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AZERBAÏDJAN

DESCRIPTION DU PAYS

Source: wikipedia.org

Baku, la capitale.Source: https://bakutravelpackages.com/

L’AZERBAÏDJAN VUE D’AILLEURS (En préparation)

PRÉSENTATION DU PAYS VITICOLE

La région, aujourd’hui connue sous le nom d’Azerbaïdjan, possède une histoire viticole vieille de 7 500 ans, elle est la région fondatrice de la viticulture domestiquée. Laes vignobles s’étendent sur 16 100 hectares mais seulement environ 1 450 hectares sont réservés aux cépages de cuve qui produisent environ 7 millions de litres de vin par an avec des cépages locaux et internationaux. Le cépage le plus planté est le rkatsiteli qui représente environ 36% de l’encépagement.  

Les exportations augmentent régulièrement en raison de la bonne qualité des produits viticoles azerbaïdjanais. Les principaux pays acheteurs sont la Russie et la Chine.

Et bien que le pays soit majoritairement musulman, la consommation de vin en Azerbaïdjan était d’environ 10 litres par habitant et par an.

PRÉAMBULE

Des analyses chimiques, conduites par le Dr McGovern, d’anciens composés organiques absorbés dans les tissus à l’intérieur de poterie de ont été trouvés dans des sites situés en Géorgie dans la région du Caucase du Sud, datant du début de la période néolithique (environ 6 000 à 5 800 avant JC). Ils fournissent les premières preuves archéologiques biomoléculaires du vin de raisin et de la viticulture du Proche Orient à cette époque. Les jarres de très grande capacité, parmi les premières poteries fabriquées au Proche-Orient, servaient probablement de vases de fermentation, pour le vieillissement et le service. Il s’agit du type de poterie le plus répandu sur de nombreux sites de la « culture Shulaveri-Shomutepe» de la période néolithique, qui s’étendait dans l’ouest de l’Azerbaïdjan et le nord de l’Arménie. Pour ces pays viticoles qui amorcent un renouveau de leur industrie du vin, il est important pour leur image de pouvoir revendiquer la primauté de l’élaboration du vin. Mais au Néolithique, ces Etats n’existaient pas, donc il vaudrait mieux parler de la Transcaucasie ou du Caucase du Sud comme origine de la viticulture et de la production de vin ; la Transcaucasie étant l’espace géographique du sud du Caucase composé de la Géorgie, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan.

HISTOIRE

Des preuves archéologiques suggèrent que la domestication de la vigne (Vitis vinifera L.) à partir de ses parents sauvages, V. vinifera subsp. sylvestris, a eu lieu dans le Caucase du Sud il y a environ 8 000 ans, au Néolithique . Les premiers restes de raisin dont les morphologies sont compatibles avec la domestication d’après McGovern, sont ceux des premiers sites néolithiques de Transcaucasie, à Shomu-Tepe, à environ 30 kilomètres sur le fleuve Koura en Azerbaïdjan. D’autres découvertes ont été faites quelques années plus tard dans l’est de la Géorgie à Shulaveris Gora et dans d’autres sites alentour où une architecture et une culture matérielle similaires ont été dévoilées. Ces fouilles et les suivantes ont montré que plusieurs groupes d’établissements partageant les mêmes caractéristiques culturelles s’étendaient sur les contreforts nord du Petit Caucase le long d’une série de petits affluents du fleuve Koura au milieu de son cours, de la rivière Khrami au nord à la rivière Zeyem Chaj dans le Sud, à cheval sur l’actuelle Géorgie et ssur l’Azerbaïdjan.

Précédemment , d’un à deux millions d’années, des empreintes fossilisées de feuilles de vigne ont été trouvées sur les flancs occidentaux de la montagne Bozdag (région de Gyok-gol) et des fossiles de vigne vieux de 500 000 ans ont été trouvés au Nakhitchevan, dans le bassin de la rivière Araz ( Araxe) sur le territoire de l’Azerbaïdjan. L’un des plus anciens artefacts viticoles d’Azerbaïdjan est une cruche à vin trouvée par J.I. Hummel en 1931 dans la région de Gyok-gol, elle contient des pépins de raisin et des sédiments viticoles fossilisés et sa découverte dans les fouilles des peuplements de Kultapa, Karabakhlar et Galajig. Toutes les découvertes remontent au deuxième millénaire avant notre ère à l’Age du Bronze (fin du II° et début du Ier millénaire av. J.-C.). Des restes de pépins de raisin datés des IVe et 4e  siècles A.V.J.C. ont également été trouvés dans la région d’Agstäfa.

