DESCRIPTION DU PAYS
LES ÉTATS-UNIS VUS D’AILLEURS
LES ÉTATS-UNIS SONT UN PAYS UNIQUE
Ce pays est un modèle attractif depuis des siècles. Il offrait la liberté de culte aux persécutés, la liberté tout court aux peuples opprimés, et un avenir optimiste ouvert à tous car le mythe du self made man fonctionnait , rêve de la réussite, de la prospérité individuelle dans une société de consommation offerte à tous. Dans les années 50 du XX° siècle en Europe, encore marquées par les pénuries et la pauvreté, le Reader’s Digest la revue largement distribuée faisait rêver les ménagères avec des réfrigérateurs géants de couleur anis, célébrait le courage d’une famille ordinaire perdue dans le Désert de la Mort, l’héroïsme des soldats qui luttaient contre le communisme en Europe puis en Asie ( financement de la guerre française en Indochine, guerre de Corée ..). L’Etat distribuait la manne des plans Marshall et Dodge aux alliés et commandait l’usage de la force avec l’OTAN, complété par plusieurs autres pactes régionaux, multi et bi-latéraux, possédait des bases sur tous les continents). Leur arsenal était et est toujours sans commune mesure.
Ce qu’on n’appelait pas encore le soft power (la propagande ?) fonctionnait avec de nouveaux moyens : le cinéma et la télévision peuplèrent notre imaginaire d’innombrables figures, diffusant des genres musicaux successifs, des modes de vie dans le monde entier, des tenues vestimentaires, apprit aux pauvres à se nourrir de plats gras et sucrés, de sodas sucrés et de glaces sucrées (Taux d’obésité de nos jours chez les adultes : 36,2%). Ils ont inventé des choses et les mots qui les désignent. Et Internet vint. Et dernièrement le « wokisme » et la censure des œuvres ( la cancel culture) débarquèrent dans nos vieux pays. Et à quand les courses de caisses à savon ?
Depuis 1620 avec les pères pélerins du May Flower, les nouveaux arrivants sur le vaste territoire, d’abord des Anglo-Saxons, ont refoulé puis décimé les premiers occupants, puis importé de de la main d’oeuvre servile, des habitants noirs d’Afrique comme esclaves. Puis au XIX° les pauvres du sud et de l’est de l’Europe arrivèrent par millions, au passage ce fut la Ruée vers l’or; et les latino-américains franchissent le Rio Grande depuis l’annexion de tout le sud des Etats-Unis raflé au Mexique.
Sur les 344 millions d’habitants en 2024, les blancs (non hispaniques) sont environ 59 % de la population, les hispaniques (19 %), les noirs (13,6 %) et les asiatiques ( 6,2 %). Le recensement de 2010 soulignait la poursuite de l’essor des minorités. Les noirs sont présents à la fois dans les comtés ruraux du Sud (vallée du Mississippi, Alabama, Géorgie) et dans les grandes métropoles industrielles du Nord-Est (Philadelphie, Chicago, Detroit, New York, Minneapolis). Le passé pèse très lourd dans les relations entre les Blancs et les Noirs : l’esclavage, les lynchages, puis l’apartheid jusqu’au milieu des années 60 du XX° siècle. Donc l’habitat est encore largement séparé.
Le mot Noir : on ne l’écrit pas. On le prononce encore moins, sauf si on est rappeur. Le « N-word » (« N…. ») pour ne pas prononcer « nègre » est le mot le plus tabou des Etats-Unis, symbole de racisme et d’une histoire douloureuse.
Les États-Unis sont la première puissance économique mondiale (en attendant la Chine ?) soit environ un cinquième du PIB mondial. Très grand pays agricole et grand exportateur de produits agricoles, énorme puissance industrielle, avec les plus grandes entreprises dans tous les secteurs https://www.interbrand.com/best-global-brands/, la première puissance technologique, industrielle, spatiale. Grands exportateurs et avec un gigantesque déficit car les entreprises importent massivement, en particulier les produits fabriqués dans leurs usines délocalisées au Mexique et en particulier en Asie et, parce que le niveau de vie est élevé, sauf pour les 12/ 13 % de pauvres (est.). Ils émettent la monnaie nécessaire dans le commerce mondial, ils s’accordent un droit extraterritorial, sanctionnant les entreprises qui commercent en dollars. Leurs entreprises recrutent les meilleurs étudiants et les meilleurs professionnels dans tous les pays du monde, en particulier dans les secteurs stratégiques.
