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ESTONIE

DESCRIPTION DU PAYS

Source: wikipedia.org

Tallinn, la capitale. Source: wikipedia.org

L’ESTONIE VUE D’AILLEURS

  L’Estonie est un petit pays : 45 227 km². Trois produits le résumeraient ?  L’ambre, le kama et la tourbe ? Mais il faudrait ajouter un ordinateur.

                C’est l’un des pays les moins peuplés de l’UE (1,3 million) d’hab) et il est le plus prospère. Situé en Europe du Nord au bord de la Baltique ; il appartient à l’ensemble géopolitique des pays baltes. A l’est la Russie, au sud la Lettonie ; à l’ouest la mer Baltique le sépare de la Suède, au nord il borde le golfe de Finlande (à 3 heures d’Helsinki, 14 traversées quotidiennes des 89 km). La capitale, Tallinn   est au nord, la seconde ville, Tartu, reste le siège historique de sa principale université et de plusieurs institutions nationales.

Tartu. By A.Savin – Own work, FAL, https://commons.wikimedia.org/

10 % du territoire est composé d’un archipel de plus de 1 500 petites îles dans la Baltique, les deux plus grandes sont Hiiumaa et Saaremaa.

               C’est un pays qui paraît ingrat, fait de terres basses marécageuses avec des inondations au printemps, il culmine à 317 m au sud-est au Suur Munamagi. Peu de cultures agricoles permanentes, 48 % du pays sont couverts de bois et forêts, de la taïga, et 13 % de marais à tourbe ; plus de 1 400 lacs dont Le lac Peïpous, quatrième plus grand lac d’Europe, gelé en hiver quatre mois et navigable pendant les huit autres mois. L’été il est propice à la baignade.

                À l’issue de la dernière ère glaciaire, les premiers occupants, nomades, arrivent vers 8 500 av. J.-C. ; les Finno-Ougriens, dont descend la majorité des Estoniens contemporains, arrivent dans la région vers le IV° millénaire av. J.-C. amorçant une activité agricole et l’élevage ; ils sont la majorité de la population jusqu’au XI° siècle.  La langue finno-ougrienne s’impose sur le territoire de l’Estonie, au nord et sur la côte. Aujourd’hui l’estonien est parlé par environ 1 million, dont la très grande majorité vit en Estonie. Avec le finnois ce sont des langues fenniques et elles sont langues officielles dans leurs pays ; la Finlande est le pays frère de l’Estonie.

             Au XII° siècle, sur les rives sud de la mer Baltique : une des dernières contrées païennes d’Europe est conquise, colonisée, convertie au christianisme par des chevaliers allemands. Pendant près de sept cents ans, le peuple autochtone, dominé socialement, vit sous le contrôle et l’influence permanente de la noblesse germanique venue du Nord de l’Allemagne et des pays scandinaves, princes évêques et moines-soldats. Deux classes de population biendistinctes, d’une part la minorité d’origine allemande constitue l’élite politique, militaire, religieuse, intellectuelle et monopolise le commerce et la propriété foncière, d’autre part les paysans, païens au départ, autochtones finno-ougriens, réduits au servage, voire à l’esclavage, pendant près de sept siècles. Au début du XVIe siècle le pays opta pour le luthéranisme.

En parallèle, l’Estonie au centre de convoitises, de la lutte permanente des puissances voisines pour le contrôle de cet emplacement stratégique (Chevaliers Teutoniques d’origine allemande, Suède, Danemark, Empire russe, Pologne) est  annexée par la Suède en 1595 et par la Russie en 1710.

              La ségrégation sociale maintenue par les seigneurs allemands permit aux Estoniens de conserver une endogamie culturelle ; la classe moyenne commença à se former et à partir du XIX° une volonté d’émancipation s’affirma culturellement (le réveil national), puis politiquement. Les premiers périodiques et ouvrages de fiction en estonien furent publiés avec la standardisation de la langue, basée notamment sur les dialectes du Nord de l’Estonie. Les peuples du Sud-Est eux, ont pu garder leurs particularités culturelles, notamment les Setos, ainsi que les habitants des îles de l’Ouest du pays. À la fin XIX° la langue estonienne commença à se substituer à l’allemand comme langue véhiculaire, qui devint la langue de l’Etat en 1919. Au début du XX° siècle apparurent les premiers partis politiques estoniens dont les revendications sont modestes : une autonomie limitée et l’égalité de statut avec les germanophones qui conservent une grande partie des pouvoirs.