Jarre néolithique de la culture Shomu-Tepe. sOURCE: Georgi1 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/

La littérature abonde en documents anciens qui mentionnent la viticulture et le vin dans l’actuel Azerbaïdjan que que les habitants n’étaient pas en mesure de les récolter tous les raisins tellement ils étaient abondants.

Au 5e siècle A.V.J.C, Hérodote écrivait : « L’abondance et la qualité des raisins locaux sont connues même en Iran, à Babylone et en Grèce. L’historien romain Pline l’Ancien (79-23 av. J.-C.), admirant la richesse et l’horticulture sur le territoire de l’actuel Azerbaïdjan déclarait : « … Je n’ai jamais mangé de raisins aussi savoureux auparavant. Ce peuple sait cultiver la terre mieux que les Égyptiens ».

L’historien et géographe grec Strabon (63 A.V.J.C-24 A.P.JC.) qui s’était rendu dans la région qui comprend aujourd’hui la République d’Azerbaïdjan (l’Albanie du Caucase à l’époque) a décrit la culture de la vigne « comme si abondante ».

Pline l’Ancien. Source: wikipedia.org

En 651, » l’Albanie du Caucase » (aujourd’hui l’Azerbaïdjan), a été placé sous la domination islamique, lors de la conquête musulmane de la Perse. Malgré la loi interdisant la consommation d’alcool, la production d’alcool et sa consommation se sont poursuivies dans le pays. Des registres du XIVe siècle mentionnent des vendanges à Tabriz de près de 150 tonnes.

Il est probable que la production de raisin de table augmenta aux dépens de la production de raisin de cuve. Mais la production de vin, même si elle était interdite, continua sans doute pour certains représentants de la noblesse azerbaïdjanaise qui le consommaient, sans doute comme remède, afin de divertir leurs invités, ainsi que l’utiisation pour les rites religieux.  Le territoire était aussi une terre chrétienne et la tolérance envers les minorités religieuses et la bonne coexistence entre les différents courants religieux et confessions constituent cette réalité singulière azerbaïdjanaise qui perdure depuis des siècles.

Au XIIIe siècle, Yusuf ibn Ismail al-Kutubi (XIIIe -XIVe siècle), un érudit qui travailla comme médecin dans les palais des califes abbassides à Bagdad, croyait que le vin était un tonique qui pouvait renforcer à la fois le corps et l’esprit. Selon lui, le vin prévenait de nombreux maux, notamment les maladies cardiovasculaires, les rhumes, les maux de tête et même la dépression. De nombreux médecins , en particulier ceux du Shah Suleyman Safavi à la fin du XVIIe siècle prescrivaient également du vin comme remède contre la fatigue.

La production de vin s’est poursuivie pendant et après la domination iranienne, qui a officiellement pris fin en 1813.

Yusuf ibn Ismail al-Kutubi. Source: non identifiée

La culture viticole du pays s’était enrichie avec l’arrivée d’immigrants allemands au début du XIXe siècle. Originaires du du Wurtemberg ils furent installés en Azerbaïdjan par le tsar russe Alexandre Ier vers 1817-1818.  Ces colonies allemandes ont joué un rôle important dans le développement de la viticulture et de l’industrie du vin en Azerbaïdjan. Les Allemands sont devenus populaires à Helenendorf (aujourd’hui Goygol) en 1828. Jusque-là, plusieurs variétés de raisins étaient cultivées par les habitants, mais ils étaient principalement utilisés pour la table. Ils ont amélioré la qualité du vin et du brandy du pays, avec des investissements dans le processus de production, le rendant compétitif avec les vins européens et les vins azerbaïdjanais ont acquis une renommée mondiale. Bien que seulement 6% des vignobles étaient allemands à l’époque, ils produisaient 58% du vin produit dans tout le Caucase dans cette petite zone. Cela indique indirectement que l’élaboration du vin en Azerbaïdjan avant cette époque était marginale.

