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CANADA

DESCRIPTION DU PAYS

Drapeau national du Canada
Drapeau national du Canada SOURCE: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Flag_of_Canada_(Pantone).svg
Ottawa, Canada. SOURCE: https://pixabay.com/photos/canada-ottawa-architecture-panorama-1607114/

LE CANADA VU D’AILLEURS

Le Canada est le 2ième pays le plus étendu du monde, son sous-sol regorge d’énormes réserves de ressources naturelles, des combustibles, charbon, gaz, pétrole, ( 3ième mondial), presque tous les minerais (10 % du PNB) dont le nickel, et des ressources halieutiques vu la longueur des côtes. Exporte aussi du blé, du sirop d’érable et des patins à glace….
Mais aussi du blé dur boulghour dont il est le plus grand producteur et exportateur mondial. Cette variété convient parfaitement à la fabrication des pâtes alimentaires, couscous et boulghour.

10ième puissance économique et membre du G7, son économie est très liée à celle du puissant voisin du sud avec qui il est associé par l’accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) de 1994.
Des grandes entreprises canadiennes sont présentes dans les secteurs des minerais, de l’industrie des transports – les métros parisiens roulent Bombardier, firme qui est aussi présente dans l’aéronautique-
Le secteur canadien du tourisme joue un rôle important dans l’économie du pays. En 2019, il comptait 1,8 million d’emplois directs et indirects dans tout le pays. Étant donné leur proximité et la longue frontière commune qu’ils partagent avec le Canada, les États Unis sont de loin la source la plus importante de touristes étrangers.

Il est un des membres fondateurs de l’OTAN en 1949 dans le climat de Guerre Froide qui s’est installé clairement en 1948 en Europe et en 1949 en Asie.
Le Canada est une monarchie constitutionnelle dont le souverain est la reine d’Angleterre.

La France et le Canada ont des relations anciennes et particulières. Connaissons-nous le pays de nos « cousins d’Amérique » ? Rappelons que 40 000 les soldats canadiens sont venus mourir en Europe en 14-18, et 8 000 en 39-45, ils furent aussi en Corée. Moins terrible, De Gaulle déclencha l’ire du gouvernement canadien, lors d’un voyage en juillet 1967, avec sa déclaration qui encourageait l’indépendantisme : « Vive le Québec libre »

Les Français croient souvent que les Canadiens parlent français, puisque ce territoire fut conquis et colonisé à partir des voyages de Cartier et Champlain et disputé avec les Britanniques. Or le Québec ne compte que 8,4 M parmi les 37,9 M d’habitants du pays et les Canadiens parlent plutôt anglais, comme leur voisin du sud. Cependant les francophones de la « Belle Province », que nous reconnaissons à leur accent, (dans une chaîne de télé en France, une série québécoises fut sous-titrée) sont beaucoup plus vigilants que nous les Français, ils n’adoptent pas systématiquement tout le franglish à la mode dans l’hexagone. https://www.je-parle-quebecois.com/lexique.html

Le Canada est une terre d’immigration ancienne (les pêcheurs basques) et récente où le multiculturalisme a droit de cité. Les collégiens d’origine sikh ont le droit de porter à l’école le kirpan (poignard traditionnel), discrètement. Et les policiers le turban. Les nouveaux immigrants sont d’abord Chinois, Indiens, Philippins…L’immigration est encadrée, les candidats doivent répondre à des critères précis : niveau d’éducation, capacité linguistique, expérience professionnelle, âge, emploi réservé, capacité d’adaptation.

N’oublions pas que la France règne encore sur un « confetti- très froid- de l’Empire » : le minuscule archipel de St Pierre et Miquelon, 6 000 habitants.

De nombreux Canadiens sont célèbres : Alexander Graham Bell, fondateur d’ATT et Marshall Mac Luhan qui connut un succès considérable dans les années 1960, théoricien des médias (l’inventeur de concepts : « le village global », « Le média est le message ». Dès 1967, Mac Luhan est conscient, bien avant l’apparition du premier ordinateur personnel, des dangers que posent les bases de données informatiques — qui n’oublient et ne pardonnent rien — et de la surveillance qu’elles rendent possible sur la vie des citoyens « du berceau jusqu’au tombeau ».
Et puis des chanteurs (Neil Young, Léonard Cohen ), des flopées d’acteurs de cinéma à Hollywood, des joueurs de hockey…

Leonard Cohen, Français : Leonard Cohen, durant le concert donné à Genève dans le cadre de sa tournée de 2008. https://commons.wikimedia.org/