                      L’Estonie (qui devait être annexée par le Reich) devient un Etat souverain de 1920 à 1940 après la défaite allemande, tout comme la Finlande voisine ; c’est la première indépendance, les terres agricoles encore détenues par la noblesse germanophone sont redistribuées aux paysans, un régime parlementaire est instauré, qui se muera en 1934 en régime semi-autoritaire.  

                     En 1940 l’Estonie et les voisins baltes sont occupés par l’URSS, suite au Pacte germano-soviétique d’août 1939, finalement le territoire est envahi par les troupes nazies en 1941. La Wehrmacht est accueillie en libératrice par la population après un an de terreur exercée par le NKVD et l’Armée Rouge. Les habitants se divisent : de nombreux Estoniens se mettent au service de l’occupant nazi, plusieurs dizaines de milliers d’Estoniens sont recrutés dans les Waffen-SS et la Wehrmacht ou dans la police auxiliaire estonienne. Les Germano-Baltes quittent en masse le pays pour répondre à l’appel des autorités nazies. La suite est effroyable, des dizaines de milliers de morts victimes des nazis et de leurs supplétifs estoniens. Entre 35 000 et 125 000 (?) personnes (Juifs, Roms, Estoniens, prisonniers de guerre soviétiques) meurent dans les camps de concentration nazis établis en Estonie ou exécutés. Mais plusieurs milliers d’habitants finno-ougriens, classés comme inférieurs dans la hiérarchie raciste des nazis confrontés à  la cruauté des occupants rejoignent la résistance anti-allemande.

                     En 1944 après la défaite allemande, l’URSS reprend le contrôle de l’Estonie qui devient une des 15 républiques socialistes soviétiques , non reconnue par le bloc de l’Ouest qui soutient le gouvernement en exil, notamment pendant la Guerre Froide. Les collaborateurs (dont beaucoup de criminels de guerre) fuient pour éviter leurs procès. La société et l’économie sont profondément transformées depuis Moscou : installation de nombreuses industries, nationalisation de l’agriculture, installation d’une forte minorité russe. Quelque 13 000 Estoniens sont déportés par les Soviétiques dont seule une minorité survivra dans les établissements du Goulag.  Et dans la ville de Narva, ville-frontière, plus de 90 % de la population est d’origine russe. Avec l’implosion de l’URSS, Le pays devint indépendant en 1991, il récupèra alors ses institutions d’avant-guerre et redevint une république.               

          Le petit territoire est relativement riche en ressources minérales. Les tourbières en occupent presque un quart, jusqu’à près de 17 mètres d’épaisseur. La tourbe est principalement utilisée pour la production d’énergie et pour l’horticulture, 3e ou 4e rang des exportateurs dans le monde. (voir les tourbières dans Google Earth ). On y trouve les plus grands gisements de phosphorite d’Europe (accumulation de coquillages et de détritus de brachiopodes).  Le schiste bitumineux kukersite, est la plus importante ressource minérale dont environ 80 % sont utilisés dans les centrales électriques et 20 % dans l’industrie chimique. L’argilite de graptolite est un schiste d’alun qui contient une vingtaine d’éléments utiles…Bois, papier et dérivés représentent 18 % des exportations totales.

           Et puis, au milieu des années 1990, une inspiration… qui va devenir féconde ? Le gouvernement  lance la stratégie du « bond du tigre », l’Estonie devient  « le pays numérique », la société numérique la plus avancée du monde, pariant sur l’essor des nouvelles technologies de l’information, consécutives à l’arrivée d’Internet : déploiement des infrastructures informatiques, encouragement à l’utilisation du Web, formation de la population au numérique dès 1997, carte d’identité numérique, vote électronique, E-résidence en 2014, simplification des démarches administratives, création d’entreprises de l’économie numérique, avec notamment neuf licornes d’origine estonienne dont Skype. C’est grâce, entre autres, à cette stratégie,  que l’Estonie est aujourd’hui un pays développé, son économie a connu l’une des croissances les plus rapides de l’UE qu’elle a rejoint en 2004. Avec des résultats favorables en termes de liberté économique, libertés civiles, enseignement, liberté de la presse, soins de santé universels, enseignement public gratuit et de qualité. Un paradis ?

