienne qu’on le pense et c’est peut-être l’une des rares régions de l’Inde à avoir eu une activité viticole dynamique avant l’arrivée de Portugais et des Anglais dans le pays.  À Muskhahad, un endroit dans la jungle situé à égale distance de Deosir et des villages de la vallée, un grand nombre de très grandes jarres en terre ont été déterrées à différentes époques et sont maintenant utilisées par les habitants comme récipients pour leurs céréales. On suppose que beaucoup d’autres y sont toujours enterrés, ils ne peuvent être découverts que par une recherche sous la surface du sol et l’on suppose que du vin y était enterré et conservé, comme à Gilghit (du nord du Pakistan) et dans les pays voisins. Il est singulier que le mot mus ait le même sens que l’anglais must (mustum), vin nouveau en français: et khahad signifie un lieu où le vin est fait et déposé.

La peu de viticulture du Cachemire se concentre dans le district de Ganderbal situé entre le 34.23o N et le 74.78o E à une altitude moyenne de 1619 mètres, à une distance de 21 kilomètres de la ville de Srinagar. Le district de Ganderbal dans la vallée du Cachemire est connu pour la qualité de son raisin. Parmi tous les districts de la vallée du Cachemire, le pourcentage le plus élevé de raisins cultivés au Cachemire provient du district de Ganderbal, Ganderbal (88%), Baramulla (7,33%), Bandipora (1,83%), Kulgam (1,83%), Kupwara (0,91%). Dans le district de Ganderbal, les raisins sont cultivés dans le village de Repora. Repora est l’un des beaux villages du district de Ganderbal et est situé le long de l’autoroute Srinagar-Ladakh à environ 6 km du siège du district de Ganderbal. Repora est célèbre pour les raisins et l’un des grands saints soufis du Cachemire, Sheikh-ul-Alam qui a prononcé des mots élogieux à propos de Repora et il a écrit «Dachi Repore Nazar Chapoor » (Repora, le village des raisins avec  des yeux de tous les côtés). La position géographique   du village le rend possible la culture de la vigne en plus d’être bien irrigué il est exposé à un bon ensoleillement. Le village est mentionné dans le premier volume de Tareek-e-Hassan, l’un des récits historiques les plus fiables sur le Cachemire. Les principales variétés commerciales cultivées dans la région sont des variétés de table comme le Hussani importé d’Iran et le Sahibi importé d’Hyderabad.  On trouve également des variétés Kishmish, Anab-e-Shahi et Ruby.

On recense 192 hectares qui ont produit   572 000 tonnes en 2018.  

Vallée du Cachemire. Source:

L’histoire viticole du Cachemire est bien documentée aux alentours de la période du phylloxéra,  fin des années 1900. Une femme du nom de Marion Doughty visita le Cachemire en 1900 et écrivit un livre « À pied dans les vallées du Cachemire » (1901) dans lequel elle écrivait : « les vins du Cachemire, eux aussi, ne doivent plus être méprisés, et leur Médocs et leur Barsacs se complémentent et sont agréables au goût. »

Le gouvernement de l’époque et quelques personnes en son sein poursuivaient activement l’élaboration du vin. Selon Walter Roper Lawrence, historien et écrivain du vin, Raja Amar Singh et Diwan Amar Nath faisaient partie du petit nombre de propriétaires de vignobles du Cachemire à cette époque. Mais des décisions importantes comme le type de vigne à importer n’ont pas été prises avec soin. Lawrence suggère que les cépages de Bourgogne auraient été mieux adaptés au Cachemire dans son livre « La vallée du Cachemire » (1895.

Plusieurs autres exemples peuvent trouvés dans la littérature de cette époque qui indique que du vin était importées avec un  certain succès ; il comprenait le légendaire vin rouge de Shiraz de Perse.

