DESCRIPTION DU PAYS
Source: wikipedia.org
Source: flickr.com
LE GABON VU D’AILLEURS
Le Gabon est un pays de 267 668 km², la taille de la moitié de la France et sa population (2,3 millions d’habitants en 2021) équivaut à celle de la ville de Paris intra muros. Situé en Afrique centrale, traversé par l’équateur, ses voisins sont la république du Congo, au nord-nord-ouest la Guinée équatoriale et au nord le Cameroun.
Le pouvoir fut une affaire de famille, les Bongo furent en effet au pouvoir pendant un demi-siècle. En 1967, à la mort de Léon Mba premier président lors de l’indépendance, son directeur de cabinet le remplace, Albert-Bernard Bongo, appelé par la suite « Omar Bongo Ondimba », à 32 ans, le plus jeune chef d’État au monde. Il instaure un parti unique, le Parti Démocratique Gabonais. Il devient un des alliés africains les plus sûrs de la France, s’alignant sur Paris sur les questions de politique internationale. En 1968 sous l’influence de Jacques Foccart (un des hommes de l’ombre du gaullisme, l’un des fondateurs du SAC), il fut contraint de reconnaître la pseudo-indépendance du Biafra (sud-est du Nigeria) et dut accepter aussi que l’aéroport de Libreville serve aux livraisons d’armes pour le colonel Chukwuemeka Odumegwu Ojukwu (le dirigeant sécessionniste du Biafra). C’est aussi depuis le Gabon que les mercenaires de Bob Denard tentèrent de déstabiliser le régime marxiste-léniniste du Bénin.
Omar Bongo Ondimba: Source: Por Mieremet, Rob / Anefo – [1] Dutch National Archives, The Hague, Fotocollectie Algemeen Nederlands Persbureau (ANeFo), 1945-1989, https://commons.wikimedia.org/
L’exploitation des richesses naturelles du pays (bois, minerais et surtout pétrole) assurait une relative prospérité au Gabon. En échange du soutien de l’Élysée, Bongo exportait vers la France pétrole et uranium. Mais, à la fin des années 1980, le cours du pétrole chuta plongeant le pays dans une grave crise économique, les revendications sociales et politiques se multiplièrent. En mars-avril 1990 une conférence nationale adopte d’importantes réformes politiques. Omar Bongo fut réélu en 1993, 1998 et 2005, dans des conditions souvent contestées. Il resta au pouvoir jusqu’à son décès en 2009 à 73 ans. Ali Bongo, ministre de la Défense et fils d’Omar Bongo, succèda à son père et devint le troisième président du Gabon ; avec aux élections des soupçons de fraude, que des enquêtes confirmeront ; et des émeutes furent réprimées… En 2016 pour la réélection d’Ali Bongo mêmes soupçons, que partage le Parlement européen. Pendant la convalescence d’Ali Bongo après un accident vasculaire cérébral, en janvier 2019 une tentative de coup d’État… échoua le jour même. Il fut réélu pour la troisième fois. En août 2023 il est destitué par un coup d’État militaire. Brice Oligui Nguema est désigné chef de l’État par la junte.
Le Gabon est le domaine de la forêt qui couvre 77 à 85 % du pays. C’est le plus fort taux de surface forestière par habitant en Afrique. Le score moyen de l’Indice d’intégrité du paysage forestier le classe neuvième sur 172 pays. La faune et la flore sont encore bien conservées et protégées dans treize parcs nationaux dont Lopé et Ivindo, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Un grand nombre d’espèces animales et végétales sont protégées. « La biodiversité est sans doute l’une des plus élevées de la planète avec 700 espèces d’oiseaux, 98 d’amphibiens, entre 95 et 160 de reptiles, près de 10 000 de plantes, plus de 400 essences forestières et 198 espèces différentes de mammifères. » On y trouve de nombreuses espèces animales rares (le pangolin du Gabon, le picatharte…) ou endémiques (cercopithèque à queue de soleil…) ». Il est un important refuge pour les chimpanzés (nombre estimé en 2003, entre 27 000 et 64 000 (- ??? : NDLR-) et les gorilles (35 000 recensés en 1983). Il abrite aussi plus de la moitié de la population des éléphants de forêt d’Afrique avec 22 000 individus (2005) dans le parc national de Minkébé.