           Le pays possède un trésor rare offert par la géologie, l’ambre, la résine sécrétée par un conifère il y a 30 ou 45 millions d’années qui  s’est transformée et solidifiée, la mer Baltique  en constituant le plus important gisement du monde. Cette partie de l’Europe, à l’Eocène était recouverte par une forêt, laquelle a été engloutie par les eaux. La résine fossilisée se présente sous forme de cailloux, le plus souvent transparents, jaunes et orangés, avec parfois des inclusions de plantes ou d’insectes. Objet d’échanges   depuis des millénaires, Pline l’Ancien parlait déjà de cette tribu du Nord « qui s’étonnait elle-même du prix auquel elle vendait cette matière qu’elle tenait de sa mer ». Aujourd’hui d’innombrables bijoux sont en ambre. Et une légende urbaine a proliféré dans de nombreux pays : les colliers d’ambre protégeraient les bébés des douleurs dues aux dents qui poussent. Hélas ou tant mieux, aucune étude scientifique n’a démontré leur l’efficacité. Mais en plus, il est avéré qu’ils ont entraîné la mort de bébés par étranglement ou étouffement par inhalation des perles.

L’ambre.Source: Par Didier Desouens — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/

          L’un des aliments les plus célèbres d’Estonie est une poudre de céréales pour boissons et desserts appelée kama.

Depuis 1949, dans le climat de la Guerre Froide, le Danemark et la Norvège   contrôlaient l’accès de l’URSS à la mer libre par la surveillance des détroits. L’Estonie devint membre de l’OTAN en mars 2004 avec ses voisins du sud Lettonie et Lituanie.  Depuis le début de la guerre en Ukraine, choisirent d’adhérer Finlande(2023) et Suède( 2024), de devenir membres de la super organisation politico-militaire néé en 1949.. .Comme quoi, s’il était besoin de s’en rappeler, ce sont bien les Etats-Unis qui ont gagné la Guerre Froide ?

PRÉSENTATION DU PAYS VITICOLE

L’Estonie, le plus septentrional des trois pays baltes, se situe entre 57o 3’ et 59o 5’ de latitude. La viticulture est peut-êtres apparue dès le XIIIe siècle durant les « Croisades baltes » mais son essor est très récent, il date du début du XX° siècle.  Selon le Conseil des registres et de l’information agricoles (PRIA), en 2021, la vigne était cultivée sur environ 11 hectares en Estonie, mais on estime que cette superficie pourrait être plus étendue. On ne connaît pas la superficie des vignes de cuve, mais 42 vins issus de raisins d’origine estonienne sont inscrits au registre des alcools. Les prix des vins produits en Estonie sont d’environ 12 € à 16 € la bouteille de 750 ml.

En 2021, l’Estonie a importé pour 84,28 millions d’Euros de vin principalement de : France (23,8 M), Italie (19,95 M), Espagne (9,25 M), Allemagne (6,15 M) et Lettonie (3,6 M).

L’Estonie en 2021 a réexporté une partie des vins importés pour un montant   de 22,2 millions d’Euros vers la Finlande (6,2 M), la Russie (5 M), la Lituanie (4,83 M), la Lettonie (4,57 M) et le Royaume-Uni (509 000 Euros).

La consommation de vin par habitant a atteint 14 litres en 2020 en Estonie, selon Faostat. En 2021, les résidents estoniens ont consommé en moyenne 11,1 litres d’alcool pur, dont la plus grande part (près de 60 %) était des boissons alcoolisées légères. La Vodka est le spiritueux favori dans le pays.

HISTOIRE

Source: wikipedia.org

Le début de la viticulture pourrait dater des Croisades Baltes (1200-1227), menées sur le territoire par l’ordre religieux-militaire teutonique, les chevaliers Porte-Glaive qui réalisèrent la conquête du pays dont les habitants furent convertis à la religion chrétienne. L’État dominé conjointement par des princes-évêques et l’ordre des moines soldats se constitua sur le territoire correspondant à l’Estonie et à la Lettonie modernes.  Le vin nécessaire pour la messe a probablement été élaboré sur le territoire estonien même si la documentation manque cruellement pour étayer cette assertion. Il existe en effet des preuves de viticulture et de production de vin sur le territoire de deux autres pays Baltes, la Lituanie et la Lettonie. Cette période correspond à l’Optimum climatique ( un réchauffement) qui a permis à la viticulture de se développer vers le nord de l’Europe, où elle est attestée sur la colline de Sabile au nord de la Lettonie (57o N). Plusieurs châteaux-forteresse furent construits à partir de cette époque dans le pays : Narva, Kuressaare, Rakvere, Haapsalu et Vastseliina. Les origines de Tallinn (59o 45’), aujourd’hui la capitale, remontent au XIIIe siècle, lorsqu’un château y fut construit par les chevaliers croisés de l’Ordre Teutonique. Il est hautement probable que la viticulture se soit implantée tôt et que du vin ait été produit car la viticulture s’était déployée dans le nord de l’Europe avec les croisés baltes. Le site de Tallinn est particulièrement intéressant pour la viticulture. La ville se situe sur une colline où donc le rayonnement solaire est plus intense que sur le plat. De plus, le sol est calcareux, et c’est le graal pour la viticulture.   

