
DESCRIPTION DU PAYS

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JAPON: UNE SITUATION GÉOGRAPHIQUE COMPLIQUÉE PAR LE GÉOPOLITIQUE.

CARTE: J. Uztarroz, collaboratrice de Terroirs du Monde Education
LE JAPON VU D’AILLEURS
Le Japon est un petit (2/3 de la France) archipel (6 852 îles) étroit et montagneux, couvert de forêts, sans ressources du sous-sol. Le milieu naturel est plutôt hostile, victime d’agressions atmosphériques ( typhons, tsunamis) régulières, de séismes meurtriers et d’éruptions volcaniques. L’espace cultivable est exigu.
Les grandes villes, la population (densité supérieure à 400 – 117 en France-), les activités portuaires et industrielles gigantesques sont entassées dans les étroites plaines côtières de la façade pacifique. Ce littoral est prolongé par de gigantesques terre-pleins artificiels.C’est le « Japon de l’endroit ».
Un peuple de 124,8 millions d’habitants qui se vit comme homogène, ayant été longtemps isolé et fermé au reste du monde. Mais en oubliant les Aïnous, les membres de la minorité ethnique du nord aujourd’hui moins de 15 000; et aussi les parias de l’intérieur (burakumin ou eta ), des sortes d’intouchables comme chez les hindouistes ( sujet tabou).
La religion dominante est le shintoïsme, un culte national, animiste, articulé autour de la figure de l’empereur.
Au XIX° siècle, le Japon a été le seul pays d’Asie à refuser la colonisation, mais a lui-même colonisé la Corée et Taïwan. C’est aussi le seul pays d’Asie à s’industrialiser au XIX° siècle à l’ère du Meiji ( 1868-1912).
Vaincu en 1945, il est le seul pays au monde dont la population civile a été victime de bombes nucléaires ( Hiroshima, Nagasaki) lancées depuis les bombardiers américains B29 ( plus de 200 000 morts fin 1945). Avec la défaite il est brutalement transformé par les occupants qui l’ont vaincu. Ils désacralisent l’empereur, l’obligent à se montrer à son peuple, qui n’avait jamais vu son visage auparavant tant il est sacré, ils écrivent la Constitution, déféodalisent la société et l’économie.
Et puis, par un grand virage, l’ancien ennemi de l’oncle Sam( depuis l’attaque surprise en décembre 1941 de la base navale de Pearl Harbour située sur l’île d’Oahu, à Hawaï menée par les forces aéronavales japonaises en décembre 1941, est choisi comme un allié et reçoit les dollars du plan Dodge ( = équivalent du plan Marshall pour l’Asie), face à la Chine où les communistes arrivent au pouvoir à Pékin en 1949. Le traité de San Francisco, traité de paix avec le Japon, fut signé en 1951 . Le Japon va devenit deviendra la deuxième puissance économique du monde. De nos jours, environ 40 000 soldats américains y sont toujours stationnés dont la moitié à Okinawa à 2 100 km dans l’archipel au sud .
La population de Minamata (une ville côtière au sud du pays, dans l’île de Kyūshū) fut victime d’une des plus graves catastrophes industrielles au XX° ( avec celle de Bhopal, en Inde en 1984, où une explosion dans l’usine de pesticides de l’Union Carbide provoqua la libération d’un nuage de gaz toxique, tuant au moins 2 000 personnes et 300 000 malades). A Minamata, les pêcheurs qui consommaient surtout du poisson, souffrirent une terrible intoxication, décrite dès 1949, causée par les rejets en mer à partir de 1932, de l’oxyde de mercure de l’usine de l’entreprise Chisso. Vingt ans plus tard, les premiers symptômes apparurent : de nombreux problèmes liés au système nerveux, par exemple la perte de motricité. Les premiers intoxiqués à présenter de graves troubles neurologiques furent les chats qui mangeaient les restes de poisson que les habitants pêchaient dans la mer voisine. IIs devenaient comme fous, leur système nerveux attaqué par le mercure. Puis ce fut le tour des humains qui mangeaient les poissons, des mères donnaient naissance à des enfants gravement atteints (malformations congénitales, handicaps divers ou multiples, enfants mort-nés…).On compta près de 900 décès, la firme a par ailleurs reconnu 2 200 malades officiels mais a payé près de 10 000 personnes atteintes pour qu’elles arrêtent les poursuites judiciaires (l’équivalent de 22 000 dollars chacun). Les déversements de mercure continuèrent entre 1932 et 1966, environ 400 tonnes de mercure avaient été rejetées dans la baie. À partir de 1977, les boues contaminées furent traitées et stockées.
Jamais deux sans trois, ( catastrophes) : séismes et tsunami dont un des plus récents est celui de Fukushima en 2011 (Le bilan est de 22 500 morts et disparus).
Le Japon, dont la population diminue, vieillit, les plus de 65 ans sont 30%. l’espérance de vie 85 ans détient le record mondial. La société paraît rétive à l’immigration. « Le Japon et sa population pouraient-ils disparaître au siècle prochain? » titre le Figaro du 2 décembre 2024. C’est à Tokyo ( 14 millions d’habitants ) que le taux de fécondité est le plus bas ( 0,95) du pays. Jamais depuis 1899 il y a eu aussi peu de naissances. En 2008 il y avait 128,1 millions d’habitants, en 2023 ils sont 123 et en 2100 il est prévu… 63 M de Japonais !
Ceci expliquant cela ? Le Japon est le leader mondial de la robotique, il fournit 52 % des robots industriels du monde et va très vite dans la conception de robots d’assistance, d’aide aux personnes.
Loin des anciennes images guerrières du passé, celles des samouraï, souvent hommes de main des puissants, et de la figure au cinéma depuis 1954 – 38 films- du super monstre Godzilla ( en fait il est une victime des essais nucléaires américains ), le soft power nippon s’est déployé dans le monde entier par les mangas et l’esthétique quelque peu mièvre d’Hello Kitty, qu’on retrouve sur tous les cartables des gamines de tous les continents, même désormais dans ses anciennes colonies avec qui les relations furent longtemps très mauvaises, comme avec la Corée du Sud par exemple..
Les gangsters locaux, rendus populaires avec leurs tatouages colorés impressionnants par Hollywood, assument un leur rôle dans la société japonaise qui semble résulter d’un consensus : il ne faut pas perdre la face. Chargés d’une sorte de contrôle social, ils jouent les médiateurs des petits confllits entre les citoyens qui évitent ainsi d’avoir recours à la Justice officielle pour ne pas perdre la face. Les yakusas sont dans les faits une sorte de police et même de justice. A condition de ne pas s’en prendre aux citoyens ordinaires, ils ont en échange la gestion de la prostitution, des jeux de hasard( pachinko), de l’immigration, de la drogue ( surtout les amphétamines), du « monde de la nuit », et de la « régulation » des assemblées générales d’actionnaires des grandes entreprises… Ils portent des costumes élégants parfois très voyants…
Le taux des homicides pour 100 000 h est un des plus faibles du monde ( 0,3)…
l
L’ukiyo-e (signifiant « image du monde flottant »), le mouvement artistique japonais de l’époque d’Edo (1603-1868), a légué des images devenues connues de nos jours dans le monde entier, en particulier des estampes gravées sur bois, la plus célèbre est La Grande Vague de Kanagawa d’ Hokusai ( 1830-1831).
Takeshi Kitano – nom de scène de Beat Takeshi- connu chez nous par ses films souvent mélancoliques, évoquant parfois les yakusas, est cinéaste, et aussi acteur, animateur de télévision, humoriste, artiste peintre.
Les Japonais appellent leur pays Nippon ou Nihon ; pour Marco Polo, et Christophe Colomb qui voulait l’atteindre, il était Cipangu.

