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Vins insolites
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CAPE FORTIFIED WINES
Depuis janvier 2012, les producteurs sud-africains ne peuvent plus utiliser le terme «Porto» pour tout produit viticole fabriqué en dehors du Portugal.
Le type de vin fortifié le plus courant en Afrique du Sud est traditionnellement appelé Cape Port. Ces vins de style Porto peuvent être produits à partir de variétés portugaises, comme le touriga nacional et le tinta barroca, ou d’autres raisins secs, comme le shiraz ou le pinotage.
The Cape Port Producers Association (anciennement appelée South African Port Producers Association) a défini les directives suivantes pour les différents styles de vins mutés. Selon la législation sud-africaine, les vins mutés sont des vins dont le titre alcoométrique a été augmenté par l’ajout d’alcool, généralement du brandy, à un minimum de 15% et ne dépassant pas 22%.
Cape Vintage : un vin de style porto élaboré avec des raisins d’un seul millésime. Il est de couleur dense et sombre, corsé et élevé en bois. Le millésime est inscrit sur l’étiquette, avec le terme «Cape Vintage».
Cape Vintage Reserve : un vin de style Porto composé de raisins d’un seul millésime reconnu par l’industrie viticole et / ou les revues sud-africaines comme d’une qualité exceptionnelle. Foncé et corsé, avec une superbe structure et une grande concentration, le vin doit être vieilli en fût de chêne pendant au moins un an et vendu exclusivement en bouteilles de verre. Le millésime sera inscrit sur l’étiquette, avec le terme «Cape Vintage Reserve».
Cape Late Bottled Vintage ou LBV : Un vin de style Porto composé de raisins d’un seul millésime élevé pendant au moins trois à six ans, dont au moins deux ans en fût de chêne, avant d’être mis en bouteille. Le millésime et l’année de mise en bouteilles seront indiqués sur l’étiquette, ainsi que le terme «Cape Late Bottled Vintage» ou «LBV».
Cape Ruby : un vin de style Porto élaboré à partir d’un assemblage de plusieurs vins jeunes et fruités, avec chaque composant vieilli pendant au moins six mois en bois et l’assemblage entier vieilli au moins un an en fût de chêne. Le terme «Cape Ruby» apparaîtra sur l’étiquette.
Cape Tawny : un vin de style Porto à base de cépage exclusivement rouge élevé sous bois assez longtemps pour acquérir une couleur ambre-orange (fauve) et une saveur douce avec de nuance de noisette. Il est interdit d’assembler des vins de Cape Ruby et de Cape White pour créer un Cape Tawny. Le terme «Cape Tawny» apparaîtra sur l’étiquette.
Cape Dated Tawny : Un vin de style Porto composé de raisins d’un seul millésime qui a été élevé sous le bois assez longtemps pour acquérir une couleur ambre-orange (fauve) et une saveur douce et avec des nuances de noisette. Il est interdit d’assembler des vins de Cape Ruby et de Cape White pour créer un Cape Tawny. Le millésime sera inscrit sur l’étiquette, ainsi que les termes «Cape Tawny» et «Matured in Wood».
Cape White : un vin de style Porto élaboré à partir d’un cépage blanc sauf le muscat (Chenin Blanc, Colombard ou Fernão Pires) élevé en bois pendant au moins six mois. Le terme «Cape White» apparaîtra sur l’étiquette.
Les vins fortifiés de style espagnol : sont commercialisés sous le nom d’Amontillado, Oloroso, Pale Dry, Pale Cream, Medium Cream, Full Cream et Old Brown en Afrique du Sud.
Hanepoot : les « Hanepoot » sont élaborés avec du muscat d’Alexandrie qui est appelé localement Hanepoot. Le Jerepiko (également orthographié Jerepigo) est un vin produit sans fermentation. Le jus de raisin est enrichi avec de l’alcool de raisin, ce qui empêche la fermentation. Il est très doux, avec des arômes de raisin non fermentés bien marqués. Ils peuvent être aussi rouges quand elle sont élaborées avec du muscat rouge (muscat de Hamburg). Leur concentration en sucre résiduel est environ de 160 g/l.
Muskadels: (la muscadelle est un cépage diffèrent utilisé à Monbazillac, à Bordeaux et dans le nord-est de l’Etat de Victoria en Australie); ils sont élaborées avec du Muscat à petits grains appelé muscat de Frontignan en Afrique du Sud mais dont l’étiquetage avec ce terme est interdit. Elles peuvent être aussi rouges quand elle sont élaborées avec du muscat rouge (muscat de Hamburg).
Depuis plus d’un demi-siècle, la société monténégrine « 13.jul-Plantaže » représente l’un des plus grands et des plus importants producteurs de raisins, de vins et d’eau-de-vie de raisin du sud-est de l’Europe et possède un vignoble unique d’un seul tenant, couvrant une superficie impressionnante de 2 310 hectares dont 60% sont des cépages indigènes. Aujourd’hui, Plantaže produit chaque année 22 millions de kilos de raisins et 16 millions de produits en bouteille dans plus de 40 pays du monde. Le domaine se concentre sur quelques cépages autochtones et les cépages internationaux.