Source: wikipedia.org

Mais la viticulture périclita dans le nord de l’Europe avec le Petit Âge Glaciaire entre 1400 et 1600. Si la viticulture à grande échelle disparut, la culture des cépages se réfugia dans les manoirs de l’aristocratie du pays. Dans l’ouest de l’Estonie et sur les îles, la vigne est également cultivée en plein champ près des manoirs. Les archives contiennent des informations sur la culture de la vigne dans les manoirs estoniens et livoniens du XVe siècle, mais dans des serres.

Les premiers essais en plein air qui annoncent le renouveau de la viticulture datent de 1887. Mais si une industrie de production de vin se développe au début du XXe siècle, ce ne fut pas à partir de raisins mais avec des fruits (pommes, groseilles, fraises, etc.  Le premier producteur de vin de fruit est Luscher & Matiesen, dont l’origine remonte à 1910 lorsque l’entreprise est créée à Moscou, puis est ouverte une branche un peu plus tard à Tallinn en 1921. La même année s’ouvrit une autre société de production de vin à Põltsamaa, dans le centre de l’Estonie dont les vins de fruits deviendront très populaires

Source: non identifiée

Les essais de culture de la vigne en plein air continuèrent cependant.  À l’école d’horticulture de Räpina, les raisins sont cultivés en plein air depuis 1937. Dès cette date, le journal Virulane écrit sur la culture de la vigne dans le jardin du boulanger Kelchili à Viljandi (Miidla, 1964).

Il existe actuellement environ 70 variétés dans la collection de Räpina. On estime qu’avant la Seconde Guerre Mondiale il y avait environ 70 hectares de vignes cultivés sous serre sur le territoire de l’Estonie.  La vigne était cultivée par de nombreux passionnés de jardinage et notamment des propriétaires d’entreprises de jardinage. Dans la presse de l’époque, il y a des articles sur les vendanges à Viljandi et Tartu. La culture du raisin a également atteint les fermes collectives et elle a mêmé été incluse dans la planification de l’époque. Le livre de H. Miidla « Viinamarjakasvatus », publié en 1964 décrit les méthodes agro-techniques de la culture du raisin, la propagation de la vigne, ainsi que les variétés cultivées. H. Miidla précise qu’en choisissant les cépages les plus précoces et les plus résistants au froid, il est possible de cultiver la vigne en plein air.

Source: http://teiseringiraamat.ee/

Au début du XX°e siècle, la culture de la vigne commença à prendre son essor car le réchauffement climatique devient perceptibl.  En 2003, Le département d’horticulture de l’Université estonienne des sciences de la vie plante des vignobles à Saaremaa, Ruusmäe et Kambj, l’objectif est de tester la culture de la vigne en plein champ.

Une license et un Master en horticulture furent créés en 2007 dont le centre de travaux pratiques de ces études se situe à Rõhu près de Tartu. La viticulture fait partie intégrante des études de licence et de maîtrise en horticulture au Département d’horticulture d’Eesti Maaülikool. Il y a même des doctorants qui étudient dans ce domaine.

Le 6 mars 2007, un groupe composé de chercheurs sur les plantes et les baies, de cultivateurs, de producteurs de semis, de collectionneurs et de producteurs de vin se réunirent à l’Université estonienne des sciences de la vie. Les participants ont conclu qu’il était possible de développer la culture de la vigne de raisins de table et de cuve avec les cépages adaptés pour chaque activité et que la production de raisins pour la table et pour la cuve devait s’effectuer dans le cadre plus large de l’œnotourisme avec des infrastructures adaptées pour recevoir le public.

L’Association des vignerons et des vinificateurs estoniens  (Eesti Viinamarjakasvatajate ja Veinivalmistajate Liit) est fondée en 2016.

