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HONGRIE

DESCRIPTION DU PAYS

Hongrie flag
SOURCE: en.wikipedia.org/wiki/Hungary#/media/File:Flag_of_Hungary.svg
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LE SQUARE DES HÉROS À BUDAPEST. SOURCE: PAR: Sveter et Petr Šmerkl https://commons.wikimedia.org/

LA HONGRIE VUE D’AILLEURS

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LE HONGROIS GEOGES SOROS, IDOLE DÉCHUE DE LA HONGRIE. SOURCE: Wikipedia.org

LA HONGRIE VUE D’AILLEURS

La Hongrie est un pays, celui des Magyars, il mesure 93 030 km². Enclavé, il a des frontières avec l’Autriche à l’ouest, la Slovénie et la Croatie au sud-ouest, la Serbie au sud, la Roumanie au sud-est, l’Ukraine au nord-est et la Slovaquie au nord. Budapest, sa capitale, est traversée par le « beau Danube bleu ».
Le territoire actuel de la Hongrie avait été habité par les Celtes, les Romains, les Huns, les Slaves, les Gépides et les Avars, et la Hongrie fut fondée à la fin du IXe siècle, et le pays se convertit au catholicisme. En 1526, après la bataille de Mohács, la Hongrie tomba sous la coupe de l’Empire ottoman (milieu XVI°– fin XVII°1699). Puis fit partie  de l’Empire austro-hongrois (les Habsbourg) (1867 – 1918).
Au XX° siècle, après la Première Guerre Mondiale, par le traité de Trianon (1920) le pays perdit 71 % de sa superficie,  le Burgenland au profit de l’Autriche qui ne le demandait pas, son accès à la mer Adriatique (en Croatie, rattachée au royaume des Serbes, Croates et Slovènes), la totalité de ses mines d’or, d’argent, de mercure, de cuivre et de sel, cinq de ses dix villes les plus peuplées et entre 55 % et 65 % des forêts, ainsi que des voies ferrés, usines, canaux, institutions bancaires et terres cultivables. 32 % des magyarophones, devinrent citoyens autrichiens, tchécoslovaques (aujourd’hui slovaques ou ukrainiens), roumains ou yougoslaves (aujourd’hui slovènes, croates ou serbes). La situation de ces populations, environ 3 millions, hors des nouvelles frontières du pays, explique ainsi le ralliement du pays à l’Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale. Et leur sort est toujours au cœur des (mauvaises) relations que la Hongrie entretient avec ses pays voisins.


La Hongrie est originale en Europe par sa langue, qui appartient à la branche finno-ougrienne des langues ouraliennes (comme le finnois et l’estonien). Son histoire commence il y a quelque 3 000 ans, à l’est de l’Oural, dans la région du fleuve Ob. C’est une langue agglutinante qui au fil du temps  a emprunté des mots aux langues slaves, au latin, à l’allemand et aux langues turques et indo-iraniennes. La première attestation écrite date du XIe siècle. Au XVIe siècle, la langue se développa grâce surtout à des traductions de textes bibliques. Aux XVIe- XVIIIe siècles, dans la Principauté de Transylvanie, le hongrois devint pour la première fois langue de l’État, et en 1867 devint langue officielle.

Après la Seconde Guerre Mondiale la Hongrie devint une « démocratie populaire » (ni démocratique ni très populaire) ; adopta le système socialiste, avec purges et procès-spectacles à la sauce stalinienne et adhésion au pacte de Varsovie. En juin 1953, le soulèvement des ouvriers à Berlin-Est  qui avaient demandé la démission du gouvernement de la RDA. avait été violemment réprimé avec l’aide des Soviétiques. En juin 1956, à Poznań en Pologne, la révolte des ouvriers avait été réprimée par les forces de sécurité polonaises (plus de 60 00 morts).