L’industrie vitivinicole moderne du Monténégro remonte aux années 60, lorsque les fermes de la région de Podgorica, Danilovgrad et Virpazar ont été regroupées dans un conglomérat, « Agrocombinat 13. jul ”, qui est ensuite devenue une société moderne appelée « 13. Jul – Plantaže ». Les vignes sont plantées sur un sol stérile, sauvage et de roche-mère, où le soleil brille plus de 2 500 heures par an. 9 millions de vignes ont été plantées de 1977 à 1982 et c’était la plus grande entreprise viticole d’Europe à cette époque, d’une valeur de 62 millions de dollars.
La société « 13. Jul-Plantaže » possède sa propre pépinière et produit des greffons de variétés autochtones: vranac, krstač et kratošija. Au fil du temps, la production d’autres variétés s’est développée, pour l’implantation des nouveaux vignobles. Pour les raisins de table, des greffons sont produits pour les cépages suivants: Kardinal, Ribier, Muscat, Pleven, Victoria, et pour les raisins de cuve: vranac, kratošija, merlot, krstač, chardonnay, pinot blanc, malvasia, cabernet sauvignon et autres. En 2000, la société a aménagé une parcelle semencière moderne avec
2 856 pieds de vigne par hectare et en 2006, il y avait 40 h de parcelle semencière. Ces nouveaux plants produits sont plus tolérants à la sécheresse, ont de meilleures chances de survivre et de pousser et même s’ils donnent un rendement moindre, ils sont de meilleure qualité.
La production annuelle varie de 500 000 à 700 000 boutures à greffer dans la parcelle. De 250 000 à 350 000 greffons de vigne produits sont de première qualité. L’entreprise a produit jusqu’à présent 6 500 000 greffons de vigne, principalement pour la création de leurs propres vignobles et leur nombre augmente d’année en année. Le domaine produit aussi des brandys, abrite deux restaurants ouverts au public pour des visites et des dégustations.
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Le Vinsanto est aussi l’un des vins classiques de l’île de Santorin. L’assyrtiko et l’aidani sont passeriliés sur pieds pour atteindre un potentiel d’alcool de 16%. Après les vendanges, les raisins sont séchés pendant 6-15 jours. Ce séchage accroît l’acidité volatile dans vin et certains producteurs effectuent ce séchage sur des plateaux ouverts empilés les uns au-dessus des autres si bien que la moitié des raisins sont séchés à l’ombre. Après le séchage, les raisins sont égrappés, présurés et fermentés. Il faut 10 kilos de raisins pour faire un litre de Vinsanto. Les vins ont généralement entre 200 et 300 grammes de sucres résiduels.
Légalement, le Vinsanto doit être élevé en barriques pendant un minimum de deux ans mais de nombreux producteurs l’élèvent pendant beaucoup plus longtemps dans des foudres anciens de 500 litres. L’ouillage doit se faire avec précaution parfois avec des vins plus jeunes. Les soutirages sont rares. Beaucoup de Vinsantos traditionnels ne dépassaient pas 9% d’alcool et certains producteurs les mutaient avec du tsipouro pour atteindre un degré alcoolique de 13%. Aujourd’hui, les producteurs préfèrent utiliser des levures résistantes à l’alcool pour leur donner naturellement 13% d’alcool.
BRUSCO
Le Mezzo est un style proche du Vinsanto mais seulement des cépages rouges sont utilisés principalement le mandilaria. Les grappes sont séchées comme pour le Vinsanto mais pendant moins longtemps La plupart des mezzos sont élevés pendant plus d’un an et il titre environ 13% d’alcool avec un taux de sucre résiduel de 200 g/l.
Il existe deux autres vins traditionnels faits sur l’île. Premièrement, Le Brusco tire son nom de l’époque vénitienne et il aurait été sans doute traduit en français par « brutal » par Audiard comme dans le film Les Tontons Flingueurs. Â cette époque, les vignes étaient dispersées sur une vaste superficie et il était difficile de ramasser beaucoup de raisins par jour. Chaque jour, les raisins étaient récoltés et empilés sur la récolté de la veille. Quand le contenant était plein les raisins étaient foulés aux pieds et le moût était récolté. Avec ce type de traitement l’oxydation et la quantité phénolique du moût étaient intenses. Le Brusco pouvait être blanc, rosé ou rouge toujours férocement tannique et acide avec un degré d’alcool entre 15% à 17%.