En 1976, L’Institut azerbaïdjanais de recherche scientifique sur la viticulture et la vinification fut créé sous l’égide du ministère de l’Agriculture et il  est le principal centre de recherche national consacré au développement scientifique de la viticulture et de la vinification en Azerbaïdjan.

Logo de l’Institut de recherche sur la viticulture et la vinification azerbaïdjanais. Source: The Council of Europe

En 1922, le pays fut incorporé à l’Union soviétique en tant que République socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie (SFSR transcaucasienne).  Pendant l’ère soviétique, la viticulture fut développée à marche forcée et à son apogée viticole, le pays possédait 256 vignobles étatisés principaux, ainsi que 97 autres vignobles complémentaires appartenant à l’État, 8 caves de vinification principales indépendantes et 10 caves secondaires. En 1980, 200 millions de litres de vin et 11, 6 millions de litres de brandy étaient produits en Azerbaïdjan. À cette époque, les établissements vinicoles azerbaïdjanais produisaient plus de 60 marques de vin.

En 1982, il y avait 267 000 hectares de vignes dans le pays et le rendement était de 95 tonnes par hectare. Les revenus de la viticulture représentaient 40% du budget du pays.

Au cours de la période de développement intensif de la viticulture pendant les années 1970 à 1980, la sélection des cépages plantés s’est enrichie de variétés étrangères, d’Europe occidentale, de Moldavie, d’Ukraine, de Géorgie et d’Asie centrale

Les cépages locaux sont principalement cultivés dans de vieux vignobles situés dans d’anciennes colonies et fermes. On a également trouvé différents systèmes de culture, y compris des cultures suspendues et rampantes.

Cependant, avec les mesures de » lutte contre l’alcoolisme et l’ivresse » prises par Gorbatchev en 1985, la viticulture et la vinification ont été durement touchées. Plus de 130 000 hectares de vignobles productifs ont été détruits, 76 entreprises de production et 116 entreprises de transformation ont cessé leurs activités.

Gorbachev. Source: wikipedia.org

Après avoir recouvré son indépendance le 18 octobre 1991, la République d’Azerbaïdjan a entamé sa transformation vers une économie de marché. Les réserves de pétrole et de gaz naturel du pays ont été utilisées comme la principale source de financement pour les réformes. L’Azerbaïdjan donc a signé le « Contrat du siècle » en 1994 avec dix grandes entreprises pétrolières pour la prospection du sol azerbaidjanais.  Malgré ses ressources le pays a rencontré un certain nombre de difficultés dans sa transition : une baisse de la production, des niveaux élevés de chômage et de prix et, par conséquent, une récession économique dans toutes les républiques. Une autre série de problèmes était liée au manque de bases institutionnelles suffisantes pour passer à l’économie de marché.

À la fin de l’ère soviétique, 60% du budget de l’Azerbaïdjan provenait de l’agriculture. Aujourd’hui, plus de 70 % des recettes budgétaires de l’État proviennent du secteur pétrolier et gazier. Si le secteur de la viticulture pouvait retrouver son ancienne force, il pourrait être une alternative valable au secteur pétrolier en fournissant des revenus budgétaires. C’est pourquoi en 2002, la loi sur la « viticulture et l’œnologie « a été adoptée pour le développement de l’industrie viticole de 2012-2020″. La législation prévoyait la création de nouvelles plantations modernes, l’expansion des zones d’encépagement, l’achat de nouvelles technologies de vinification, la création de pépinières, le renforcement de l’appui scientifique et des ressources humaines pour la viticulture et de la vinification. Grâce à cette planification, la récolte a été de 151 000 tonnes en 2012, 157 100 tonnes en 2015, 167 600 en 2018, 201 800 tonnes en 2019 et 201 500 tonnes en 2020.  On est loin des 500 000 tonnes prévues par le plan en 2020. Il convient de noter que pendant cette période, la production a augmenté principalement en raison de la productivité.