En Hongrie, en 1956, après le « discours secret » de Khrouchtchev de février 1956 qui dénonçait Staline et ses protégés, un premier ministre, réformateur, Imre Nagy remplaça Rákosi, surnommé « le meilleur disciple hongrois de Staline ». En octobre à Budapest, une manifestation d’étudiants demandait des réformes politiques, le retrait d’une statue de Staline de 10 m de haut. L’agitation se prolongea en émeute et en révolte. Il semble que la déclaration selon laquelle la Hongrie s’apprêtait à quitter le pacte de Varsovie ait pesé lourd dans la décision de l’URSS d’intervenir. Elle craignait aussi d’apparaître faible aux yeux des Occidentaux si elle ne réagissait pas avec fermeté en Hongrie. De son côté, la Radio Free Europe (=la CIA) diffusait des informations concernant la situation en Hongrie et appelait les Hongrois à combattre les forces soviétiques en donnant des conseils tactiques et des méthodes de résistance, leur laissant croire que l’OTAN ou les Nations Unies interviendraient si les citoyens continuaient à résister. Comme le vice-président Richard Nixon l’expliquera plus tard, « nous ne pouvions pas d’un côté, nous plaindre de l’intervention soviétique en Hongrie et de l’autre, approuver que les Français et les Britanniques n’exploitent ce moment pour intervenir contre Nasser ». Début novembre, l’insurrection fut brutalement réprimée. Plus de 2 500 Hongrois et 722 soldats soviétiques furent tués. Aux Jeux Olympiques de 1956 à Melbourne, l’écrasement de la révolte entraîna le boycott de l’Espagne, des Pays-Bas et de la Suisse.

Le terme illibéralisme fut créé il y a plus de vingt ans par le politologue américain Fareed Zakaria, c’est  depuis, souvent un euphémisme pour dictature, il est souvent appliqué à la Hongrie mais revendiqué par le premier ministre hongrois, Viktor Orbán, réélu pour un troisième mandat à la suite des élections de 2014, puis reconduit en 2018 et en 2022..

La Hongrie est membre de l’ONU, de l’OMC,  de l’Union Européenne, du groupe de Visegrád, et de l’OTAN.

Deux Hongrois très différents sont connus dans le monde entier. Ernő Rubik, le génial architecte inventa  en 1974 le célèbre jeu qui porte son nom, répandu dans le monde entier à des millions d’exemplaires. En janvier 2016, le robot Sub1 réalisa le casse-tête en seulement 0,887 s.

George Soros, né en 1930 à Budapest, quitta la Hongrie en 1947 en participant d’abord à un congrès mondial d’espéranto à Berne, il deviendra un financier américain milliardaire. II spéculait sur les devises, notamment contre la livre sterling en 1992, puis se lança dans la philanthropie et le lobbying politique.Il finance de nombreux groupes politiques et partis à son goût.

Quelques Français d’origine hongroise sont célèbres : M.Drucker dont le père, médecin hongrois, s’installa en France en 1932, Isabelle Huppert (son grand-père est né dans l’Empire austro-hongrois), Michel Jonasz, Mathieu Kassovitz. Et Nicolas Sarkozy dont le père s’appelait à l’origine Pál Nagy-Bocsai Sárközy, (Sarközy est par ailleurs un nom de famille très répandu en Hongrie.)

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LE RUBIK CUBE D’ Ernő Rubik. SOUCE :https://commons.wikimedia.org/

PRÉSENTATION DU PAYS VITICOLE

Avec 65 000 hectares de vignes (2020), la Hongrie se classe à la 24e place pour l’encépagement et produit 1% de vins de la planète avec 3 millions d’hectolitres ce qui place le pays au 7e rang européen et au 14e rang mondial. 70% des vins produits sont des vins blancs et 30% des vins rouges. La région de Kunság avec 20 000 hectares de vignes est la plus vaste région viticole hongroise et elle produit un tiers des vins hongrois. Le cépage blanc le plus planté est l’hybride Bianca pour les blancs et le kékfrankos pour les rouges. Les exportations représentent 37% de la production et 54% des vins sont exportés en vrac. Les vins blancs représentent 80% des exportations qui sont dirigées principalement vers la République Tchèque, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Pologne. La consommation par habitant est de 21,2 litres par an.