NYKTERI
L’autre produit élaboré sur l’île, le Nykteri est en complet contraste avec le Brusco. Les raisins doivent être mûrs mais sans excès comme pour le Brusco. Les raisins doivent être vendangés avant l’aube et les raisins pressés et le moût doivent être traités dans la journée. Le Nykteri doit être élevé sous bois comme un Vinsanto parfois aussi longtemps que celui-ci. On peut détecter une certaine oxydation ménagée et son taux d’alcool varie entre 13,5% et 15% et ce produit jouit aujourd’hui d’un vrai engouement.
Des similitudes troublantes:
Des similitudes dans les caractéristiques organoleptiques respectives du zinfandel de Californie, du plavač malic de Croatie et du primitivo du sud de l’Italie, incitèrent en effet à penser, de prime abord, que ces cépages n’en faisaient en réalité qu’un seul. Pourtant rien n’était moins évident quand on ne s’en tenait pas qu’aux apparences.
Une quarantaine d’années d’un véritable et méticuleux travail de détective, d’analyses et de recherches menées par à la fois par des scientifiques, des ampélographes et des historiens, ont finalement permis d’élucider l’énigme des origines du zinfandel… Leurs conclusions confirment et… infirment, à la fois, ce que l’on subodorait.
De plus, cette traque interminable, riche en rebondissements, a eu comme conséquence de conférer au zinfandel un statut quasi mythique car la quête des origines des principaux cépages utilisés aujourd’hui dans le monde mobilise et passionne l’oenologie contemporaine.
Un premier indice sur l’origine du zinfandel:
Une origine californienne de ce cépage était plus qu’improbable, pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait pas de Vitis Vinifera sur le continent américain avant l’arrivée des Conquistadores espagnols au Mexique, en avril 1519. Ce sont eux qui l’ont introduite. Or, ce qui laissait perplexe, c’est que le zinfandel n’est pas un cépage espagnol, ni même européen.
Une découverte dans la littérature spécialisée du XIX° conduisit, dans un premier temps, vers une piste, celle d’une éventuelle origine hongroise. Dans son ouvrage paru en 1820 « Zinfandel : a History of a Grape and its Wines [1], » Charles Sullivan[1] révélait que des ceps de ce plant avaient été importés du jardin botanique impérial de Schőnbrunn à Vienne pour une pépinière de Long Island aux Etats-Unis. Puis à partir de là, pendant plusieurs décennies, il fut cultivé par des amateurs dans le nord-est des Etats-Unis et vinifié pour être consommé comme vin de table.
C’est un autre pépiniériste, Frédérick Macondray, qui décida de l’envoyer en Californie en 1852 sous le nom de zinfandel où, compte tenu de son adaptabilité au terroir et au climat chaud californien, il se développa rapidement pour satisfaire la demande assoiffée des chercheurs d’or à l’époque de leur Grande ruée vers l’Ouest.
Mais sa présence à l’institut botanique de Vienne, à l’époque de la splendeur de l’Empire austro-hongrois qui incluait aussi la Croatie, ne constituait pas en-soi la preuve d’une possible origine magyare.
Zinfandel et primitivo : un seul et même cépage ?
Une avancée majeure dans l’identification de son origine n’intervint qu’en 1967, quand le Dr Austin Goheen, un scientifique de l’Université œnologique californienne de Davis (UC-Davis) en visite dans la région italienne de Puglia, goûta par hasard un vin local appelé primitivo qui lui rappela fortement le zinfandel. Il demanda alors à voir les vignes et en conclut que le zindandel et le primitivo étaient très certainement le même cépage avec deux noms différents.
Pourtant cela ne résolvait en rien l’origine du premier. Aucune archive italienne ne mentionnait le primitivo comme un cépage autochtone italien et les recherches génétiques confirmèrent que le celui-ci ne faisait pas partie du patrimoine ampélographique de la péninsule. On échafauda alors toutes sortes de théories, toutes plus improbables les unes que les autres[ii].
ADN et le séquençage génétique :
Confirment: Zinfandel = primitivo
Mais infirment: Zinfanel = plavač mali
ZINFANDEL DE VIGNES VIGNES EN CALIFORNIE
Quelque temps plus tard, à l’instigation de Mike Grgich, un viticulteur de renom d’origine croate et travaillant en Californie, une nouvelle piste allait s’ouvrir : la piste croate. Loin de faire l’unanimité, elle attira cependant l’attention de scientifiques et, en particulier, celle du Dr Carole Meredith, professeur de génétique de l’université d’UC Davis. En mai 1998, elle fit un déplacement en Croatie sous l’égide de son l’université et de la Faculté agricole de l’Université de Zagreb pour sélectionner 150 échantillons de plavač mali provenant de 40 vignobles différents.
Ces analyses effectuées à l’université de UC Davis allaient confirmer que le plavač mali et le zinfandel étaient des cépages différents, mais qu’ils étaient néanmoins étroitement liés, soit comme parents ou soit comme descendants l’un de l’autre. En outre, il apparut qu’ils partageaient aussi des caractéristiques communes avec d’autres cépages croates comme la plavina, le grk, le crljenak viški et le vranac. La piste croate de l’origine du zinfandel venait donc d’être établie [iii].