PRÉSENTATION DU PAYS VITICOLE
Le Japon s’étend du 20° au 45° de latitude nord (d’Okinotorishima à Benten-jima), donc partiellement dans une zone de culture reconnue pour les Vitis vinifera et aussi dans une zone de viticulture tropicale.
La viticulture pour la consommation de raisin de table est ancienne au Japon mais la culture de la vigne pour la production de vin remonte à l’ouverture du Japon à la culture occidentale sous l’ère Meji dans la deuxième moitié du XIXème siècle.
Les statistiques viticoles ne sont pas abondantes pour le Japon. En 2022, la production de raisins au Japon se montait à 162 600 tonnes (179 236 US tons)[1], ce qui place le pays au 42e rang de pays producteurs de raisins. On estime que seulement 20 % des raisins récoltés sont utilisés pour l’élaboration du vin [2], soit un encépagement estimé de 20 000 hectares (49 420 ac)[3] et 32 520 tonnes (35 847 US tons) pour les raisins de cuve , ce qui sonne une production estimée de 183 000 hectolitres de vin authentiquement japonais [4]. Mais, Les trois quarts du vin mis en bouteille par les producteurs japonais dépendent dans une certaine mesure de vin en vrac ou de concentré de raisin importés [5].
En 2023, la production totale de vin du Japon était d’environ 742 000 hectolitres (contre 48 029 000 hectolitres en France, selon l’OIV) [6].
La principale région viticole du Japon se trouve dans la préfecture de Yamanashi, qui représente environ un tiers de la production nationale et le cépage koshu est le cépage signature de pays. Le Japon possède 5 Geographical Indications [7]
Exportations En 2023, le Japon a exporté 11,3 millions de dollars[8] de vin[9], ce qui en fait le 53e exportateur mondial de vin. Les principales destinations des exportations de vin du Japon sont : Hong Kong (6,37 millions de dollars), Singapour (914 000 dollars), la Chine (668 000 dollars), les Émirats arabes unis (665 000 dollars) et le Taipei chinois (619 000 dollars).
Importations En 2023, le Japon a importé 1,96 milliard de dollars de vin, devenant ainsi le 5e plus grand importateur de vin au monde. Le Japon importe du vin principalement de : France (982 M$), Singapour (256 M$), Italie (210 M$), Chili (138 M$) et États-Unis (130 M$).
Les marchés d’importation de vin qui ont connu la croissance la plus rapide pour le Japon entre 2022 et 2023 ont été Singapour (20,5 M$), l’Autriche (1,52 M$) et le Royaume-Uni (1,41 M$).
La consommation de vin par habitant a atteint 2,42 litres (0,64 US gallons) en 2021 au Japon[10]. C’est 12,3 % de moins que l’année précédente. Historiquement, la consommation de vin par habitant au Japon a atteint un sommet historique de 3,51 litres (0,93 gallons) en 1998 et un creux historique de 0,070 litre (0,018 gallons) en 1964. Le Japon est classé 62e dans le groupe des 150 pays suivis en termes de consommation de vin par habitant [11].
[1] https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_grape_production
[2] « Overview of Domestic Wine Production (Japanese only) » (PDF). National Tax Agency. February 2019. Via Wikepedia.org
[3] Sur la base s’un rendements de 8 tonnes par hectare.
[4] 1 Tonne de raisins= 750 bouteilles= 563,25 litres=5,6325 Hectoliters
[5] Japonsese Wine. Wikipedia.org
[6] Kaori ISHIGURO, WINE no KAORI
[7] https://vino-joy.com/ (mars 2025)
[8] 1 US $ = 0,95 euros (février 2025)
[9] OEC
[10] Faostat,
[11] https://www.helgilibrary.com/