Historiquement, Vittal Mallya, père de Vijay Mallya de United Breweries Limited (UBL) cultivait et transformait du houblon pour les marques les plus populaires de l’entreprise dans un village à environ 25 km de Srinagar. La bière d’UBL était bien acceptée sur le marché en raison de l’excellente qualité du houblon. Bien sûr, lors de sa création en 1972, l’autorisation de démarrer la culture du houblon avait été accordée sous la condition que les marques de bière fabriquées à partir du houblon de Jammu-et-Cachemire ne seraient pas commercialisées dans l’État.

Avec le début du militantisme armé dans les années 1990, la culture du houblon s’est brusquement arrêtée au Cachemire. Les brasseries/distilleries auraient été incendiées. Certaines personnes qui travaillaient dans les distilleries ont dû se cacher. Fait intéressant, en 2009, lors de sa visite au Cachemire, Vijay Mallya avait laissé entendre qu’il relancerait la culture du houblon au Cachemire. Il y eut de nouveau des émeutes et il dut abandonner le projet.

Plus récemment, on apprenait que L’article 370 au Cachemire serait bientôt supprimé après l’achèvement des formalités constitutionnelles et après une résistance initiale qui pourrait durer des semaines, des mois ou même plus ; les habitants du Cachemire devraient accepter la nouvelle dispense, ouvrant la voie à de nouvelles industries viticoles car la région possède un bon potentiel vitivinicole avec son climat frais.

Le bémol pourrait être la proximité avec le Pakistan, le pays voisin qui pourrait créer des troubles et tenter de déstabiliser encore plus la région. Il y aurait des éléments au sein de l’État qui, en raison de leur aversion religieuse pour le vin, pourraient créer des problèmes, comme les habitants l’ont fait lorsque Vijay Mallya a proposé de cultiver du houblon pour la bière en 2009. Étant donné que l’industrialisation devrait s’accélérer, les lois devraient être laxiste pour encourager l’industrie. La perspective de faire du vin de meilleure qualité dans leur propre cave sera une grande incitation pour les producteurs désirant se diversifier.

La vallée du Cachemire est un bassin inter montagnard situé dans l’ouest de l’Himalaya, autour de Srinagar, s’étendant sur 150 km du nord-ouest au sud-est avec une largeur de 40 km, entouré de toutes parts par des montagnes enneigées. Le sol est plat alluvial avec une altitude moyenne de 1 850 mètres. La pluviométrie annuelle est d’environ 700 mm, ce qui est idéal pour la vigne da. Les étés sont chauds mais pas au-delà de 30°C. Le plus froid de l’été se situe autour de 8-10°C donnant un bon écart de température jour-nuit et donc de la fraîcheur aux raisins. Avec le réchauffement climatique qui ne manquera pas d’affecter Nasik et Bangalore dans les années à venir, rendant les vins moins frais, cette zone va être encore plus premium en donnant des raisins de climat frais intéressants.

Le vignoble d’Ile-de-France existait déjà sous l’occupation romaine. Au IXème siècle, la vigne couvre l’ensemble des collines et des plateaux de la région parisienne impropres à la grande culture. Les villages de vignerons se tassent alors aux pieds des clochers des églises. Ce fut le cas à Suresnes autour de l’église de Saint-Leufroy. 

En 918, l’Abbaye bénédictine de Saint-Germain-des-Prés reçoit le vignoble suresnois de la part de Charles III le Simple, l’Abbé devient ainsi le Seigneur de Suresnes. 

Au lendemain de la Guerre de Cent ans, on retrouve une des premières traces de plantation faite par le Proviseur de l’Hôtel Dieu, Nicolas de Hacqueville, qui préférait le vin des vignes de Suresnes pour soigner les malades.

Très vite le vin de Suresnes acquiert une réellenotoriété et devient l’un desvins de soif préférés des Rois de France, en particulier François Ier et Henri IV. Jusqu’au XVIIèeme siècle, le vin de Suresnes sera considéré comme le meilleur cru d’Ile-de-France.