L’identification de l’ancêtre croate du zinfandel : un vrai travail de détective:
Des recherches génétiques additionnelles mirent en évidence que le zinfandel était bien le parent du plavač mali. Mais où donc se trouvait le zindandel croate d’origine ? Où avait-il tout simplement disparu? On lança donc un appel à tous les propriétaires de vignobles pour qu’ils signalent aux universitaires s’il existait sur leurs parcelles des pieds de vigne pouvant être du zinfandel. Il fallut attendre l’automne 2001 pour qu’on découvre à Kaštela une très ancienne variété appelée crljenak katelanški (prononcer: tzurlyenik kashtelyansky). Puis un an plus tard, on découvrit près de la ville d’Omiš la même variété sous le nom de pribidrag. Seuls 25 pieds de ce cépage ont été répertoriés à ce jour [2]. Des recherches historiques furent alors entreprises et montrèrent que la variété pribidrag était présente en Damaltie depuis au moins 500 ans.
Il ne restait plus maintenant qu’à identifier le cépage avec lequel la variété pribidrag ou crljenak kastekanški (les deux noms retenus pour identifier le cépage originel du zinfandel) s’était croisée pour obtenir le plavač mali. Des analyses génétiques additionnelles confirmèrent que le pribidrag s’était croisé (sans doute naturellement) avec le dobričić (prononcer: dobritchitche) autre cépage authentiquement croate.
La boucle était enfin bouclée. On avait rendu à la Croatie ce qui n’avait jamais appartenu à la Californie…
[1] Zinfandel, : Un histoire du cépage et de ses vins.
[2] Aujourd’hui les viticulteurs de Dalmatie ont déjà replanté 30 hectares (200 000 pieds) de pribidrag. Il faudra attendre quelques années pour voir si la qualité de l’ancienne variété est supérieure au plavač mali. Source Plavač Mali. A croatian grape for great wines. ISBN 978-953-55938-0-5.
[i] Sullivan L Charles (2003) : a history of its grape and its wines University of California Press. Berkeley.
[ii] N. Mirośević and C.P. Meredith (2000). A review and research of literature related to the origin and identity of the cutivars Plavač mali, Zinfandel and Primitivo (Vitis Vinifera L.) Agriculturae Conspectus Scientificus 65:45-49.
[iii] Maletić E., Pejić J. Koroglan Kontić, J. Piljac, G.S. Dangi, A. Vokurka, T. Lacombe, N. Mirośević and C.P. Meridith (2004). Zinfandel, Dobričicć and Plavač mali: The Genetic Relationship among three cultivars of the Damatian Coast of Croatia. Am J Enol Vitic 55 (2):174-180.
VINS DOUX NON MUTÉS (UNFORTIFIED SWEET WINES)
En dépit de la renommée et du prestige acquis par le Vin de Constance aux XVIII°et XIX° siècles, le Cap n’eut pas le droit de produire des vins liquoreux pendant une grande partie du XX° siècle. Jusqu’en 1970, les vins avec plus de 20 g/l de sucre résiduel devaient être mutés. Une réglementation difficile à comprendre mais qui avait pour but de protéger l’industrie du brandy et des vins mutés fermement sous le contrôle de la KWV.
Il fallut attendre l’arrivée de l’Allemand Günter Brözel au domaine de Nederburg en 1956 pour que les choses changent. Toutes les tentatives d’élaborer un liquoreux sur le modèle français, allemand et hongrois se heurtèrent à la résistance des autorités qui éventuellement concédèrent que toute forme de pourriture noble devait émerger du vignoble et non du chai, une demande somme toute plutôt raisonnable.
Ce n’est qu’en 1969 que la première attaque de botrytisme sur du chenin blanc se produisit mais Brözel n’eut pas l’autorisation de laisser plus de 35 grammes de sucres résiduels à son grand désespoir.
La deuxième attaque de botrytisme intervint en 1973 et même si la vente des vins liquoreux de Nederburg resta confidentielle, elle montra au moins qu’il était possible de faire des liquoreux de botrytisme dans la région du Cap.
Aujourd’hui, la nomenclature et le style des vins de désert sont strictement contrôlés. Les vins qui possèdent du sucre résiduel sont classifiés de la manière suivante :
Late Vintage : aussi connu sous le nom de laat-oes (vendanges tardives). Le vin étiqueté simplement Laat-oes provient de raisins récoltés tardivement, mais qui n’ont pas été infectés par le botrytisme. Ces vins doivent avoir une teneur en alcool d’au moins 10% et le taux de sucre résiduel doit être d’un minimum de 20 grammes par litre.
Special Late Harvest : aussi connu sous le nom de Spesiale Laat-oes (Vendanges Tardives Spéciales). Les raisins doivent avoir été récoltés mûrs; aucun édulcorant ou alcool de mutage ne peut être utilisé et le moût ne doit pas être déshydraté ou concentré. Le taux d’alcool doit être d’au moins 11%. Il n’y a pas de limite quant à la concentration en sucre résiduel.