HISTOIRE

L’origine exacte de la viticulture dans cette région est sujette à des spéculations. La viticulture pourrait avoir vu le jour sur le territoire de l’actuelle Hongrie de deux façons et d’une manière concomitante aux alentours du Ve siècle av. J.C. .Les Grecs venus  du sud-est remontant le Danube auraient établi la viticulture en Hongrie alors qu’à peu près au même moment, les Romains venus de l’ouest à travers la plaine de Pannonie  l’établissaient  dans la région du Balaton. Après la chute de l’Empire en 476 après J.C. la confédération des tribus de Magyars se fixe définitivement sur le moyen-Danube en 895, dans le bassin des Carpates, où elles rencontrent des Slaves, des peuples turcs et des Valaques. Les Magyars sont un peuple guerrier qui vit d’élevage et de pillage dans tout le nord de l’Europe, mais  ils se sédentarisent, se mêlent aux populations agricoles du bassin du Danube (dont une partie, notamment au centre de ce bassin, adopte la langue magyare) et se christianisent, en se plaçant dans l’obédience de Rome avant de fonder le Royaume de Hongrie qui naît officiellement en l’an 1 000.

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DUCAT EN OR DU ROYAME DE HONGRIE. SOURCE: https://www.coinshome.net/

La présence de la religion chrétienne va de pair avec le développement de la viticulture car le  prêtre, pendant la messe,  avec du pain et  du  vin perpétue le sacrifice du Christ,   et la Hongrie devint un acteur important de la production de vin dans la région. En 1250, le Royaume de Hongrie s’étend un moment de l’Adriatique à la mer Noire et sa superficie est estimée à 300 000 km², peuplée d’environ 3 millions d’habitants. Les Slaves et les Valaques élèvent du bétail et cultivent des vergers et de  la vigne. Le Royaume Hongrois connaîtra une période de stabilité et de richesse pendant plus de 400 ans jusqu’à la conquête du Royaume de Hongrie par Soliman Ier, dit le Magnifique, le 29 août 1526 et les Turcs occuperont le sud de la Hongrie de 1541 à 1699. La domination ottomane entrava  certes son développement viticole, mais les Ottomans n’abolirent pas la viticulture trop contents de collecter les taxes. La légende raconte même que l’on doit à Soliman le Magnifique l’introduction du cépage « kadarka »  qui allait permettre l’élaboration  du fameux « Bull’s Blood », ou Sang de Taureau. Ce vin aurait été décisif lors de la bataille d’Eger en 1552, bataille  qui est encore aujourd’hui le symbole de la fierté  magyare, car ce fut la première défaite ottomane.

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PORTRAIT DE SOLIMAN ATTRIBUÉ AU TITIEN, VERS 1530. SOURCE: Domaine public via wikipedia.org

Durant la période de domination ottomane, Tokaj sous le contrôle de la Transylvanie, indépendante, prospéra. Le Tokaji était particulièrement prisé par les cours des rois de France et des tsars russes si bien qu’il fut jugé nécessaire de classifier la région dès 1641. C’est l’une des premières classifications d’un vignoble et peut-être même la première mais une controverse existe entre la Hongrie et l’Autriche qui revendique aussi la première classification du vignoble de Rust.
En 1699, les Ottomans furent expulsés du Royaume de Hongrie qui passa sous le contrôle de l’Autriche. La viticulture put recommencer à prospérer sans entrave.
L’arrivée des Souabes dans les années 1700 allait dynamiser la viticulture hongroise en particulier dans les régions d’Etyek, de Szekszárd et de Villány car ils apportèrent un savoir-faire vitivinicole qui n’existait pas à cette époque dans ces régions. Ce fut l’âge d’or de la viticulture de la Hongrie et à la fin du XVIIIe siècle on recensait entre 430 000 et 571 838 hectares selon les sources et la production pouvait excéder plus de 10 millions d’hectolitres  certaines années.
Mais l’arrivée du phylloxéra au mitan des années 1870 allait dévaster le vignoble hongrois et la production de vin passa de plus de 6 millions d’hectolitres à 800 000 litres en 20 ans. La pénurie de vin engendrée par l’aphide conduisit à la contrefaçon et aux importations de vin. Une grande partie du vin importé venait d’Italie et il était tout autant  contrefait. Il  devenait donc urgent de promulguer une loi sur le vin interdisant la production de vins frelatés. Avant l’épidémie de phylloxéra, la gestion du vin était réglementée uniquement par des législations locales.