Au recensement de 1691, il existait à Suresnes soixante-quatre vignerons cultivant environ 20 hectares de vignes, et trente bourgeois qui possédaient 40 hectares, soit deux fois plus. 

C’est au début du XVIIIème siècle, après le terrible hiver de 1709 qui détruisit la plupart des cépages, que semble avoir commencé la décadence de certains vins de Suresnes. Chose curieuse, c’est le même écrivain, Dancourt, habitué aux coteaux de Suresnes, qui est à l’origine des deux traditions : celle du vin « guinguet », et celle du vin « noble », qui bien travaillé pouvait soutenir la comparaison avec les meilleurs vins blancs de l’époque. 

A Suresnes les cabaretiers n’étaient pas les seuls à désaltérer les Parisiens venus s’encanailler. Les vignerons pouvaient les dimanches et jours de fête, sans être astreints à la licence, vendre chez eux le vin qu’ils récoltaient. Le règlement des consommations se faisait parfois à l’heure !

Un autre problème vint à cette époque compliquer l’exploitation du vignoble. Il s’agit de la construction de la ligne de chemin de fer Paris-Versailles, qui devait traverser à mi-pente, du nord au sud, le territoire de Suresnes, creusant un fossé séparant les bonnes terres du coteau de celles du plateau, isolant ainsi ces dernières du village. 

Enfin, pour couronner le tout, les attaques du mildiou et de l’oïdium durent être combattues sérieusement. Contrairement à d’autres régions viticoles, le phylloxéra fit peu de ravages à Suresnes. 

Ces divers éléments, joints au développement de l’urbanisme, réduisirent progressivement les surfaces plantées, et conduisirent à une diminution importante de la production du vin de Suresnes. En 1950, la production n’était plus représentée que par un seul vigneron, dont le nom est connu des vieux suresnois : Robert Joyeux. 

 En 1926, Henri Sellier, Maire de Suresnes, fit acheter une ancienne carrière au lieu-dit « Le Pas Saint-Maurice », pour y planter une vigne municipale. Celle-ci, malheureusement, tomba à l’abandon faute de soins. 

En 1965,Etienne Lafourcade, adjoint au Maire, fils d’un maître de chai du Sauternois, entreprit un réencépagement en cépages nobles. C’est ainsi que furent plantés sur 70 ares, des cépages blancs recommandés par les meilleurs oenologues.

A partir de 1983, la nouvelle municipalité, sous l’égide de Christian Dupuy, entreprit d’importants investissements pour l’aménagement de la vigne, et de la cave pour une meilleure vinification.  La vigne de Suresnes est classée site protégé, la préservant définitivement. 

Source: Suresnes Mag

Profitant du déplacement du stand de tir situé en contre-bas de l’ancienne vigne, une cave moderne a été construite sur le site même de la vigne, ce qui évite tout déplacement de la vendange. Les récipients, sortes de comportes, et non des « bachoues » comme c’était le cas à Suresnes, contenant le raisin sont vidés directement par une goulotte dans le pressoir horizontal. Le moût obtenu est ensuite acheminé pour la fermentation dans des cuves au nombre de 4, en inox et de 15 hectolitres chacune avec refroidissement par eau. L’élaboration du vin est placée sous le contrôle d’un laboratoire d’oenologie. 

La récolte, bon an mal an, se situe entre 35 et 60 hectolitres. En 2010, la vigne a produit 5 000 bouteilles, ce qui fait du Clos du Pas Saint-Maurice le plus grand vignoble d’Ile-de-France. 

La culture de la vigne et l’élaboration du vin sont assurés par un vigneron professionnel. 

Aujourd’hui, la qualité du vin permet de réintégrer la vigne de Suresnes dans le vignoble français. 

La ville de Suresnes a passé une convention avec l’Association du Clos du Pas Saint-Maurice, cette dernière étant chargée d’entretenir la vigne, d’élaborer le vin, et de le commercialiser.