Le peuplement du Gabon est ancien.Il remonterait à 400 000 ans et se poursuivit jusqu’à l’Âge du Fer, il se constitua par vagues successives d’immigration jusqu’au XIXe siècle. Les Pygmées actuels sont les premiers habitants connus. Chasseurs-cueilleurs, ils s’installent environ 5 000 ans avant notre ère, puis arrivent les Bantous, venant de la zone sahélienne en voie d’assèchement, ils de nos jours sont la quasi-totalité des habitants. À la différence des Pygmées, les Bantous sont semi-sédentaires et pratiquent l’élevage ; ils maîtrisent aussi la métallurgie. Plus tard, les Mpongwes (Bantous) s’installent entre le XIe siècle et le XVIIIe siècle dans l’actuelle province de l’Estuaire puis jusqu’au XVIe siècle par la vallée de l’Ivindo et par le sud. Les Fangs, eux aussi bantous, s’installent progressivement jusqu’au XIX °siècle.
Les Pygmées. Source: https://www.aa.com.tr/fr
C’est au XVe siècle qu’accostent les premiers Européens, Portugais puis Hollandais, ils se livrent à la traite négrière, commerçant avec les chefs côtiers et notamment les Mpongwes, établis dans l’estuaire du Komo et les Orungus, implantés dans le delta de l’Ogooué. Les esclaves sont d’abord destinés aux plantations de Sao Tomé, puis à l’Amérique. Le commerce concerne aussi le caoutchouc, le bois, l’ivoire ; jusqu’au XIXe siècle, les Européens ne cherchent pas à pénétrer le pays ; ils se limitent au littoral, et les relations avec l’intérieur passent par les peuples côtiers. La France occupe le Gabon à partir du milieu du XIXe siècle. Les explorateurs commencent à pénétrer l’arrière-pays (Pierre Savorgnan de Brazza remonte le cours de l’Ogooué). En 1886, le Gabon devient une colonie, d’abord fusionnée avec celle du Congo, puis redevient une colonie distincte. En 1940, le Gabon est d’abord tenu par des forces vichystes, puis il passe, avec l’AEF dans le camp de la France libre. En 1946, devient un territoire d’outre-mer. En octobre 1958, la Communauté Française est créée, le Conseil de gouvernement du Gabon demande la transformation du Gabon en département français, mais le général de Gaulle refuse. Comme la grande majorité des 13 colonies françaises d’Afrique (entre AOF ET AEF) le Gabon accède à l’indépendance en 1960. Léon Mba devient le premier président, il est soutenu par la France qui garantit même militairement son maintien au pouvoir (intervention de l’armée française en 1964 à son profit) jusqu’à son décès. Le Gabon devient un pion et un symbole de la « Françafrique », l’expression désignant le système de relations très étroites (économiques, politiques, militaires…) et les réseaux d’influence utilisés par la France en Afrique, surtout auprès de ses ex-colonies, avec de nombreux accords dont un accord de défense. D’ailleurs à Libreville et Port-Gentil est située une des dernières bases permanentes françaises en Afrique. Économiquement, l’entreprise Total est le principal producteur de pétrole du pays, la France, réciproquement, reste le principal fournisseur du Gabon.
L’affaire Elf, datant de 1994, éclate en France et ne tarde pas à éclabousser Omar Bongo et son entourage. Dans « l’affaire des biens mal acquis » de 2007 on découvre la face sombre du système « Françafrique ». L’acquisition de biens – parmi lesquels une trentaine d’appartements, de villas et d’hôtels particuliers situés dans les arrondissements huppés de Paris mais également à Nice – biens récemment évalués « à au moins 85 millions d’euros ». Selon un arrêt de la cour d’appel de Paris en 2022, dernier acte connu du dossier tentaculaire dit des « biens mal acquis », instruit : cette fortune des Bongo Ondimba, au pouvoir au Gabon durant cinquante-cinq ans proviendrait « de l’argent issu de détournements de fonds publics et des sommes considérables provenant du délit de corruption des sociétés pétrolières ». Parmi elles figure notamment la société Elf-Aquitaine, devenue Total Energies. Le Gabon occupe une place non négligeable dans la diplomatie africaine, voire au-delà. Le pays s’est investi dans les conflits entre le Tchad et la Libye, en Angola, Namibie… et, plus récemment, dans le conflit syrien ou en Centrafrique, y compris militairement.