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LES ARMOIRIES DE TOKAJ. SOURCE: By Madboy74 , Public Domain, https://commons.wikimedia.org/

La première loi nationale, la loi sur le vin fut publiée en 1893. Son principe était de lutter et de sanctionner la contrefaçon. En 1881, afin de développer une gestion rationnelle du vin, de promouvoir les ventes et des exportations rentables, la Cave nationale, un modèle centralisateur avait été créée, dont la tâche était d’établir une relation entre les producteurs et les négociants, de gérer les vins d’une manière rationnelle et de former les maîtres de chai.
Le Traité de Trianon signé le 4 juin 1920 au Grand Trianon de Versailles  faisait suite au Traité de Versailles, il  officialisa la dislocation de la Hongrie austro-hongroise. Il amputait  la Hongrie des  deux tiers de son territoire y compris d’importants vignobles au profit de la Slovaquie (qui récupéra une partie du vignoble de Tokaj), la Roumanie, la Croatie, la Slovénie et la Serbie. La désintégration de la monarchie austro-hongroise entraîna la perte de marchés étrangers, ce qui provoqua une surproduction et des réductions de prix à grande échelle. Dans les années 30, la situation  s’améliora légèrement, les exportations de vins augmentèrent, des coopératives, des caves à vin d’État furent créées et les vins étaient gérés d’une manière professionnelle.

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Cérémonie de signature du traité de Trianon : à l’avant en haut-de-forme Ágost Benárd, chef de la délégation hongroise, passant devant un piquet d’honneur à Versailles. SOURCE: Wikimedia. org

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Royaume de Hongrie est membre de l’Axe Rome-Berlin-Tokyo et en 1946, la diaspora allemande fut rapatriée sous la contrainte ce qui impacta  sévèrement les régions viticoles hongroises où l’influence souabe avait été importante en particulier dans la région d’Etyek.
La pénurie de main-d’œuvre, de matériaux et d’équipements après la Seconde-Guerre mondiale allait encore faire baisser le niveau de production de vin. Après une reprise temporaire, la politique des gouvernements successifs conduisit l’économie du vin à un creux catastrophique. La Hongrie devenant une démocratie populaire, le collectivisme est mis en oeuvre. En 1949, les contrôles viticoles et œnologiques furent supprimés par décrets et les « villages de montagne » dissous.  Les 243 200 ha de vignes enregistrés en 1948 tombèrent à 195 400 ha en 1956; les rendements entre 1949 et 1956 s’élevèrent entre 8,3 et 16,6 hl / ha. Au milieu des années 1950, non seulement la production de vin diminuait de manière catastrophique, mais  la qualité touchait  le fond.  Des vins frelatés étaient produits par des établissements vinicoles d’État. Sans le soutien de l’État, la viticulture aurait périclité mais, dans les années 1950 (plan quinquennal II), la reconstruction des vignobles commença et de nouvelles caves ont furent créées.  Entre 1961 et 1965, avec le soutien de l’État, environ  45 000 ha de vignes furent plantés mais les résultats escomptés ne furent pas au rendez-vous, les plantations étant implantées dans des zones inadaptées avec une structure variétale médiocre.