Le 2 décembre 2021, l’Estonie fut incluse dans la zone viticole A de l’Union Européenne avec la Lituanie. Par conséquent, non seulement il devient possible de recevoir un soutien pour le développement et le fonctionnement de la viticulture, mais les règles de l’Union Européenne pour la production de vin entrent également en vigueur.

On peut avoir un aperçu de l’histoire et du développement de la culture de la consommation de vin au Musée de la culture estonienne de la consommation, situé sur la colline de Toompea à Tallinn. Ce musée est installé dans une cave âgée de 800 ans dans la vieille ville.

S’il n’existe pas d’expositions dédiées au vin, deux festivals gastronomiques et œnologiques existent à Tartu et Saaremaa sur les îles de Saaremaa et Muhu. Lors de ces festivals, les vins estoniens locaux peuvent être dégustés avec la  cuisine estonienne.

Tallinn Museum of wine:https://foreverlostintravel.com/

CLIMAT

Le climat tempéré et humide de l’Estonie diffère fortement des climats des régions situées à l’est (en Russie) à la même latitude. Le pays se trouve sur la trajectoire des masses d’air portées par les vents cycloniques qui proviennent de l’océan Atlantique Nord et transportent de l’air chaud en hiver et de l’air frais en été. Les zones côtières du nord et de l’ouest ont tendance à être plus douces que les régions intérieures du pays, tandis que les régions de l’est et du sud-est ont tendance à avoir un climat continental. La température moyenne est de (-8 à -5 ° C) (17 à 23 ° F) en janvier et de 16 à 17 ° C (61 à 63 ° F) en juillet. Les précipitations annuelles sont d’environ 600 à 700 mm (24 à 28 pouces). Le climat estonien est généralement favorable à l’agriculture.

Les deux cartes climatiques suivantes montrent en un coup d’oeil pourquoi la viticulture va se developper en Estonie

SOLS

Le paysage estonien est en grande partie le produit de l’activité glaciaire. Le sud est couvert de collines morainiques et la partie centrale du pays regorge de collines allongées aux sommets plats. Le nord de l’Estonie est caractérisé par de longues bandes ondulantes étroites constituées de dépôts laissés par les rivières glaciaires qui se sont formées lors de la fonte des glaces. De vastes zones sablonneuses marquent ce qui était autrefois le bord du glacier. Le relief du pays est est donc généralement vallonné, avec de petites collines et de nombreux lacs, rivières et forêts donnant un aspect doux et pittoresque aux paysages, en particulier dans le sud. En Estonie, 13 taxons du sol sont identifiés. Les sols automorphes (leptosols, cambisols, luvisols, planosols, podzoluvisols, podzols, arénosols) avec leurs sous-types gleyiques et les types érodés occupent 42,0 %, les différents gleysols représentent 32,5 % et les histosols (bourbiers et tourbières) représentent 23,2 % de la République. Les fluvisols (sols littoraux alluviaux et salins) forment 2,1 % et les formations technogéniques sur terres récupérées constituent 0,2 %. Les sols sablonneux représentent 26,7%, les tourbeux – 23,2%, tandis que les sables limoneux, les limons et les argiles occupent respectivement 17,0, 27,8 et 4,8% , Pandivere Upland possède 60% des meilleurs sols d’Estonie – cambisols et luvisols

Source: researchgate.net

RÉGIONS VITICOLES

Il est sans doute prématuré de parler de régions viticoles dans un pays où la viticulture est si peu développée, mais certaines régions émergent, elles se situent soit dans le sud du pays ou autour de la mer Baltique. Pour en savoir plus sur les régions viticoles de l’Estonie, cliquez sur le lien suivant :ESTONIE RÉGIONS VITICOLES

CÉPAGES

Compte tenu du climat, les cépages doivent avoir un cycle court de maturation et être resistants au gel d’hiver. Les cépages hybrides sont plus adaptés à la climatologie du pays. Pour en savoir plus sur les cépages de l’Estonie, cliquez sur le lien suivant: ESTONIE CÉPAGES

LÉGISLATION ET RÈGLEMENTATION

Deux lois régissent la production de boissons alcoolisées en Estonie, la Loi sur l’alcool et la Loi sur les accises. Pour en savoir plus sur la législation et la réglementation en Estonie, cliquez sur le lien suivant : ESTONIE LÉGISLATION ET RÈGLEMENTATION