HISTOIRE
L’histoire de la culture de la vigne au Japon semble être plus proche de la légende que de faits historiques réels mais deux théories s’affrontent sans grands fondements historiques concrets. La vigne aurait été introduite en l’an 718 par un moine bouddhiste, Gyoki de haut rang en visite dans la région de Katsunuma qui planta des graines et ordonna la construction du temple « Daizennji » et ce sont les vertus médicinales des raisins qui auraient séduit les religieux japonais locaux. L’histoire ou la légende ne disent pas si ce cépage était le koshu.
Ce cépage, signature de la région, serait arrivé à Yamanashi de Chine par la Route de la Soie et aurait proliféré à l’état sauvage pendant longtemps avant qu’un habitant de la région de Katsunuma le découvre, le plante et s’aperçoive que ses grains de raisin sont de grande qualité. Le koshu est un Vitis vinifera que l’on trouve uniquement au Japon. Il existe cependant plusieurs documents écrits qui attestent de culture de la vigne il y a environ 1 000 ans sans qu’on sache si ce cépage était le koshu. Il semble probable que les raisins étaient essentiellement produits pour la table comme c’est encore le cas aujourd’hui.
Il fallut attendre l’arrivée des missionnaires jésuites portugais pour que la production et la consommation des vins soient documentées par des Européens. Ce n’est qu’en 1868, avec l’avènement de l’ère Meiji que le vin fut officiellement reconnu et sa production encouragée et en 1873 que les premières tentatives commerciales d’élaboration de vin furent entreprises à Yamanashi avec de l’équipement utilisé pour la production du saké. On doit certainement cette dynamique à l’avènement de l’ère Meiji en 1868, lorsque le gouvernement encouragea pour la première fois la production.
En 1877, la société « Great Japan Yamanashi Wine Company » fut fondée et elle envoya deux jeunes émissaires, Massanari Takano et Rryuken Tsuchiya se former à la viticulture et à la vinification en France. Ils y restèrent deux ans et à leur retour, ils commencèrent à élaborer du vin.
En 1882, le phylloxéra arriva sur l’île, les dommages furent cependant limités à certaines régions seulement mais l’élaboration du vin périclita par manque d’acceptabilité des consommateurs. La production de guerre redémarra l’industrie viticole japonaise, certains domaines furent mis à contribution pour produire des vins pour les troupes engagées au combat et il existe encore des vestiges de cette période dans certains domaines. Il fallut attendre l’après-guerre pour que la production redémarre pour de bon mais principalement sous la forme de vins enrichis au sucre et au miel car les Japonais avaient du mal avec l’acidité des vins. En 1967, le Japon produisit 33 000 hectolitres de vin enrichi, un pic loin d’être atteint aujourd’hui avec des vins secs donc la production oscille aux alentours de 20 000 hectolitres.