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LA ROYAL TOKAJ COMPANY QUI FUT PRIVATISÉE. SOURCE: Royal Tokaj Company

 Dans les 1970 et 1980 la production (4,5-5 millions d’hl / an) et les exportations (3 millions d’hl / an) augmentèrent rapidement, mais le niveau de production était déterminé par le marché soviétique peu exigeant.

Publicité pour le vin mousseux « Édes pezsgő » (« champagne doux »), Hongrie 1969. Source: AAWE

La collectivisation prit fin en 1989 et fut suivi d’une vague de privatisations. Une partie des grandes caves d’État tombèrent entre les mains d’investisseurs étrangers et hongrois, l’autre fut fragmentée ou ruinée. Pendant un temps  ce fut l’ »invasion »  des Européens  en territoire magyar à Tokaj dans le but de s’approprier à vil prix l’héritage  de cette région emblématique et, dans les autres régions viticoles ce fut l’arrivée des « Flying Winemakers » qui élaborèrent des vins certes techniquement corrects mais sans grand relief. Aujourd’hui, il semble que l’enthousiasme des investisseurs étrangers ait quelque peu  diminué  et que les Hongrois aient repris la main sur leurs vignobles et sur la législation qui devrait être mise en place pour que la tradition et le modernisme puissent cohabiter harmonieusement.
Il est vrai que la consommation des liquoreux est en chute libre dans le monde et que le défi pour la région de Tokaj, qui ne représente que 4% de la production hongroise, consiste  aujourd’hui  à faire des vins secs plus que des vins liquoreux.
Au début des années 90, la perte des marchés de l’Est plongea de nouveau l’économie viticole hongroise dans une grave crise de surproduction. À la fin des années 90, les exportations représentaient 15% de la production annuelle de vin (600 à 650 000 hl).
En 2004, la Hongrie rejoignit l’Union Européenne et les subsides de l’Union avant et après l’adhésion ont permis une modernisation importante de l’outil viticole hongrois.

CLIMAT

Le climat de la Hongrie est un climat  continental européen typique avec des étés chauds et secs et des hivers assez froids. Janvier est le mois le plus froid avec des températures diurnes généralement autour de zéro, mais dans certains cas, les mois d’hiver peuvent être très froids avec des températures bien inférieures à zéro et des vents forts et froids du nord-est, appelés Bora, en particulier dans les régions montagneuses. De fortes chutes de neige ou même des tempêtes de neige sont également possibles certains jours; le nombre annuel moyen de jours de neige est inférieur à 40 dans les régions basses et grimpe jusqu’à 120 jours dans les régions montagneuses de Hongrie.
Les températures diurnes d’été atteignent 20-25°C, mais sont parfois bien plus élevées, 30°C ou plus. En été, le temps est sec avec des épisodes ensoleillés, bien que des orages parfois violents puissent survenir en fin de journée. Juillet est le mois le plus chaud avec une température moyenne de 22° C. Les précipitations annuelles sont d’environ 400 à 600 mm dans les zones de plaine, mais sont plus élevées dans les régions montagneuses (1 000 mm).

Classement Koeppen-Geiger: Le climat de la Hongrie peut être classé comme climat Cfb; un climat humide tempéré chaud avec le mois le plus chaud inférieur à 22 ° C en moyenne et quatre mois ou plus au-dessus de 10° C en moyenne. le climat des régions orientales et montagneuses peut être classé comme climat Dfb; un climat  neigeux, humide, avec le mois le plus chaud entre 10° C et 22  C, le mois le plus froid en dessous de -3 ° C et au moins quatre mois au-dessus de 10 ° C.