CANADA: LA QINTESSENCE

Le Canada est le 2ème pays le plus étendu du monde, son sous-sol regorge d’énormes réserves de ressources naturelles: des combustibles: charbon, gaz, pétrole, (3ème mondial), presque tous les minerais ( 10 % du PNB) dont le nickel, et halieutiques vu la longueur des côtes.
Exporte aussi le blé, du bois…et du sirop d’érable et des patins à glace….
10ème puissance économique et membre du G7, son économie est très liée à celle du puissant voisin du sud avec qui il est associé par l’accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) de 1994. Il appartient à l’OTAN.
Des grandes entreprises sont présentes dans les secteurs des minerais, de l’industrie, des transports – les métros parisiens roulent Bombardier, firme qui est aussi présente dans l’aéronautique-.
Le Canada est une monarchie constitutionnelle dont le souverain est la reine d’Angleterre.
La France et le Canada ont des relations anciennes et particulières. Connaissons-nous le pays de nos « cousins d’Amérique » ?
Rappelons que 40 000 soldats canadiens sont morts en Europe en 14-18, et 8 000 en 39-55, ils furent aussi en Corée. Moins terrible, De Gaulle déclencha l’ire du gouvernement canadien, lors d’ un voyage en juillet 1967, avec sa déclaration qui encourageait l’indépendantisme « Vive le Québec libre »
Nous croyons en général que les Canadiens parlent français, puisque ce territoire fut conquis et colonisé à partir des voyages de Cartier et Champlain et disputé avec les Britanniques. Or le Québec compte 8.4 M parmi les 37,9 M d’habitants du pays et les Canadiens parlent plutôt anglais, comme leur voisin du sud. Cependant les francophones de la «Belle Province», que nous reconnaissons à leur accent, ( dans une chaîne de télé en France, une série québécoises fut sous-titrée ) sont beaucoup plus vigilants que nous les Français, ils n’adoptent pas systématiquement tout le franglish à la mode.
https://www.je-parle-quebecois.com/lexique.html

Le Canada est une terre d’immigration ancienne ( les pêcheurs basques) et récente où le multiculturalisme a droit de cité. Les collégiens d’origine sikh ont le droit de porter à l’école le kirpan ( poignard traditionnel), discrètement. Et les policiers le turban. Les nouveaux immigrants sont d’abord Chinois, Indiens, Philippins..

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N’oublions pas que la France règne encore sur un «confetti- très froid- de l’Empire»: le minuscule archipel de St Pierre et Miquelon, 6 000 habitants.Le Canada a donné au monde deux des trois plus grands auteurs compositeurs interprètes en langue anglaise des cinquante dernières années, Leonard Cohen et Neil Young. Le troisième est aujourd’hui un prix Nobel de Littérature.

LE CANADA VITICOLE

Le Canada est divisé en dix provinces et trois territoires. Chaque province a un système de gouvernement local différent qui peut comprendre des juridictions de niveau supérieur ou rurales telles que les comtés, les districts municipaux, les municipalités régionales, les districts régionaux ou les municipalités régionales de comté. Ces divisions sont ensuite divisées en juridictions de niveau inférieur ou urbaines telles que les villes, les villages, les cantons et les paroisses. Les villes du Québec sont subdivisées en arrondissements (semblables aux comtés), tandis qu’à l’extérieur du Québec, les villes sont divisées en secteurs. Source: Wikipedia.org

PRÉSENTATION DU PAYS

On produit du vin dans 10 des provinces du Canada à l’exception de l’Alberta, de Saskatchewan et Manitoba. L’encépagement total est de 10 700 hectares mais Il est par contre difficile de savoir quel est le nombre exact de domaines car les producteurs qui élaborent des vins avec des fruits sont aussi classés comme domaines. On estime entre 650 et 700 domaines dans tout le pays et la Colombie Britannique à elleseule en possède environ 250.
Le Canada a produit 56,2 millions de litres de vin dont 62% proviennent de l’Ontario. La deuxième province productrice de vin en importance, la Colombie-Britannique, représente 33% de la production de vin du pays.
Plus particulièrement, le Canada est le plus grand producteur de vin de glace au monde. Il produit un volume de vin de glace plus important que tous les autres pays réunis.
Les vins élaborés avec du raisin de vignes canadiennes constituent moins de la moitié des vins vendus sous le label Canada car sont assemblés avec des moûts qui viennent d’autres pays comme le Chili, l‘Australie ou la France et qui deviennent canadiens dès leur arrivée dans le pays. On estime qu’entre 75% des vins vendus en Ontario sous le label Canada sont des assemblages de vins. Le marché des vins génère 9 milliards (5,8 milliards) de dollars de revenus et emploie 37 000 personnes.
La consommation de vin est 24 litres par habitant au Québec, 18 litres en Colombie-Britannique et 14 litres en Ontario.