L’accélération de la consommation intérieure est concomitante des Jeux olympiques de Tokyo en 1964, et de l’exposition universelle à Osaka en 1970. Durant les années 1970 et 1980, l’expansion de l’économie japonaise vit l’importation et la consommation de vin bondir ce qui eut un effet positif sur la production locale et sur le vin japonais fait avec des cépages cultivés localement.
La transition entre la consommation de vins doux en une consommation de vin sec était en cours. Mais faire des vins compétitifs sur les marchés internationaux n’est pas une mince affaire sur une île qui renchérit les coûts et avec un climat plutôt favorable; les années 1980 furent une période de doute car beaucoup pensaient qu’il était préférable d’abandonner l’élaboration des vins avec des raisins japonais.
Mais les viticulteurs persévèrent et les années 1980 virent l’apparition des cépages internationaux en particulier, le chardonnay, le merlot et le cabernet. Ils furent introduits dans les principales régions de production, Yamanashi, Nagano et Yamagata, même si leur culture posait un vrai défi pour les viticulteurs plus habitués aux hybrides résistants.
Les années 1990 et 2000 fut aussi une période une réduction importante des taxes et la consommation continua de croître.
La victoire de Shinya Tasaki au concours du Meilleur Sommelier du Monde en 1995 accrut le profil du vin et son appréciation dans la culture japonaise. Les bénéfices des polyphénols sur la santé allaient pousser les autorités viticoles à encourager la viticulture et l’élaboration du vin à partir de cépages cultivés uniquement dans le pays. L’absence de statistiques et de données viticoles rend l’évaluation de l’état actuel de l’industrie viticole difficile mais en 2015, la production fut évaluée à 18 613 tonnes de raisins de cuve, ce qui confirme le pourcentage d’environ 10% de raisins destinés à la cuve et 90% consacrés à la table.
Les producteurs indépendants dans l’île sont peu nnombreux et l’industrie vinicole est dominée par de larges exploitations comme Suntory qui possède les marques Snaraku et Manns, et Sapporo qui possède les marques Château Lion, Delica, et Kirin et qui les distribue au travers de la « Mercian Corporation » qui possède aussi l’étiquette Château Mercian.
Tous ces gros conglomérats élaborent la majorité de leurs vins avec des moûts importés en vrac et des concentrés de raisins. Les vins élaborés localement avec des produits importés doivent l’indiquer sur l’étiquette. Parmi les petits producteurs qui produisent des vins faits de 100% de cépages cultivés localement, on peut citer Marufuji, Kizan, Katsunuma Jozo, Grace (dans la préfecture de Yamanashi), Takeda (Préfecture d’Yamagata) et Tsuno Préfecture de Miyazaki).