Des statistiques précises sont difficiles mais aujourd’hui, il reste 16 100 ha de vignes dont environ 1 450 hectares pour les raisins de cuve et la production annuelle de vin oscille autour de 7 millions de litres. Actuellement, il existe près de 10 établissements vinicoles et vignobles produisant du vin en Azerbaïdjan. Le plus grand est Vinagro, créé en 2006. Il utilise les facilités de Goygol près de Ganja fondé en 1860 par des réfugiés allemands – Shwab.  Aujourd’hui, Goygol Wine Plant possède 525 hectares de vignes plantées en 2006-2008  avec des variétés de raisins indigènes et européennes.

Les exportations vers d’autres pays augmentent régulièrement en raison de la bonne qualité des produits viticoles azerbaïdjanais. Les principaux pays acheteurs sont la Russie et la Chine . Depuis la restauration de l’indépendance de l’Azerbaïdjan en 1991, les vins azerbaïdjanais ont remporté de nombreux prix lors de concours internationaux.

L’Azerbaïdjan a également commencé à ouvrir des centres de dégustation de vin à l’étranger pour promouvoir les vins nationaux, ce qui devrait donner un grand coup de pouce aux exportations. La première maison de commerce azerbaïdjanaise a ouvert ses portes en Biélorussie en 2017. D’autres ont depuis ouvert en Ukraine et en Chine et d’autres devraient ouvrir aux Émirats arabes unis, en Pologne, au Kazakhstan et en Russie.

En 2018, le « Programme d’État sur le développement de la viticulture en République d’Azerbaïdjan pour 2018-2025 » a été approuvé.

Et bien que le pays soit majoritairement musulman, la consommation de vin en Azerbaïdjan était d’environ 10 litres par habitant et par an.

CLIMAT

9 des 11 modèles climatiques de la classification climatique de Köppen se trouvent en Azerbaïdjan.

Les climats de steppe : semi-désertique et sèche couvrent les basses terres centrales du Kur jusqu’à 400 mètres (1 300 pieds), la zone caspienne de l’extrémité de la rivière Samur au golfe de Gizilagaj, les plaines du Nakhitchevan le long de la rivière Araz ( Araxe)et les vallées du Montagnes Talich en dessous de 1000 mètres (3 300 pieds). Les précipitations annuelles représentent 15 à 50 % de l’évaporation possible. Les hivers sont généralement frais (bien que froids dans les plaines de la rivière Araz le long et dans les vallées des montagnes Talich ). Les étés peuvent devenir très chauds, parfois plus de 40 °C (104 °F).

Climat semi-désertique et steppique :  sec avec hiver froid et climat chaud et sec.

Climat tempéré :  avec des hivers doux et secs, il couvre les collines du sud (en dessous de 1 000 mètres ou 3 300 pieds) du Grand Caucase, la vallée de Ganikh-Eyrichay entre 200 et 500 mètres (660 et 1 640 pieds) et les collines nord et est du Petit Caucase entre 400 et 1 500 mètres (1 300 et 4 900 pieds). Les précipitations annuelles représentent 50 à 100 % de l’évaporation possible dans cette zone climatique.

Un climat modérément chaud avec des étés secs :  couvre la région de Lankaran-Astara. Les précipitations annuelles représentent 100 à 150 % ou plus de l’évaporation possible. Les hivers sont frais, les étés sont chauds et secs et les automnes sont pluvieux. La période de mai à août est généralement sèche, nécessitant une irrigation artificielle.

Un climat avec des hivers froids et secs : qui couvre les collines du sud-est du Grand Caucase entre 1 000 et 2 700 mètres (3 300 et 8 900 pieds) et les régions montagneuses du Petit Caucase entre 1 400 et 2 700 mètres (4600 et 8900 pieds). Les précipitations annuelles représentent 75 à 100 % de l’évaporation possible. Les étés sont frais et l’hiver est doux.

Un climat froid avec des étés frais et secs: qui couvre les moyennes et hautes montagnes du Nakhchivan AR entre 1 000 et 3 000 mètres (3 300 et 9 800 pieds). Les précipitations annuelles représentent 50 à 100 % de l’évaporation possible. Les étés sont frais et l’hiver est suffisamment froid pour qu’il neige.

Un climat tempéré avec une répartition égale des précipitations: qui couvre les forêts montagneuses du sud entre 600 et 1 500 mètres (2 000 et 4 900 pieds) et les collines du nord-est du Grand Caucase entre 200 et 500 mètres (660 et 1 640 pieds). Les précipitations annuelles représentent 75 à 100 pour cent de l’évaporation possible dans les collines du sud et 50 à 100 pour cent dans les collines du nord-est. Les hivers sont frais, les étés chauds.