SOURCE: Photographed by Wilfredor in Musée national des beaux-arts du Québec. Wikimedia.org

HISTOIRE

Si le Canada est un jeune pays viticole, c’est peut-être ici que les premières expériences d’élaboration du vin commencèrent quand l’explorateur Leif Ericksson, un explorateur islandais foula le sol de ce qui allait devenir le Canada vers l’an mille après Jésus-Christ. L’abondance de vigne sauvage l’amena à appeler ce territoire Vineland. Avec à bord un membre d’équipage d’une région viticole allemande, il n’est pas impossible qu’ils essayèrent de faire du vin.
Cinq cents ans plus tard, ce fut le tour de Jacques Cartier de remonter le Saint-Laurent en 1535, il trouva, comme Eriksson de la vigne sauvage en abondance et il nomma l’île Bacchus avant de la renommer l’île d’Orléans en l’honneur du fils du roi et les premiers vins furent élaborés pour les offices religieux à partir de Vitis riparia et Vitis lambrusca quand le vin français vint à manquer mais leur qualité était si médiocre qu’ils n’intéressèrent personne jusqu’en 1811. Avant cette date, il n’existe aucune évidence qu’il ait eu une viticulture organisée dans la partie est du Canada et le côte ouest n’avait pas encore été colonisée et l’on sait que le peuple autochtone n’était pas consommateur d’alcool

SOURCE: Enciclopedie libre de: https://alchetron.com/

À cette date, John Schiller, un soldat allemand qui avait été en mission dans la région de l’Ontario en 1784 acquit 160 hectares qu’il décida d’encépager avec des hybrides venus de Pennsylvanie et on lui doit la paternité du vin canadien même si les historiens émettent des réserves car Schiller mourut en 1816.
Les documents historiques manquent cruellement et on ne sait pas ce qui se passa pendant une cinquantaine d’années jusqu’à ce qu’en 1860, les premiers vignobles soient plantés en Colombie-Britannique par le Père Charles Pandosy, un natif de la Provence qui établit un vignoble à la mission d’Oblate à Kelowna dans la vallée d’Okanagan. mais il fallut attendre 1925 pour que Charles Casoso établisse le premier domaine viticole à Kelowna. Alors que le Père plantait ses premières vignes, une activité commerciale existait déjà en Ontario sur une petite échelle non seulement avec des raisins de variétés hybrides mais aussi avec des fruits. Ce fut l’île Pelée en Ontario qui fit l’objet d’un intérêt tout particulier des viticulteurs car ses conditions climatiques plus chaudes facilitaient la maturation des raisins. À la fin du 19e siècle l’industrie viticole était en marche, en dépit de conditions climatiques peu favorables à la viticulture et un fort mouvement de tempérance qui amènera quelques années plus tard la Prohibition. Le recensement de 1891 indique qu’il y avait 28 exploitations viticoles principalement sur la rive nord du Lac Erié qui élaboraient du vin soit avec les variétés sauvages locales soit avec les hybrides plus prolifiques comme: isabella, delaware, catawba, niagara, elvira et concord.