Noble Late Harvest : aussi connu sous le nom de Edel Laat-oes (Vendanges Tardives Nobles) : les conditions sont similaires à celles du Special Late Harvest mais la teneur en sucre résiduel doit être supérieure à 50 grammes par litre, et le vin doit montrer des signes de pourriture noble. C’est la catégorie la plus prestigieuse de vins liquoreux si l’on exclut le Vin de Constance.
Sweet Natural (ou Natural Sweet) : Vin Naturellement Doux:
Cette catégorie n’a été introduite qu’en 1990 pour donner un cadre législatif aux vins de Paille.
C’est une catégorie un peu fourre-tout ne nécessitant qu’une teneur en sucre résiduel supérieure à 50 grammes par litre. Les vins sont issus de raisins séchés naturellement et sont souvent appelés Vins de paille, Des raisins très mûrs doivent être utilisés, avec un potentiel d’alcool d’au moins 16%. Les vins ne peuvent pas être d’un style Noble Late Harvest ou Special Late Harvest.
Vin De Constance : quand le vin de Constance fut relancé au domaine Klein Constantia en 1986, la catégorie des vins naturellement doux n’existait pas et il est possible qu’avant cette date et jusqu’en 1990, les vins aient été mutés (le millésime 1986 ne fut pas commercialisé).
Mais aujourd’hui le Vin de Constance entre définitivement dans cette catégorie. Le vin est élaboré avec du muscat blanc à petits grains appelé muskadel ou muscat de Frontignan, un terme banni par l’Union Européenne en 2012.
Les rendements au domaine ont été réduits par deux et le vin est un vin de passerillage sur souche. Il peut parfois exister un peu de botrytisme mais ce n’est pas le but recherché.
Les vendanges se font aujourd’hui grain par grain et les dernières vignes de muscat ont été plantées en gobelet. À en juger par les quelques dégustations faites au domaine, les vins de la fin des années 1990 sont plutôt décevants mais depuis les années 2000 la qualité est au rendez-vous et les jeunes millésimes sont beaucoup plus intéressants que les anciens.
Apres un désaccord familial important le domaine fut vendu à Zdenēl Bakala, un milliardaire franco-tchèque en 2011 mais par le jeu d’alliance avec d’autres sociétés, Hubert de Boüard et Bruno Prats détiennent une participation mais leur influence sur le domaine n’est pas connue.
LES CÉPAGES, LES ÉLEVAGES ET LES STYLES DES VINS LIQUOREUX
Ils varient énormément et certains n’utilisent pas de bois alors que d’autres utilisent des bois neufs. Le style des quelques cinquante Noble Late Harvest varie aussi mais il est en général entre le Sauternes et le riesling liquoreux allemand, mais rarement avec des alcools aussi bas ou des taux de sucre résiduel qui approchent les Trockenbeerenauslese.
On utilise différents cépages pour leur élaboration et les plus communs sont le riesling et le chenin blanc. On trouve aussi quelques exemples avec le sémillon et des assemblages de sémillon et de sauvignon ont été expérimentés en particulier au domaine de Klein Constantia. Le muscat blanc à petits grains est bien sûr aussi utilisé en particulier pour le Vin de Constance.
PRÉSENTATION DU VIN
Le Skalický Rubín est un vin rouge de la région de Slakica obtenu exclusivement par fermentation alcoolique complète ou partielle de raisins frais provenant exclusivement des variétés Frankovka modrá, Svätovavrinecké et Modrý Portugal. Ce vin doit être élaboré uniquement à partir de raisins cultivés dans une zone bien délimitée de la colline de Vintoperk, dont la composition du sol et les conditions climatiques confèrent au vin son caractère distinct.
Le vin se caractérise par sa densité, sa forte teneur en tanins et sa couleur rubis qui donne son nom au vin.
HISTOIRE
La viticulture dans cette zone est documentée par des baux fonciers de vignobles à partir de la seconde moitié du XVe siècle. Les découvertes archéologiques de Kopečnice, qui a fait partie du Grand Empire morave, datant du IXe siècle, ont confirmé l’existence de la viticulture à cette période avec des découvertes d’outils viticoles.
La marque Skalický rubín a été créé en 1924, comme en témoigne la publication dans le livre « Slovácko VII » de 1965, qui contient des références à la viticulture de Skalice des informations sur l’origine du nom Skalický rubín en 1926). Des informations sur la promotion du vin rubis Skalický sont données dans les notes. Une autre publication intéressante, « Skalica dans le passé et aujourd’hui, » de 1968, fournit des informations sur la culture de variétés « blauer » pour la production de vin de marque Skalický rubín. L’existence du vin Skalický ruben est également documentée par une étiquette historique de 1947, qui est conservée au musée Záhorské à Skalice.