CLIMATS ET SOLS
Le pays s’étire sur 3000 km du nord au sud, il est caractérisé par des montagnes, et les climats parfois extrêmes sont très variés, avec typhons inclus. Le Japon ne possède pas un climat idéal pour la viticulture : la quantité de précipitations est abondante (1 700 mm / 66,9 po par an), il y a des températures plutôt basses pendant la période de maturation des raisins (18°C / 64,4 oF en août à Yamanashi), l’ ensoleillement est limité et des typhons frappent l’île régulièrement. Dans le sud de l’archipel, le climat est de type subtropical.
Ces conditions ont d’abord poussé les viticulteurs à planter les vignes en pergola ou en taille horizontale appelée »Tanajitate » (棚仕立) pour permettre aux grappes de se trouver à 1,5 ou 2 mètres 94,9 et 6,6 pi) du sol afin d’assurer une meilleure ventilation et une meilleure résistance aux typhons. D’autres vignes sont plantées en Vertical Shoot Positioning (VSP) pour mieux contrôler les rendements.
Dans les régions montagneuses où l’ensoleillement est faible, comme à Tochigi, les vignes sont plantées à flanc de colline et les vignobles sont enherbés pour éviter l’érosion.
Les sols des vallées sont d’origine alluvionnaire avec des limons sableux et argileux et ils sont plus colluviaux en altitude. L’activité volcanique au Japon a produit de nombreuses zones de sols ignés en particulier granitiques comme à Yamanashi qui possède un sol majoritairement granitique.
Climat actuel

Climat futur


Source: https://www.semanticscholar.org/
RÉGIONS VITICOLES
Le Japon possède 14 régions principales de production ( noms en noir sur la carte) et elles portent le nom de la préfecture dans laquelle elles se trouvent. La région principale de production est Yamanashi qui produit 30% des vins du pays suivi de Nagano (23%) et d’Hokkaidō (17%). La superficie totale du vignoble pour les raisins de cuve est estimée aux alentours de 2 000 hectares (4 925 acres). Pour plus de détails, cliquez sur le lien suivant: RÉGIONS VITICOLES JAPON

TAILLE EN PERGOLA, YAMANASHI. Source: terroirsdumondeeducation.com
CÉPAGES
On trouve des cépages internationaux comme le cabernet sauvignon le merlot, le chardonnay et le müller-thurgau, mais les viticulteurs ont tendance à préférer les cépages qui produisent des raisins de table aux prix plus bas comme le koshu, le kyoho, ou plus récemment le pione, un hybride obtenu par croisement du kyoho et de «cannon hall muscat». Les cépages nord-américains comme le Delaware et le Niagara, le muscat de Bailey A, populaires après la guerre, ont tendance aujourd’hui à disparaître. Pour plus de détails sur les cépages du pays, cliquez sur le lien suivant: CÉPAGES JAPON

LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION
Ce n’est que le 17 juin 2015 qu’une législation nationale fut introduite pour les vins de l’archipel. Elle est sous le contrôle du « The National Tax Agency » (NTA) qui règlemente principalement l’étiquetage des vins nationaux et de ceux qui sont élaborés avec des concentrés importés ou des fruits autres que les raisins.
Le Japon a cinq préfectures qui ont été désignées Geographical Indications pour les vins, Yamanashi (山梨) 16 juillet 2013 et Hokkaido ( 北海道) 28 juin 2018 ,Osaka (大阪),Nagano (長野) et Yamagata (山形) le 20 juin 2021. Pour consulter le détail de la réglementation, cliquez sur le lien suivant: LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION JAPON
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