
DESCRIPTION DU PAYS


MALTE VUE D’AILLEURS
Malte est un pays minuscule, 316 km² / 122 mi2 (deux fois l’île d’Oléron), avec 448 000 h. Sans fleuve ni rivière, ni montagnes ni forêt. Ses 8 îles, d’origine calcaire, situées au milieu de la Méditerranée, à 93 kilomètres au sud de la Sicile, possèdent peu de terroirs agricoles et sur leurs côtes alternent falaises et baies. L’île principale est Malte, 27 km sur 14,5 km (17 sur 9 mi). Très dense : 1 447 h/km² (au RU : 267 et en France : 104). Culmine au Ta’ Dmejrek (253 m / 830 pi). La deuxième île de l’archipel, au nord-ouest, Gozo, mesure 14,5 km sur 7 km (9 sur 4,35 mi) et culmine à 190 m / 623 pi). Entre les deux se trouve la troisième île de l’archipel, l’île de Comino (2,600 m par 2,100 m / 8 530 par 6 890 pi) et son îlot celui de Cominotto.
Une île qui a été conquise maintes fois. Par sa position au centre de la mer Méditerranée, à mi-chemin entre Gibraltar et Alexandrie, l’archipel maltais est un relais évident, compte tenu de ses ports naturels. Les Phéniciens, à partir du Xe siècle av. J.-C, fondent le port de Marsaxlokk, puis se succèdent les Grecs du VIIe au Ve siècle av. J.-C., puis Carthage en 480 av. J.‑C, puis les Romains en 218 av. J.‑C. jusqu’au démantèlement de l’Empire en 395, puis en 870–1240 puis les Arabes, puis en 1194 les Hohenstaufen, puis en 1266: la couronne angevine, puis en 1282 aragonaise. Les musulmans sont chassés et l’île se rechristianise en conservant la langue arabe.
En 1492, Malte accueille des Juifs chassés d’Espagne. En 1530 l’empereur Charles-Quint offre Malte à l’Ordre des Chevaliers de St-Jean-de-Jérusalem, un ordre religieux catholique hospitalier et militaire qui existait depuis les Croisades. L’Ordre se transforme alors en une puissance souveraine de plus en plus importante en Méditerranée centrale pour continuer à être le rempart de la chrétienté contre les Sarrasins. En 1565 l’Ordre gagne la bataille contre les Ottomans et les oblige à fuir l’île avec la bataille de Lépante (1571). Ensuite, il se consacre surtout à des opérations de guerre de course et transforme Malte en entrepôt du commerce méditerranéen.
Puis c’est l’occupation française avec Bonaparte et enfin en 1800 la colonisation britannique puis l’annexion en 1814. Durant la Seconde Guerre Mondiale, Malte joua un rôle important par sa position stratégique pour les forces de l’Axe.
Malte devint indépendante en 1964. Et en 1974, sous l’impulsion du Premier ministre Dom Mintoff, proclama la république et élit un président.
Elle est membre de l’Union Européenne depuis 2004, ainsi que de la zone euro depuis 2008. Héritage de l’Histoire (occupation arabe de 870 à 1240) : syntaxe et grammaire découlent de l’arabe, ainsi que 30 % du vocabulaire (qui ressemble au tunisien), mais on compte aussi 50% d’italien, 20% d’anglais et de français dans le maltais qui est la langue nationale. C’est la seule langue sémitique écrite en alphabet latin. Il y a deux langues officielles, le maltais et l’anglais. La religion d’État est le catholicisme romain mais chacun est libre d’exercer la religion de son choix, il y a 97 % de catholiques, 1 % de chrétiens non-catholiques (orthodoxes et protestants), 1 % de musulmans….
Malte ne produit qu’environ 20 % de ses besoins alimentaires, n’a pas de sources d’énergie propres, ni de de ressources naturelles sauf le calcaire ; n’a que des ressources en eau limitées ; depuis la deuxième moitié du XXe siècle, l’eau de consommation y est obtenue par dessalement de l’eau de mer dans trois usines de traitement. Un des (rares ?) grands atouts économiques de Malte c’est son emplacement géographique au cœur de la Méditerranée, sur une des grandes routes maritimes du monde (Atlantique, Gibraltar, canal de Suez, mer Rouge, Océan Indien, Singapour, Chine, Corée du sud, Japon, …). Avec ses quatre ports, c’est le 6ème pays au monde en termes d’enregistrement de navires ( = pavillons de complaisance).
L’économie est dépendante du commerce extérieur, particulièrement en tant que point de transbordement du fret maritime. Le tourisme représente une part importante du PIB avec 2,6 millions de touristes pour 446 000 habitants en 2018 ainsi que l’industrie (notamment électronique et textile, produits chimiques et pharmaceutiques). L’économie est essentiellement orientée vers les services, qui représentent 80 % du PNB. Les services financiers quant à eux représentent 15 % du PIB.
A la rubrique artistique, on y trouve le peintre Le Caravage qui vécut à Malte de juillet 1607 à août 1608, fuyant la justice et beaucoup plus tard, l’écrivain britannique Anthony Burgess qui y résida de 1968 à 1970 fuyant le fisc de son pays.
Le personnage de bande dessinée Corto Maltese, héros de la série éponyme est né à La Valette. Son créateur, Hugo Pratt, a trouvé son nom de famille après avoir vu le film de John Huston, Le Faucon maltais, adapté du roman The Maltese Falcon, de Dashiell Hammett. L’album Pavillon noir ! second tome de la série De cape et de crocs d’Alain Ayroles et Jean-Luc Masbou, se déroule en partie à Malte.
Depuis 1925, date du premier film tourné dans l’île, ont eu Malte pour décor L’Espion qui m’aimait dans la série des James Bond, Gladiator de Ridley Scott, ou encore Munich de Steven Spielberg et y a trouvé des décors de la série Game of Thrones pour de nombreuses scènes. Ceux du film Popeye de Robert Altman y furent tournés et les studios rénovés, situés à Il-Mellieħa sont devenus un parc d’attraction.

ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE MALTE


PRÉSENTATION DU PAYS VITICOLE
Malte situe entre la latitude de 35o 82’ et 36o 07’, donc dans une zone reconnue pour la culture fiable des Vitis vinifera. Ce sont les Phéniciens qui, vers 725 av. J.C., s’installèrent sur l’Île qu’ils utilisaient déjà depuis le Ve siècle grâce à ses ports accessibles. On leur attribue l’établissement de la viticulture qu’ils partagèrent probablement avec les Grecs qui s’installèrent et cohabitèrent pacifiquement avec les Phéniciens.
Actuellement, la surface de vignes à Malte est d’environ 372 hectares, dont la quasi-totalité est cultivée pour la production de vin[1]. L’encépagement des îles maltaises s’élevait à 430 hectares de vignes en 2019 et à 732 hectares en 1993 [2].
En 2022, la production se montait à 3 600 tonnes, ce qui place le pays au 82e rang des pays producteurs de raisin [3].
1,5 million de bouteilles ont été produites en 2023, une production annuelle de 11 250 hectolitres, soit une moyenne de 30 hectolitres par hectare[4]. La vigne est cultivée sur les deux îles, Malte et Gozo et le nombre d’agriculteurs cultivant des vignes sur les îles maltaises est supérieur à 900. Il existe également 17 producteurs de vin agréés : 12 à Malte et 5 à Gozo. 12 de ces caves produisent des vins AOP ou IGP[5]. On compte 2 AOPs et une IGP à Malte.
Le vignoble est extrêmement fragmenté et il existe plusieurs centaines de petits viticulteurs qui possèdent de 0,1 à 1 hectare et seuls quelques grands producteurs, comme Marsonvin possèdent des vignobles étendus (22,5 hectares) [6]. La plupart des domaines achètent les raisins aux viticulteurs pour élaborer les vins.
Deux cépages dominent la production viticole locale, le girgentina, une variété blanche (connue sous le nom d’insolia en Sicile) et le ġellewża, une variété rouge (connue sous le nom de mammolo en Toscane). Ces deux cépages sont considérés par les spécialistes comme des cépages autochtones de l’île.
En 2023, Malte a exporté 772 000 $[7] de vin. Les principales destinations des exportations de vin de Malte sont : la France (267 000 $), la Grèce (212 000 $), les Pays-Bas (200 000 $), le Danemark (30 000 $) et le Royaume-Uni (29,9 000 $)[8].
En 2023, Malte a importé 29,7 millions de dollars de vin[9]. Malte importe du vin principalement de : l’Italie (16 M$), la France (6,97 M$), l’Espagne (2,2 M$), le Chili (928 000 $) et l’Afrique du Sud (687 000 $) [10].
Malte a consommé 12 millions de bouteilles en 2023 [11], environ 60% sont des vins importés et 40% sont produits et consommés sur l’île.
La consommation de vin par habitant a atteint 13,2 litres en 2021 à Malte[12]. Cela représente 2,48 % de plus que l’année précédente. Historiquement, la consommation de vin par habitant à Malte a atteint un sommet historique de 18,5 litres en 2006 et un creux historique de 0,020 litre en 1972. Malte est classée 27e dans le groupe des 150 pays suivis en termes de consommation de vin par habitant[13].
[1] https://ruralaffairs.gov.mt/
[2] terroirsdumondeeducation.com
[3] https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_grape_production
[4] Marisa Hewer, directrice des accises à l’administration fiscale et douanière de Malte
[5] https://ruralaffairs.gov.mt/
[6] Union Européenne
[7] 1 US $ = 0,95 euros (février 2023)
[8] il est possible qu’il y ait des vins réexportés dans ce chiffre
[9] OEC
[10] Iibid
[11] Marisa Hewer, directrice des accises à l’administration fiscale et douanière de Malte
[12] Faostat
[13] https://www.helgilibrary.com/