Le Gabon est l’un des pays les plus prospères d’Afrique, une faible population, d’importantes ressources forestières et du pétrole abondant ont permis au pays d’avoir l’indice de développement humain le plus élevé d’Afrique subsaharienne selon l’ONU. Mais du fait de grandes inégalités dans la répartition des revenus, une proportion importante de la population reste pauvre. Le niveau d’urbanisation du Gabon est l’un des plus élevés d’Afrique, avec plus de 80% de sa population. Les deux principales villes, Libreville et Port-Gentil, abritent près de 59% des habitants. La population est très jeune : la moitié a moins de 20 ans, le taux de fécondité en milieu urbain est de quatre enfants par femme et de six en zone rurale.
Le climat est de type équatorial, chaud et humide, avec une alternance de saisons sèches et de saisons des pluies au cours de l’année. Trois régions sont distinctes : les plaines côtières (larges de 20 à 300 km) à l’ouest du pays ; les plaines et dépressions (plaines karstiques de la Nyanga et de la Ngounié, plaine de la Lopé, plaines de la région des Lacs, aux alentours de Lambaréné) ; les deltas de l’Ogooué et puis les massifs montagneux (monts de Cristal, massif du Chaillu, massif du Mayombe qui s’étend sur 800 km parallèlement à la côte de l’Atlantique. Le plus grand ensemble de plateaux est localisé au nord-est (Woleu-Ntem et Ogooué-Ivindo) et culmine au mont Bengoué, à 1 070 mètres. Le bassin hydrographique de l’Ogooué, fleuve de 1 200 km, couvre l’essentiel du territoire. Mais c’est l’estuaire du Komo où est située Libreville, qui a d’abord attiré les colons européens plutôt que le delta marécageux de l’Ogooué.
Le Gabon est un des pays où vivent des Pygmées = pygmée (en grec ancien : « haut comme le poing ») désigne des individus de petite taille, inférieure à 1,50 m de haut. (ce ne sont pas des nains). Connus en Égypte, puis évoqués par Aristote (et Homère (?), représentés sur des mosaïques de Pompéi. Ensuite, les Occidentaux en firent des monstres infra-humains, jusqu’à ce que des explorateurs de la fin du XIXe siècle les rencontrent, et en particulier en 1869, G. A. Schweinfurth, paléontologue et ethnologue allemand, parti de Khartoum traverse l’Afrique noire. Différents groupes pygmées vivent disséminés le long de l’équateur dans plusieurs États actuels de l’Afrique centrale (Cameroun, Congo, Gabon, République centrafricaine), ils habitent les forêts tropicales. Ces derniers chasseurs-cueilleurs partagent entre eux un mode de vie traditionnel, accordant une grande importance à la musique et à la danse. Ils pratiquaient traditionnellement une forme de nomadisme entre des campements temporaires de huttes en feuilles pour la chasse, la cueillette, accueillant une famille élargie. Leur société a été affectée par de grands changements : sédentarisation dans des villages le long de pistes forestières, diminution des ressources disponibles à cause de la déforestation. Victimes de racisme dans tous les États d’Afrique centrale, considérés souvent comme primitifs, pusillanimes et lâches par leurs « patrons » bantous – note encore Alain Epelboin – ces derniers ignorant que regarder un interlocuteur de biais en baissant les yeux est une expression de politesse. Bien que les États reconnaissent théoriquement la citoyenneté des Pygmées sur leur sol, difficile de faire valoir ses droits. Aucun des États concernés n’a signé la Convention de l’Organisation Internationale du Travail relative aux peuples indigènes et tribaux. La Banque Mondiale signale que le travail non-rémunéré est fréquent, souvent payé en alcool, cannabis ou colle à sniffer, alors que déjà l’alcoolisme, le cannabis sont des problèmes de santé majeurs chez eux, ils n’ont en général qu’un accès très médiocre aux services de santé. Leur taux de malnutrition est élevé. Ils sont plus vulnérables aux maladies parasitaires, à la tuberculose… Un Mouvement des Minorités Autochtones, Indigènes et Pygmées du Gabon (MINAPYGA) a été fondé par le premier journaliste pygmée, Léonard Odambo. Le terme pygmée est souvent considéré comme péjoratif, insultant ; ils préfèrent populations autochtones ou peuples de la forêt.
(NDLR : nous n’avons pas lu l’album : « Tarzan et les Pygmées », 1950, par Edgar Rice Burroughs, l’écrivain américain).