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SOURCE: Domaine Pubic

À cette date, on ne recensait aucune activité viticole en Colombie-Britannique, au Québec ou dans les provinces atlantiques. La piètre qualité des vins poussa les exploitations à muter les vins, si bien qu’à la fin du 19e siècle, la grande majorité des vins était des vins fortifiés.
De 1916 à 1919, le pays succomba à la Prohibition, qui certes dura moins longtemps qu’aux États-Unis mais, quand elle fut abandonnée, le pays retourna à ce qu’il savait faire de mieux: la bière et les alcools forts. La fin de la Prohibition vit l’établissement dans chaque province d’organismes de contrôle de la vente des alcools: Le «British Columbia Liquor Board», «The Liquor Control Board of Ontario, LCBO» et la Commission des Liqueurs du Québec, aujourd’hui Société des Alcools du Québec. Le LCBO fut le premier à établir une réglementation qui, même s’il elle n’était pas drastique, poussa de nombreux petits producteurs à la faillite et mena à une consolidation de l’industrie viticole en Ontario si bien qu’en début des années 1930, il n’existait plus que 8 domaines viticoles dans la province. Pendant quarante ans, rien ne changea jusqu’à l’arrivée de Donald Ziraldo (qui plus tard fonda Inniskillin) qui obtint une licence pour produire 2250 litres de gamay. Mais pendant ces quarante années d’apparente inactivité, une petite révolution silencieuse était en marche: le remplacement des hybrides par des Vitis Vinifera. On le doit au chimiste œnologue, Bright qui, à partir de 1934, lança un vaste programme de développement de la viticulture et de l’élaboration du vin au Canada qui allait transformer l’industrie viticole canadienne. Un changement similaire était aussi en marche en Colombie-Britannique sous l’égide d’Helmut Becker, un universitaire du prestigieux Institut viticole de Geisenheim en Allemagne.

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DONALD ZIRALDO. SOURCE: @User:Vpiotrowska – Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=28875388

Alors que l’industrie viticole se mettait en ordre de bataille pour faire face aux nouvelles conditions du marché, l’Ontario prit en 1972 une décision catastrophique. Confrontés à une toute petite récolte, les producteurs persuadèrent les autorités viticoles de la Province de leur laisser importer du vin, principalement élaboré avec des hybrides, pour l’assembler aux vins canadiens jusqu’à concurrence de 25%, pratique encore en usage aujourd’hui. En Nouvelle-Écosse sur la côte Est, le Californien Roder Dial développait un hybride, l’Acadie adapté à la région et nommé en l’honneur des émigrants français qui colonisèrent la Nouvelle-Écosse dans les années 1600 et qui furent expulsés par les Britanniques et dont la plupart s’exilèrent dans le sud des États-Unis où le terme Acadien devint Cajun. C’est entre 1970 et 1980 que l’industrie viticole du Québec se développa avec des hybrides, en particulier avec le seyval blanc qui représente trois quarts de la production, si bien qu’en 1984, il y avait 90 petits domaines familiaux majoritairement sur les rives du Saint Laurent.

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LES CAJUNS. SOURCE:http://maisondelacadie.com/la-louisiane-les-cajuns/

Mais l’accord de libre-échange conclu avec le États-Unis allait changer la donne et l’industrie canadienne fit face à un tsunami de vins californiens bon marché et meilleurs. Cette invasion étrangère allait précipiter une restructuration de l’industrie viticole avec l’arrachage de milliers d’hectares d’hybrides en Ontario et en Colombie Britannique. Pour compenser le manque de volume créé par la réduction du vignoble, les autorités, en particulier en Ontario autorisèrent jusqu’à 70% de vins étrangers dans les vins canadiens et en 1993, compte tenu d’une faible récolte, ce pourcentage passa à 90%. Le pourcentage est aujourd’hui revenu à 25%. Pour mieux faire face à la concurrence, la VQA, Wine Quality Alliance fut créé en Ontario et «British Columbia Wine Authority» fut créé en Colombie-Britannique. Ces organismes d’abord basés sur le volontariat deviendront loi en 1999 pour l’Ontario et en 2005 pour la Colombie-Britannique.
C’est l’élaboration du vin de glace qui allait mettre le Canada sur la carte des grands pays viticoles. Le premier vin de glace fut produit en 1973, paradoxalement en Colombie-Britannique, par un immigrant d’origine allemande, Walter Heinle. La production s’est ensuite développée en Ontario où les conditions hivernales sont plus propices mais il faudra attendre 1984 pour voir le premier vin de glace de l’Ontario sur le marché. Et ce n’est qu’ en 1991 que le vin de glace acquit ses lettres de noblesse quand le domaine Inniskillin reporta avec son vin de glace l’illustre Grand Prix d’Honneur au salon du vin de Bordeaux.