HISTOIRE
La position géographique de Malte, au centre de la Méditerranéen en fait un carrefour important de la civilisation. Ce sont les Phéniciens qui vers 725 A.V. J.C s’installèrent sur l’Île qu’ils utilisaient déjà depuis le Ve siècle grâce à ses ports accessibles. On leur attribue l‘établissement de la viticulture qu’ils partagèrent probablement avec les Grecs qui s’installèrent et cohabitèrent pacifiquement avec les Phéniciens. Avec le déclin de la Phénicie, l’île passa sous la domination de Carthage pendant 192 ans (480 A.V. J.C- 218 AV. J.C.) avant que le contrôle n’échoue aux Romains après les guerres Puniques jusqu’au démantèlement de l’Empire romain d’Occident en 395 de notre ère.
Après une brève période d’invasion des Vandales et des Ostrogoths, l’Empire byzantin étendit son contrôle à l’île de Malte. La viticulture n’a sans doute jamais prospéré sur l’île même si les Phéniciens, les Carthaginois, les Romains et les Byzantins encouragèrent la viticulture partout où ils s’installèrent, car Malte n’a ni montagnes ni rivières pour abriter des vignobles et une grande partie des vignobles sont en terrasses sur les pentes, qui caractérisent l’île. De plus, l’île a toujours manqué d’eau pendant la période végétative de la vigne car il ne pleut pas ou si peu durant cette période.

Les Arabes conquirent les îles maltaises en 870 et ils laissèrent des empreintes importantes dans la langue du pays. Comme partout où l’Islam fut la religion dominante, ce ne fut pas une période propice à la viticulture et la production de vin. Les dernières études historiques indiquent que les îles furent complètement vidées de leurs populations envoyées en esclavage. Les îles auraient ensuite été repeuplées avec des colons arabes et berbères musulmans et des esclaves chrétiens pour mieux défendre l’archipel. Si tel est le cas, autant dire que la production de vins probablement disparut même si la viticulture continua pour la consommation de raisins de table.
En 1090, les Normands, maîtres de la Sicile, s’emparent de Malte. En 1127, l’archipel passe sous domination sicilienne. Finalement, entre 1240 et 1250, Frédéric II du Saint-Empire expulse les musulmans. Jusqu’en 1530, Malte était une extension de la Sicile: les Normands, les Aragonais et d’autres conquérants qui régnaient sur la Sicile gouvernaient également les îles maltaises. Au Moyen Âge, la situation fut aggravée par la propagation du paludisme, les épidémies de fièvre et de peste et l’émigration d’une partie de la population de l’île vers la Sicile et l’Italie. Cela eut pour conséquence l’abandon de la culture de certaines des terres les plus difficiles celles où se trouvent en général les vignobles.