Un climat froid avec de fortes précipitations toute l’année: qui se produit dans les collines du sud du Grand Caucase entre 1 500 et 2 700 mètres (4 900 et 8 900 pieds), qui comprennent les zones forestières, subalpines et alpines. Les précipitations annuelles représentent plus de 150 à 200 % de l’évaporation possible. Les hivers sont froids, les étés frais.

La toundra alpine: qui couvre les régions du Grand et du Petit Caucase au-dessus de 2 700 mètres (8 900 pieds) et du Nakhitchevan au-dessus de 3 200 mètres (10 500 pieds). Les précipitations annuelles représentent plus de 100 à 200 % de l’évaporation possible. Les hivers et les étés sont froids. À certains endroits, la neige ne fond pas avant l’hiver suivant.

SOLS

Source: Researchgate.net

54,9% de la superficie du pays est couverte par les  terres agricoles ,12% par les forêts, 1,7%  par l’ eau,

Deux formes de paysage prédominent : les basses terres et les hautes terres. Environ 60% du territoire azerbaïdjanais est montagneux. L’altitude moyenne est de 400 mètres. L’altitude y oscille entre 26, 5 mètres (basses terres de la Caspienne) sous le niveau de la mer et 4 466 m d’altitude (sommet du Bazarduzu). La partie sud-est du Caucase appartient à l’Azerbaïdjan. Les montagnes sont principalement composées de dépôts de la période jurassique et crétacée, moins exposées à la dénudation. Le petit Caucase couvre la partie sud-ouest et ouest de la République et a une faible altitude, il se compose de crêtes et de prairies et d’un territoire montagneux avec une structure compliquée. Le Petit Caucase s’est formé à partir de solides du Jurassique et du Crétacé. La vallée de Kura-Araz, où des d’artefacts viticoles vieux de 7 500 ans ont été découverts couvre le territoire entre le Grand et le Petit Caucase et les montagnes Taish, elle occupe la partie centrale de la République et c’est est la plus grande plaine inter-montagneuse du Caucase du Sud. Les basses terres entre les rivières Kura et Araz sont divisées en 5 vallées : la vallée de Mughan, la vallée de Mil, la vallée de Karabakh, la vallée de Shirvan et la vallée de Salyan. La vallée de Samur-Devechi située au nord de la péninsule d’Absheron, au bord de la mer Caspienne est basée sur la plaine en pente de Qusar. La bande étroite des basses terres de Lankaran est située au sud de la péninsule d’Absheron le long des pentes des montagnes de Talych. La majeure partie du territoire des basses terres est située sous le niveau de la mer. La viticulture se concentre dans la vallée sur des sols châtains carbonatés appelés kastanozems.  

RÉGIONS VITICOLES

Le pays est découpé en 10 régions viticoles non officielles (le pays n’a pas d’Indications Géographiques) comme suit. À l’intérieur de ces grandes régions viticoles, il existe de nombreuses sous-régions. Pour en savoir plus sur les régions viticoles de l’Azerbaïdjan, cliquez sur le lien suivant: AZERBAÏDJAN RÉGIONS VITICOLES

Source: https://azerbaijanwine.com/

CÉPAGES

Les pays, en tant que l’un des pays fondateurs de la viticulture domestiquée possède de nombreux cépages autochtones mais qui sont assez peu cultivés. Le cépage principal est le rkatsiteli, un cépage géorgien qui représente plus d’un tiers de l’encépagement du pays. On trouve aussi des cépages internationaux comme le pinot noir et le cabernet sauvignon. Pour en savoir plus sur les cépages de l’Azerbaïdjan, cliquez sur le lien suivant : AZERBAÏDJAN CÉPAGES

LÉGISLATION ET RÈGLEMENTATION

Depuis octobre 2001, le pays possède une législation sur les vins qui établit les bases juridiques de la viticulture et de la vinification du pays. Il n’existe pas d’Indication Géographiques en Azerbaïdjan. Pour en savoir plus sur la législation du pays, cliquez sur le lien suivant :AZERBAÏDJAN LÉGISLATION ET RÈGLEMENTATION