La dénomination Skalický rubín a été enregistrée et protégée dans le registre des appellations d’origine de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle à Genève à partir du 22 novembre 1967 et en 1974, dans le registre de l’Office fédéral des inventions et après la division de l’ancienne Tchécoslovaquie dans le registre de l’Office de la propriété industrielle de la République slovaque.
L’appellation était également protégée par des accords bilatéraux entre la République socialiste tchécoslovaque et la République d’Autriche sur la protection des appellations d’origine, des appellations d’origine et des autres appellations des produits agricoles et industriels se référant à l’origine (1981), ainsi que par un accord entre le gouvernement de la République socialiste tchécoslovaque et le gouvernement de la République portugaise sur la protection des appellations d’origine, des appellations d’origine et autres indications géographiques et similaires (1987).
LOCALISATION GÉOGRAPHIQUE
L’unité géographique de production viticole Skalický rubín est bornée par les limites du territoire cadastral de la ville de Skalica et les limites des territoires cadastraux des municipalités de Mokrý Háj, Popudinské Močidlany, Prietržka, Radošovce et Vrádište.
La superficie de l’unité géographique est d’environ 50 km². 100% des raisins doivent provenir de cette région viticole. L’appellation est située à l’ouest de la République slovaque au pied des Carpates Blanches. Compte tenu du bassin de la rivière Morava, les versants viticoles sont orientés du sud au nord-ouest. L’altitude varie de 150 à 250 m. Le sommet central de la zone dans laquelle se trouvent les vignobles est la colline de Vintoperk à une altitude de 316 m.
TOPOGRAPHIE
La zone de l’appellation est une zone relativement petite dans les contreforts des Carpates Blanches, créées par la déformation géologique de la croûte terrestre lors de la formation de cette chaîne de montagnes en lien avec le bassin de la rivière Morava.
SOL
Le sol est principalement constitué majoritairement de tchernoziums de tourbières contenant du sable et de l’argile avec des grès noirs et des sédiments alluvionnaires. Les sols sont caillouteux avec un sous-sol difficile à pénétrer, ce qui assure un apport d’humidité suffisant pour les vignes. Les sols datent du Cambrien et sont acides à faiblement acides avec une forte teneur en oxyde fer. Ce sont des sols d’une faible densité, très lâches, moyennement profonds à profonds.
De longs automnes ensoleillés permettent des vendanges tardives jusqu’à fin octobre et une maturation élevée des cépages bleus, qui sont ensuite traités directement dans les caves faisant partie du vignoble ou dans leur voisinage immédiat, minimisant ainsi le temps entre la récolte et la transformation du raisin. La fermentation est assurée dans les conditions climatiques des chais ou par une fermentation à température contrôlée. Les vins sont élevés pendant 12 à 18 mois en bouteilles uniquement et les vins ont des arômes et des saveurs fruités délicats et une texture veloutée.
CLIMAT
La zone est située dans la gorge de la Moravie inférieure avec des bonnes précipitations qui sont plus fortes au printemps avec des tempêtes d’été et des automnes secs. Les précipitations moyennes ces dernières années sont de 565 mm / an. L’ensoleillement annuel moyen de 1 857 heures / an, suffisant pour une bonne maturation des variétés rouges. Les longs automnes secs ont un effet bénéfique sur la maturation, ce qui permet aux raisins de mûrir avec une teneur en sucre et en extraits secs plus élevés. Le sous-sol argileux dense des vignes assure suffisamment d’humidité pour les vignes pour que les grains restent intègres.
CÉPAGES AUTORISÉS
Les cépages autorisés sont le blaufränkisch (frankovka modra), le Sankt Laurent (svätovavrinecké) et blauer portugieser (modrý Portugal). Les vins doivent contenir un minimum de 70% de blaufränkisch (frankovka modra).
CONDITIONS D’ÉLABORATION ET D’ÉLEVAGE
Les caves de vinification et d’élevage sont des caves souterraines construites dans des la roche des pentes escarpées. Elles sont pour la plupart naturellement ventilées et situées à une profondeur de 1,5 m à 5 m, selon la pente dans laquelle elles sont construites. Ces emplacements assurent une stabilité thermique de l’ordre de 8 à 15 °C, une humidité adéquate et stable. Il existe environ 2 000 caves de ce type dans l’ensemble de l’appellation, dont certaines ont plus de 300 ans, mais la plupart datent du XXe siècle. La superficie de ces caves varie de 15 m² à plusieurs centaines de mètres carrés.
La situation géographique, le caractère frontalier de la région, la propriété et le statut social des propriétaires de vignobles et de caves ont été à la base de l’origine du vin de Skalický rubín dans les années 1920.
CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES DU VIN
La maturation moyenne des raisins est de 19°NM, tandis que la teneur en acide est de plus de 6 g / l ce qui permet l’élaboration de vins de qualité. Lors des vendanges tardives et dans les millésimes avec un bel automne où la teneur en sucre atteint jusqu’à 23° NM, exceptionnellement jusqu’à 25° NM. La teneur en sucre peut être ajustée conformément à la législation en vigueur.