Le renouveau de la viticulture sur les îles maltaises remonte à l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem après la cession de Malte par l’empereur romain germanique, Charles V d’Espagne en 1530. Les chevaliers apportèrent avec eux des boutures de vigne d’Europe pour revitaliser les vignobles restés en déshérence après plusieurs siècles de domination arabe. L’Ordre de Saint Jean de Jérusalem régna sur l’île de 1530 à 1798. Pendant ce règne, la viticulture prospéra de nouveau, et l’île a commencé à produire son propre vin, et en a même exporté vers d’autres pays.
Cependant, la demande accrue de coton au XVIIIe siècle, provoqua une destruction massive des vignobles ainsi que des oliveraies pour faire place à sa culture. Une nouvelle réduction des vignobles a eu lieu pendant la Guerre de Sécession américaine, (12 avril 1861–9 mai 1865) lorsque les prix incroyablement hauts du coton incitèrent les agriculteurs à reprendre sa culture de manière intensive. La baisse de la production viticole eut pour résultat l’arrêt de l’élaboration du vin, les raisins étant conservés pour la table et les vins furent importés de Sicile et de Grèce.

Le pouvoir de l’Ordre prit fin le 12 juin 1798, après le débarquement des troupes françaises de Napoléon Bonaparte lors de sa campagne d’Égypte, mais l’occupation ne durera que deux ans avant que les Britanniques imposent un embargo qui força le pouvoir à capituler. Les Britanniques s’opposèrent au rétablissement du pouvoir de l’Ordre après la signature du traité de Paris en 1814 et annexèrent l’île en 1816.
La dévastation du vignoble européen par le phylloxéra à partir des années 1870 sera une bonne aubaine pour l’île de Malte qui ne sera touchée que bien plus tard. La demande pour des vins était forte car les trois quarts ou plus des vignobles de certains pays européens avaient été détruits. Fin du XIXe siècle, on trouvait des vignobles en abondance sur l’île en particulier dans les régions de : Xaghra, Nadur, Qala, Zebbug et d’autres endroits à Gozo, ainsi que, dans les districts de Notabile, Dingli,Fiddien, Ghemieri, Gnejna, Bahrija et Mellieha. Mais la période de prospérité ne fut que de courte durée, le temps de trouver que les vignes européennes pouvaient être protégées de l’aphide en les greffant sur des souches américaines.

Malte joua un rôle stratégique contre les forces de l’Axe pendant la deuxième Guerre Mondiale et paiera un lourd tribut mais gagnera son indépendance le 21 septembre 1964 avant de proclamer la république 10 ans plus tard presque que jour pour jour. Les guerres ne sont jamais propices aux activités commerciales et encore moins au vin qui est souvent considéré, dans ces conditions, comme un produit de luxe. D’autant plus, que le phylloxéra frappa l’ile durant l’entre-deux-guerres, en 1919 et 1920 et cela prit quelques années pour le remettre les vignobles en ordre. L’émergence de la viticulture des pays du Nouveau Monde avec les cépages internationaux allait pousser les viticulteurs à planter ces cépages à partir des années 1970. Mais, Il fallut attendre 2001, bien tard, avant que l’île se dote d’une législation sur les vins et la piètre qualité des vins souvent élaborés avec des raisins refusés pour la table entacha lourdement la réputation vinicole de l’île qui se languissait dans une ineffable médiocrité et bénéficiait de la protection apportée par l’insularité du territoire.
Les négociations qui précédèrent l’entrée de Malte dans l’Union Européenne en 2004 apportèrent des subsides pour la restructuration de l’industrie viticole maltaise et certains producteurs, Delicata et Marsonvin, en particulier, firent des investissements importants pour acquérir les moyens de vinification à la pointe de la technologie. L’entrée de Malte dans l’Union Européenne le 1ier mai 2004 permit aux vins maltais de fraichir une autre étape qualitative car l’île devint plus ouverte à la concurrence et sans droit de douane, les vins de l’île devaient être plus compétitifs.
Même si la qualité s’est grandement améliorée, on ne peut pas dire que les vins représentent le meilleur rapport qualité-prix mais ce petit pays n’est pas sans atout et possède un intérêt touristique non négligeable avec une culture riche. Et comme disent si bien les Anglais « When in Rome do as the Romains do », alors quand on est à Malte, buvons des vins de Malte. Il reste cependant à organiser une forme de tourisme viticole aujourd’hui connu sous le nom d’oenotourisme qui permettrait de mieux mettre en avant les vins de l’île.