Climat actuel

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SOURCE: Wikipedia.org

Climat futur

SOURCE: Wikipedia.org

SOLS

Dans les régions plus vallonnées ou montagneuses, des précipitations plus élevées et des températures plus basses conduisent au développement des sols sous la végétation forestière. Ces sols fertiles, connus sous le nom de luvisols, ont été fortement influencés par la percolation de l’eau qui a conduit à l’accumulation d’argile dans le sous-sol.
Dans la zone située entre les montagnes et la grande plaine hongroise, on trouve des sols jeunes sans développement de profil distinct (Cambisols). Dans les zones de plaine, on peut trouver des tchernozioms sombres, le sol le plus fertile de Hongrie qui soutient la production agricole du pays.
Les sols des vallées fluviales qui se sont développés sur des sédiments stratifiés sont appelés fluvisols. Les arénosols, sols qui se sont développés sur des sables soufflés par le vent déposés après la fin de la dernière période glaciaire, sont étendus dans certaines régions du pays. Dans certaines situations, des eaux souterraines contenant des sels solubles peuvent être trouvées près de la surface. Si l’évaporation est plus élevée que les précipitations, alors des sols affectés par le sel tels que les Solonchaks et les Solonetzs peuvent être trouvés.

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SOURCE. FOA.org

L’HISTOIRE DE LA HONGRIE INSÉPARABLE DU VIN DE TOJAJ, LE TOKAJI

La Hongrie doit sa réputation de grand pays viticole à son vin liquoreux, le Tokaji qui était particulièrement prisé par les cours des rois de France et des tsars russes si bien qu’il fut jugé nécessaire de classifier la région dès 1641. Mais la Hongrie viticole d’aujourd’hui, c’est beaucoup plus que le liquoreux  Tokaji même si celui-ci figure toujours au Panthéon des grands  liquoreux du monde.

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SOURCE: Hetzőlő

RÉGIONS VITICOLES

Historiquement,  La Hongrie viticole était divisée en 7 régions principales, la Transdanubie Nord, Balaton, La Pannonie, la Grande  Plaine (l’Alföld)  Eger, Tokaj et Sopron). (Figure 1)
La législation de 1997 a divisé le vignoble en 22 régions  dont la plus importante, Kunság, s’étend sur 20 000 hectares et les plus petites Nagy-Somló et  Mór couvrent approximativement 500 hectares. ll existe aujourd’hui  33 OÁEs (AOPs) enregistrées dans la base de données de l’Union  Européenne.  Pour consulter les cartes et les détails des régions viticole, cliquez sur le lien suivant: RÉGIONS VITICOLES HONGRIE

CÉPAGES

​Avec une centaine de cépages, autochtones et internationaux, le pays possède une bonne diversité variétale. Le fürmit  et l’ hárslevelü   de la région de Tokaj sont  sans aucun doute les variétés les plus connues aujourd’hui, souvent vinifiées en secs et dont les meilleurs exemples sont  produits par les Hongrois Ivan Šepši et Zoltán Demeter. Avec 70% de vins blancs produit dans le pays, les cépages blancs dominent le paysage viticole à part dans le sud du pays où les conditions climatiques dans la plaine de Pannonie  sont propices au cépages rouges. Les principaux cépages plantés sur pour les blancs: olasz riesling (grãsevina),  budai zöld, chardonnay, cserszegi fűszeres, ezerjó et  furmint et pour les rouges: kékfrankos/blaufränkisch, cabernet  franc, cabernet sauvignon, kadarka,  et portugieser. Pour consulter le détails des cépages et nos bases de données, cliquez sur le lien suivant: CÉPAGES HONGRIE

LÉGISLATION ET RÈGLEMENTATION

La Hongrie doit sa réputation de grand pays viticole à son vin liquoreux, le Tokaji qui était particulièrement prisé par les cours des rois de France et des tsars russes si bien qu’il fut jugé nécessaire de classifier la région dès 1641. En 1997, un loi divisa la Hongrie en 22 région viticoles. En 2004, la Hongrie a rejoint  l’Union Européenne et sa législation sur les vins est aujourd’hui en harmonie avec celle de l’Union. Pour consulter le détail de la législation viticole hongroise, cliquez sur le lien suivant: LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION HONGRIE

La Hongrie est un exportateur net de vin. En raison de la forte croissance des exportations, notamment entre 2015 et 2018, son excédent commercial dans le secteur du vin a considérablement augmenté.

NOS PARTENAIRES POUR LA HONGRIE