Les rendements varient de 7 à 12 tonnes / ha. La plupart des vins, presque 100% de la production, sont des vins secs avec un sucre résiduel de moins 2,0 g / l. La teneur en alcool est comprise entre 12% et 13,50% et, exceptionnellement, jusqu’à 14,5%.
Le substrat et les sols argileux à argileux riche en oxyde de fer donnent aux vins une plus grande minéralité, de sorte que les valeurs moyennes des extraits secs atteignent jusqu’à 22,0 g / l. Le potentiel de vieillissement de ces vins est de 2 à 5 ans selon la teneur en sucre à la récolte. La teneur totale en acide est comprise entre 5,5 et 7,0 g /
LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION
La maturation moyenne des raisins est de 19°NM, tandis que la teneur en acide est de plus de 6 g / l ce qui permet l’élaboration de vins de qualité. Lors des vendanges tardives et dans les millésimes avec un bel automne où la teneur en sucre atteint jusqu’à 23 ° NM, exceptionnellement jusqu’à 25 ° NM. La teneur en sucre peut être ajustée conformément à la législation en vigueur.
-Les rendements varient de 7 à 12 tonnes / ha. La plupart des vins, presque 100% de la production, sont des vins secs avec un sucre résiduel de moins 2,0 g / l. La teneur en alcool est comprise entre 12% et 13,50% et, exceptionnellement, jusqu’à 14,5%.
-Le substrat et les sols argileux à argileux riche en oxyde de fer donnent aux vins une plus grande minéralité, de sorte que les valeurs moyennes des extraits secs atteignent jusqu’à 22,0 g / l. Le potentiel de vieillissement de ces vins est de 2 à 5 ans selon la teneur en sucre à la récolte. La teneur totale en acide est comprise entre 5,5 et 7,0 g / l.
– Les raisins doivent avoir une teneur en sucre d’au moins 16°NM à la récolte. Les raisins ou les moûts de raisins peuvent être enrichis, jusqu’à un maximum de 24 °NM conformément à un règlement spécial – Règlement (UE) n ° 1095/2010 du Parlement européen et du Conseil. 1308/2013.
– L’étiquette du vin doit être conforme au règlement (CE) n° 1493/1999 de la Commission. Modifiant le règlement (CE) n° 607/2009 établissant certaines modalités d’application du règlement (CE) numéro du Règlement (CE) n° 479/2008 en ce qui concerne les appellations d’origine et les indications géographiques protégées, les mentions traditionnelles, l’étiquetage et la présentation de certains produits du secteur vitivinicole.
– Le terme traditionnel « vin de qualité psr » ne peut être utilisé que si les raisins à partir desquels le vin a été élaboré ont atteint une teneur en sucre d’au moins 16° NM, le rendement maximal à l’hectare ne dépassant pas 18000 kg / ha, le titre alcoométrique acquis du vin est d’au moins 9,5% vol., qui peut aller, selon une réglementation particulière, jusqu’à un maximum de 24° NM.
– Le terme traditionnel « vin de qualité psr » peut être utilisé si le vin a été élaboré à partir de raisins certifiés par un organisme de contrôle avec une teneur en sucre d’au moins 19°NM et un rendement maximal de 13 000 kg / ha, si le vin n’a pas été enrichi, si le vin n’a pas été conservé chimiquement sauf par dioxyde de soufre et si le titre alcoométrique volumique acquis du vin est de 9,5% vol.
– L’expression traditionnelle « vin de qualité avec un attribut de vendange tardive » peut être utilisée si le vin a été élaboré à partir de raisins certifiés par un organisme de contrôle avec une teneur en sucre de 21°NM minimale avec un rendement maximal de 13 000 kg / ha. Le vin n’a pas été enrichi, le vin n’a pas été conservé chimiquement à l’exception d’ajout de dioxyde de soufre. Le titre alcoométrique acquis du vin doit être d’au moins 9,5%.
– La dénomination traditionnelle « vin de qualité avec l’attribut de « sélection de grains » peut être utilisée si le vin a été élaboré à partir de raisins certifiés par un organisme de contrôle d’une teneur en sucre d’au moins 23° NM, obtenus à partir de grappes soigneusement sélectionnées et d’un rendement maximal de 13 000 kg / ha, si le vin n’a pas été enrichi, sy le vin n’a pas été conservé chimiquement sauf pour l’utilisation d’anhydride sulfureux et le titre alcoométrique.
-Les termes traditionnels « vin de qualité » ou « vin de qualité avec attributs » peuvent être utilisés après la description du vin, complétée par les termes « Kabinetné“, (Kabinet), » neskorý zber“ (vendange tardive), výber z hrozna « sélection de raisins » conformément au règlement (neskorý zbe) conformément européen.Il est interdit d’ajouter des tanins au moût lors de la fermentation alcoolique.