CLIMATS ET SOLS
Le climat des îles maltaises est typiquement méditerranéen et il est fortement influencé par la mer environnante. La température annuelle moyenne est d’environ 23°C (73°F) pendant la journée et 16°C (61°F) la nuit (l’une des températures moyennes les plus chaudes d’Europe). Dans le mois le plus froid – janvier – la température maximale typique varie de 12 à 20°C (54 à 68°F) pendant la journée et le minimum est de 6 à 12°C (43 à 54°F) la nuit. Pendant le mois le plus chaud – août – la température maximale typique varie de 28 à 34°C (82 à 93 °F) pendant la journée et le minimum de 20 à 24°C (68 à 75 °F) la nuit.
Les hivers pluvieux sont suivis par des étés secs, généralement sans pluie. Malte bénéficie d’environ 3 000 heures d’ensoleillement par an, l’un des plus élevés d’Europe, d’une moyenne de plus de 5 heures d’ensoleillement par jour en décembre à une moyenne de plus de 12 heures de soleil par jour en juillet.
Les précipitations annuelles moyennes à Malte et à Gozo sont d’environ 577 mm (30,6 po).
Le mois avec le plus pluvieux est décembre, et il représente 20,3% des précipitations annuelles totales. La période estivale entre juin et août représente à peine 2% de la pluviométrie totale. La période d’octobre à décembre représente près de 51% des précipitations annuelles totales, suivies des périodes de janvier à mars et d’avril à septembre, représentant respectivement 35% et 14% des précipitations totales. La distribution annuelle des précipitations est considérée comme un facteur plus déterminant pour le développement de la végétation que la quantité réelle des pluies.

Les îles maltaises sont relativement jeunes et se composent principalement de roches sédimentaires d’origine marine. Les sols, qui sont assez similaires à la roche-mère, sont également jeunes et le développement de l’horizon du sol est largement inhibé par le climat. La couverture du sol sur certaines parties des îles est assez clairsemée, en particulier là où la roche calcaire forme une région de karst avec seulement de petites poches de sol où la végétation doit pousser dans des conditions difficiles.
Trois principaux types de sols sont connus dans les îles maltaises:
1. Terra Rossa: un sol argileux rouge issu des deux types de calcaire corallin (principalement calcaire corallin supérieur) lorsque le climat favorisait le lessivage. Il est rougeâtre en raison de sa forte teneur en oxyde de fer et il a une teneur en carbonate de calcium de 2 à 15%. Il a une faible teneur en humus, mais ell est cependant plus élevée que dans les autres sols.
2. Xerorendzina: un sol marneux blanchâtre à rouge avec une teneur en carbonate de calcium de 58 à 80% et dérivé du calcaire globigérine.
3. Sol brut carbonaté: un sol gris avec une teneur en carbonate de calcium de 80 à 90% dérivé de calcaire fragmenté et de d’argile globigérine bleue, parfois mélangé avec des détritus du sable vert jaune. C’est un sol jeune contenant peu d’humus et qui se forme à la suite de conditions sèches.Comme pour d’autres îles méditerranéennes et zones côtières, l’impact et l’interférence humains sont l’un des principaux facteurs d’influence qui ont façonné les îles maltaises depuis les temps anciens. Cela a conduit à une détérioration générale des habitats naturels et de leurs écosystèmes associés.
RÉGIONS VITICOLES
L’archipel maltais comporte 3 régions viticoles. Une IGP qui couvre l’intégralité de l’archipel et deux AOPs, Malte et Gozo. Pour consulter le détail des régions viticoles de Malte, cliquez sur le lien suivant :RÉGIONS VITICOLES MALTE
CÉPAGES
La législation viticole de 2001 autorise 57 cépages sur l’île Les deux cépages les plus plantés sont deux cépages autochtones ; pour les variétés blanches : le girgentina et pur les rouges, le ġellewża, tous les grands cépages internationaux sont aussi bien représentés. Pour plus de détails sur les cépages maltais, cliquez sur le lien suivant : CÉPAGES MALTE
LÉGISLATION ET RÈGLEMENTATION
La culture de la vigne à Malte est contrôlée par un conseil consultatif du vin nommé par le gouvernement. Ses principales fonctions sont de fixer un prix de marché pour les ventes de raisins de table et pour la production de vin. La législation de l’île date de 2001 et depuis l’entrée du pays dans l’Union le 1ier mai 2004, la qualité des vins de l’île est règlementée par le système des appellations de l’Union Européenne. Pour plus de détails sur la législation et la règlementation des vins maltais, cliquez sur le lien suivant : LÉGISLATION ET RÈGLEMENTATION MALTE
NOS PARTENAIRES POUR MALTE

Malta appoints first wine ambassador:By Eloise Feilden. 22 JANUARY 2024. https://www.thedrinksbusiness.com/