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CLIMAT ET SOLS

Dans un pays aussi vaste, il est bien difficile de généraliser. L’Ontario a un climat de type continental, les saisons étant très marquées. En été, les températures peuvent monter, dépasser les 30ºC et, en hiver, descendre à – 25ºC, et les chutes de neige sont fréquentes et parfois abondantes. Au printemps et en automne, les journées ensoleillées font place aux journées de pluie. Les précipitations moyennes sont de 400 mm par an.
La Colombie-Britannique possède un climat continental méditerranéen froid avec des étés secs. Sur l’année, la température moyenne en Colombie-Britannique est de 13.1°C et les précipitations sont en moyenne de 450 mm. Cela se reflète dans les vins et la Colombie-Britannique offre des vins plus marqués par le côté solaire alors que l’Ontario donne des vins plus marqués par l’acidité et la minéralité.
Le Québec a un climat continental extrême avec des hivers très froids avec des extrêmes qui peuvent atteindre (-40°C) et des étés très chauds (+ 35°C). C’est pourquoi on trouve des hybrides résistants au froid.
La Nouvelle-Écosse possède un climat continental humide sans saison sèche sur l’année, la température moyenne en Nouvelle-Ecosse est de 6.9°C et les précipitations sont en moyenne de 1164.9 mm. La majorité de l’encépagement est en hybrides en particulier avec l’Acadie.
Si les climats sont difficile à généraliser, les sols les sont encore plus. Les meilleurs vignobles de vallée d’Okanagan et de Similkameen sont principalement plantés sur des sols loameux.
La nature des sols de l’Ontario est marqué par l’empreinte glaciaire de la région Il y a des milliers d’années, les glaciers se sont lentement déplacés vers le nord à travers la région, raclant la surface de la terre et laissant derrière eux de riches dépôts d’argile, de limon, de sable et de gravier.
Pour les deux autres régions viticoles du Canada, les sols ont une influence moins marquée que les climats sur la qualité des vins mais ce sont essentiellement des sols de nature alluvionnaire.

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VIGNOBLE DE L’ONTARIO EN HIVER. SOURCE:https://www.vqaontario.ca/

CÉPAGES

Les principaux cépages sont: riesling (en vin sec et pour les vins de glace), chardonnay, vidal blanc (en vins secs et pour les vins de glace), pinot gris, sauvignon blanc, gewurztraminer pour les blancs et pour les rouges: cabernet franc, merlot, cabernet sauvignon qui peuvent être assemblés pour produire des vins connus sous le nom de Meritage. Le cabernet franc est aussi utilisé pour élaborer des vins de glace. On y trouve aussi du baco noir, un hybride plein arôme utilisé pour les vins de table secs qui est presque uniques à l’ Ontario. Il présente généralement des saveurs épicées, de coriandre et de cassis et peut produire de grands vins rouges terreux. le pinot noir et gamay noir sont aussi bien représentés. Les cépages du Quebec sont majoritairement des hybrides. Pour plus de détails sur les cépages canadien cliquez sur le lien suivant: CÉPAGES: CANADA (DESCRIPTION)

RÉGIONS VITICOLES

Il existe de la viticulture dans 10 provinces du Canada mais on recense quatre grandes zones viticoles dans les provinces de la Colombie-Britannique, de l’Ontario,du Québec et de la Nouvelle-Écosse qui ont toutes des législations viticoles officielles.
L’Ontario avec 6 000 hectares de vignes possède une superficie d’encépagement plus importante de la Colombie-Britannique qui n’en compte que 4 500 hectares. Le Québec en possède 800 hectares et la Nouvelle-Écosse 400 hectares. La Nouvelle-Écosse est souvent classée avec les provinces Atlantiques qui sont aussi des régions viticoles mineures non réglementées. Seules les provinces d’Ontario de la Colombie-Britannique possèdent des régions délimitées officiellement qui sont soit désignées soit sous le nom de «Geographical Indications» (GI), soit «Designated Viricultural» Area DVA ou soit Appellations of Origin. Il existe un total de 29 DVA au Canada dont 17 dans la province de l’Ontario et 15 dans la province de la Colombie-Britannique (Juin 2020). Le Québec possède une Indication d’Origine Protégée (IGP) et la Nouvelle-Écosse, 3 appellations qui réglementent ses vins. Pour consulter le détail des régions viticoles, cliquez sur le lien suivant: RÉGIONS VITICOLES: CANADA (DESCRIPTION)

LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION

aIl n’existe pas de législation nationale pour les vins et chaque province à sa propre réglementation. La Colombie-Britannique et l’Ontario semblent avoir certaines difficultés à décider si leurs appellations sont des « Geographical Indications » ou des « Designated Viticultural Areas ». Le Québec semble calquer sa législation sur la législation viticole européenne et la Nouvelle-Écosse a sa propre réglementation qui est très ambiguë. Pour consulter le détail des législations et réglementations des vins canadiens, cliquez sur le lien suivant: LÉGISLATIONS ET RÉGLEMENTATIONS: CANADA (DESCRIPTION)

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