– Il est interdit de fermenter, d’élever et de stocker le vin en barrique.
Dans la production du vin et sa transformation technologique à toutes les étapes technologiques, il est interdit d’ajouter des copeaux de chêne.Le Skalicky Rubin est une AOP (DOP) protégée par l’Union Européenne depuis le 15 décembre 2017.
– Dans la partie de l’étiquette indiquant l’origine des raisins, il est également possible d’indiquer une unité géographique plus petite, soit le nom de la commune soit le nom du lieu-dit.
– L’étiquette peut inclure une liste des variétés utilisées avec lesquelles le vin est élaboré, indiquant le pourcentage de chaque variété, mais cette information est facultative sur l’étiquette.
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On recence plusieurs cépages différents dont le nom commence par albillo et il règne une certaine confusion quant aux différentes variétés qui se dissimulent sous ce pseudonyme mais les analyses génétiques commencent à fournir des éclaircissements sur les différences et les similarités. Il existe seulement 3 variétés dont les superficies plantées sont suffisamment importantes pour en faire des cépages majeurs, albillo mayor, albillo real et albillo.
ALBILLO MAYOR
LOCALISATION : (DO RIBERA DEL DUERO, CASTILLE ET LÉON)
Les analyses génétiques indiquent qu’il est, soit le parent soit le descendant, d’un croisement de tempranillo de la Rioja et de doradilla de Málaga. En 2008, il en existait 1 443 hectares en Espagne uniquement en Castille-et-Léon. Tant que l’on continuera à utiliser uniquement le nom albillo non défini par un suffixe, il existera toujours une certaine confusion entre les trois différents types d’albillo. L’albillo mayor est une variété précoce qui préfère les sols bien drainants et les expositions au nord. Peu de domaines vinifient de purs albillo car ce cépage est souvent complanté avec majoritairement du tempranillo et ils sont souvent vinifiés ensemble. Un bel exemple d’albillo 100% provient du domaine Dominio del Águila qui fait des élevages de 36 mois sur lies fines qui donnent au vin un caractère bourguignon.
Dans la Ribera del Duero il est aussi connu sous le nom de pardina, turruntes ou turruntés.
ALBILLO REAL
LOCALISATON : CASTILLE-ET-LÉON
Jusqu’au milieu du XXe siècle, cette variété, connue depuis le XVe siècle, était principalement utilisée comme raisin de table. Aujourd’hui on l’utilise pour faire des vins assez unidimensionnels, à la couleur or avec des arômes et des saveurs amers qui compensent bien sa faible acidité. Ce n’est pas un cépage de garde mais les meilleurs exemples proviennent de raisins qui sont plantés en altitude. C’est un cépage précoce, résistant aux maladies cryptogamiques et particulièrement bien adapté aux sols sableux. Il a été suggéré (Scheinder et al) qu’il pourrait y avoir une relation de parent/descendant avec le cépage legiruela, une variété de la province d’Ávila en Castille-et-Léon qui s’avère identique au cépage prié cultivé depuis des siècles dans le Val d’Aoste. Il pourrait aussi avoir des liens de parenté avec le cépage parellada. On l’utilise aussi dans les assemblages de rouges pour donner un peu de parfum au vin. Les données statistiques espagnoles recensent 415 hectares plantés en Castille-et-Léon uniquement.
ALBILLO
LOCALISATION : MADRID, CASTILLE-LA-MANCHE, EXTREMADURE, ILES CANARIES ET GALICE
Paradoxalement, les autorités viti-vinicoles recensent aussi 893 hectares d’albillo sans qualificatif, plantés principalement à Madrid, en Castille-la-Manche, en Estrémadure, aux îles Canaries et en Galice. Il s’agit probablement pour la plupart d’albillo real mais certaines variétés connues sous le nom d’albillo ne sont pas de l’albillo real et ont été identifiées et sont listées ci-dessous :
Albillo de Albacete
Localisation : Do Manchuela, Ribeiro, Castille-la-Mancha
Ce cépage blanc est aussi connu sous le nom d’albila et albila de Manchuela et provient de la communauté autonome de la Castille-la-Manche au sud-est de l’Espagne. On le confond souvent avec l’albillo real et le palomino fino mais l’examen de son profil génétique a montré qu’ils étaient différents. Ce cépage a récemment refait surface chez Juan Antonio Ponce dans la DO Manchuela qui le vinifie en sec et le commercialise sous le nom de El Reto. Il produit un vin puissant mais nerveux avec beaucoup de tension avec des arômes et des saveurs de miel et de pelures de pommes.
Albillo de Salamanca et albillo nego de Cigales ont été identifiées comme étant du chasselas
Albillo Blanco de Vizcaya a un profil unique
Albillo Criollo des Iles Canaries a un profil unique
Albillo di Toro planté en Tunisie est en fait du Muscat d’Alexandrie