La plupart des protagonistes de ce fait divers récent qui a défrayé la chronique n’ont probablement jamais été au Gabon. Il a rappelé l’existence du peuple des Fang (les natifs préfèrent le terme m’fan), un groupe ethnique bantou que l’on trouve aujourd’hui surtout en Guinée équatoriale -85% de la population- et au Gabon-40 % de la population-, (mais aussi au Cameroun, République du Congo, Sao Tomé-et-Principe). L’objet du litige est un masque traditionnel Ngil, il était utilisé dans des rites sacrés et était instrument de pouvoir judiciaire au sein d’une société secrète ; il a été vendu 5,25 millions d’euros aux enchères en mars 2022. La société des Ngil, interdite par les colons français au début du XXe siècle, l’avait laissé en héritage à ce peuple bantou, présent en Afrique centrale. Le masque en question, «rarissime» (10 dans le monde d’après ses revendeurs), représente un visage longiligne en bois de fromager sculpté et en kaolin, avec une barbe de fibres de raphia, datant du XIXe siècle. (Un brocanteur l’avait acheté 150 euros aux anciens propriétaires, des retraités, qui depuis ont porté plainte).
Le débat habituel s’en était suivi, ne fallait-il plutôt rendre ce masque aux Gabonais ?
Pouvait-on évoquer le Gabon sans penser à Albert Schweitzer, mort en 1965, médecin, pasteur et théologien protestant, philosophe et musicien alsacien. L’hôpital pour les lépreux qu’il développe dans la forêt équatoriale au bord de l’Ogooué à Lambaréné à partir de 1913 le fait connaître dans le monde entier. (son rôle, son œuvre ont depuis été très controversés). Il reçut le prix Nobel de la paix pour son travail. Sartre était son cousin.
Albert Schweitzer, Source: https://fr.wikipedia.org/
PRÉSENTATION DU PAYS VITICOLE
Le projet viticole est né de l’imagination et de l’excentricité de feu Omar Bongo (1935-2009), président de la République gabonaise et de Dominique Auroy, un entrepreneur français qui a réussi l’exploit de faire pousser des vignes sur l’atoll de Rangiroa dans l’archipel de Tahiti et de faire du vin. Les premières vignes seront plantées en 2 011 sur 7 hectares, deux ans après la dispersion d’Omar Bongo sur la terre des ancêtres de l’ancien président. Le projet produira tout au plus 5 000 bouteilles principalement avec le cépage carignan et ne sera jamais rentable et certaines années, il n’y a pas de production. Le domaine n’emploie plus que 8 personnes et essaie de se diversifier. La destitution d’Ali Bongo, fils de l’ancien président en 2023 est peut-être le chant du signe pour le projet.
La consommation actuelle est de 7.33 litres d’alcool pur par habitant en 2021.
HISTOIRE
Le projet viticole est né de l’imagination et de l’excentricité de feu Omar Bongo (1935-2009), président de la République gabonaise du 2 décembre 1967 à sa mort, le 8 juin 2009 et de Dominique Auroy, un entrepreneur français qui a réussi l’exploit faire pousser des vignes sur l’ atoll de Rangiroa dans l’archipel de Tahiti et de faire du vin. Ingénieur de formation et entrepreneur, Dominique Auroy travaille depuis de nombreuses années en Afrique, et notamment au Gabon, en particulier dans les domaines de l’énergie et de la propreté. Actuellement, les filiales qu’il a développées, en Afrique, réalisent notamment la mise en place de la collecte des déchets et de leur traitement à Libreville. Dominique Auroy est venu au Gabon pour travailler sur les barrages gabonais. Avec sa carte de visite de viticulteur de l’extrême il rencontre en 2004. Omar Bongo, habitué des projets pharaoniques qui se laisse séduire et il décide que des vignobles seront implantés sur la terre où ses ancêtres reposent.
