Les vignobles où la flavescence dorée progresse, ceux où elle régresse

Par Marion Bazireau Le 12 décembre 2023. Source: Vitisphere

Recevant progressivement les résultats des prospections de la flavescence dorée, la direction générale de l’Alimentation dresse un premier bilan de l’évolution de la maladie. 

Les vignobles où la flavescence dorée progresse, ceux où elle régresse

Symptômes de flavescence dorée dans le vignoble de Provence. – crédit photo : DRAAF SRAL PACA

éférente sur les jaunisses de la vigne pour la direction générale de l’Alimentation, Alice Dubois reçoit progressivement les bilans des dernières tournées de prospection de la flavescence dorée. « Je ne parlerai pas de la Nouvelle-Aquitaine et de l’Occitanie, deux vignobles déjà très contaminés »prévient-elle en introduction de son intervention lors du webinaire organisé par l’Itab et l’IFV et l’Itab ce 7 décembre.

Alice Dubois prend en revanche le temps de s’attarder sur toutes les autres régions. « En 2023, la maladie a continué à progresser en Indre-et-Loire sans s’étendre dans le Maine-et-Loire » rapporte-t-elle. En Champagne, la flavescence dorée est en régression malgré la présence du génotype épidémique M54, sauf dans une des zones délimitées de la Marne. En Alsace, deux ceps été testés positifs dans deux secteurs jusqu’ici préservés. « Les prospections ont également permis d’identifier un cas dans une zone déjà contaminée en 2021 » détaille Alice Dubois.

Beaucoup de foyers dans le Beaujolais et en Provence

Dans la Nièvre, aucun cas n’a été détecté depuis 2 ans. « La flavescence dorée est considérée comme éradiquée. » La situation s’améliore aussi en Côte d’Or, mais se dégrade dans l’Yonne et dans le Sud de la Bourgogne.

Les foyers se disséminent dans le Beaujolais et le sud du Mâconnais. « Beaucoup de parcelles et de souches sont contaminées dans de nouvelles communes » alerte Alice Dubois. La maladie est également en extension dans l’Allier, le Jura, en Ardèche, et dans le Diois. En Provence, les foyers se stabilisent dans les Bouches du Rhône mais deviennent très préoccupants dans le nord du Vaucluse, le sud du Luberon. « Les contaminations peuvent y atteindre 4 000 souches ». La référente pointe aussi une extension du foyer du Var.