ils créent la société Viticulture du Haut-Ogooué (VHO) et investissent 9 millions d’euros et l’entreprise est un partenariat 50/50 entre les deux hommes. Omar Bongo décède en 2009 sans jamais avoir mis les pieds dans le vignoble. Il faudra 3 ans de recherche pour déterminer quels sont les cépages les plus susceptibles de s’adapter aux terroirs du Gabon. Une cinquantaine de cépages sont testés et, après bien des échecs, une dizaine s’acclimatent. Le carignan est de ceux-là̀, comme ce fut le cas sur l’atoll de Rangiroa et il provient d’ailleurs de l’atoll. Leur taux de réussite est de 90% pour les ceps de l’atoll, contre seulement un tiers de reprise pour les pieds importés de France. 7 hectares de vignes sont plantés en 2011 sur le vignoble qui possède un potentiel de 35 hectares, le principal défi pour cultiver la vigne et produire du vin au Gabon était de trouver le bon assemblage de cépages tolérant des climats défavorables comme l’alternance sévère d’un temps sec et très humide. Au démarrage du projet, le domaine emploie 120 salariés. La première cuvelée expérimentale d’un vin véritablement équatorial, d’environ 200 bouteilles de blanc et de rouge a été réalisée en 2012 et, depuis, la production augmente graduellement. Malheureusement la mort du Président stoppe l’enthousiasme et sans doute les capitaux pour ce projet viticole. Depuis la création du domaine, pas moins de six exploitants se sont succédé, car « tous ont jeté l’éponge ». Certaines années, aucune production n’a été mise en bouteille. Et le projet n’a jamais été rentable. En 2015, Dominique Auroy finit par jeter l’éponge. Aujourd’hui, Delta Synergie, la holding financière de la famille Bongo, est l’unique propriétaire de VHO. Mais Cédric Pabou, engagé en 2017, semble bien décidé à relancer le domaine, quitte à se diversifier. Son ambition : préserver les emplois des huit derniers salariés, « très attachés au domaine ». Le résultat de l’élection présidentiel de 2023 au Gabon annoncé durant la nuit du 29 au 30 août proclame Ali Bongo Ondimba vainqueur pour un troisième mandat consécutif poursuivant ainsi la tradition des Bongo au pouvoir depuis plus de 55 ans. Cette élection contestable provoque un coup d’État et la dissolution de toutes les institutions étatiques. Est-ce le dernier clou dans le cercueil du projet viticole des Bongo ?
Cueillette des raisins dans le vignoble de la société Viticulture du Haut-Ogooué (VHO), dans le domaine d’Assiami, située à 10km de Ngouoni, chef-lieu du département de Lekabi-Lewolo. Source: facebook.com
CLIMAT ET SOLS
Le Gabon est en grande partie composé de plateaux et de collines, couvrant les 3/4 de la superficie du pays, la plus haute montagne atteignant 1000 mètres. Le Gabon dispose d’un réseau hydrologique extrêmement dense qui alimente deux fleuves : l’Ogooué et la Nyanga, ainsi que des hauts bassins de petits fleuves côtiers du nord. Le pays possède un climat humide et chaud typique des régions tropicales. Les précipitations sont abondantes et réparties presque tout au long de l’année, allant généralement de 1 500 mm à 3 500 mm par an. Le pays connaît une seule saison humide entre octobre et mai, avec une pluviométrie mensuelle moyenne de 200 à 250 mm. Les températures sont élevées et restent relativement constantes tout au long de l’année, avec une moyenne de 25 à 27°C dans les basses terres côtières et de 22 à 25°C à l’intérieur des terres. De janvier à avril c’est généralement la saison la plus chaude.
Source; wikipedia.org
Les vignobles ont été plantés dans le pays Batéké : extrêmité ouest d’un paysage qui prend toute son extension au Congo. le pays Batéké doit son originalité à sa géologie : des dépôts continentaux sableux du tertiaire ont recouvert le socle granitogneissique et le Francevillien à une altitude de 600 à 800 m ; I’érosion a abaissé la surface structurale des plateaux, dont les reliques n’existent plus qu’au Congo (Djambala,Koukouya) et le paysage de hautes collines larges à forts dénivelés est nettement dominant.
RÉGION VITICOLE
Le vignoble sesitue au domaine d’Assiami située à 10km de Ngouoni, chef-lieu du département de Lekabi-Lewolo au cœur des plateaux Batéké, dans le sud-est du Gabon. Pour en savoir plus sur la région viticole et le domaine, cliquez sur le lien suivant : GABON RÉGIONS VITICOLES
CÉPAGES
Une quarantaine de cépages ont été testés et le carignan semble avoir donné les meilleurs résultats. Pour en savoir plus, sur les cépages du domaine, cliquez sur le lien suivant:GABON CÉPAGES
LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION
Il existe une législation et une réglementation a minima dont le principal objectif semble étre le recouvrement des droits d’accises. Pour en savoir plus sur la législation et la réglementation au Gabon, cliquez sur le lien suivant : GABON LÉGISLATION ET RÈGLEMENTATION