Territoire immense « Béni des dieux » dit-on : 9,8 km², de vastes façades maritimes avec de grands estuaires, de très vastes plaines centrales favorables à l’agriculture, une gamme de climats variés. Un sous-sol riche en combustibles et minerais divers. Mais aussi des milieux extrêmes, des régions très arides, des agressions climatiques comme les tornades, des ouragans, des éruptions volcaniques avec 10 volcans réputés dangereux comme le le mont Saint Helens , et des séismes sur la côte du Pacifique, les plus importants dans la baie de San Francisco furent relevés en 1836, 1868, 1892 et en 1905.
Des prix Nobel comme s’il en pleuvait: 377, (RU 130, France 69), dans toutes les disciplines y compris en 12 en littérature dont Sinclair Lewis, Eugene O’Neill, Faulkner, Ernest Hemingway, John Steinbeck, Toni Morrison, Bob Dylan).
Les Américains jouent au football, mais pas le même que nous. Ils jouent au baseball que personne ne comprend sauf eux. Et ils ont marché pour de vrai sur la Lune. Ils sont très forts. Ils sont croyants le plus souvent. Ils ont inventé une multitude de sectes de tout acabit.
PRÉSENTATION DU PAYS VITICOLE
Il y avait 445 155 hectares de vignes plantées (2016) aux Etats-Unis (stable depuis 2013), dont 85% en Californie et 5% dans l’état de Washington, 3,5% dans l’État de New-York, le reste étant réparti dans différents Etats qui sont quasiment tous producteurs.
En mai 2024 , il y avait 273 AVAs reconnues dans 33 États, dont plusieurs sont partagés par deux ou plusieurs États. Plus de la moitié (152) des AVAs se trouvent en Californie (2024).
Les États-Unis sont le quatrième pays producteur de vin au monde, après l’Italie, l’Espagne et la France.
Les exportations de vin des États-Unis, provenant à plus de 95 % de la Californie, ont atteint 1,29 milliard de dollars (1.14 milliard d’Euros) de chiffre d’affaires vinicole et 377 millions de litres (41,9 millions de caisses) en 2020.
La consommation totale en volume est la plus importante au monde: 3,3 millions d’hectolitres de litres consommés avec 10,08 litres per capita, devant la France 2,7 millions d’hectolitres avec 40,06 litres per capita (2018).
Le plus grand déclin depuis 1947.
Les hauts et les bas de la consommation de vin par habitant aux États-Unis depuis la fin de la prohibition (1934) jusqu’à aujourd’hui. En 2022, la consommation de vin a chuté de 1,06 litre par habitant (-8,9 %), soit la plus forte baisse depuis 1947.
PRODUCTION PAR ÉTAT
HISTOIRE
Les premières tentatives de culture de la vigne dans les Amériques furent entreprises à Hispaniola (anciennement Saint-Domingue et aujourd’hui Haïti) pendant le deuxième voyage de Christophe Colomb en 1494.Mais Ferdinand II d’Aragon, roi d’Espagne interdit la culture de vignes à Hispaniola en 1503.
Mais ensuite des vignobles furent établis avec succès au Mexique en 1524. où Hernán Cortés, conquérant du Mexique en 1520, favorisa l’établissement de la vigne et en fit, en 1524, l’une des exigences pour les colons espagnols qui voulaient acquérir des terres sur le plateau mexicain.
En 1540, sous l’impulsion de Bartolomé de Terrazas et Francisco de Carabantes les premières vignes de Vitis Vinifera furent plantées à Ica au Pérou. La culture de la vigne s’étendit au Chili vers 1555 avant de se frayer un chemin en Argentine en 1556.
C’est dans l’État aujourd’hui connu sous le nom de Nouveau-Mexique que les premières vignes furent plantées en Amérique du Nord en 1629, par le frère franciscain García de Zúñiga et un moine capucin du nom d’Antonio de Arteaga à Santa Fe de Nuevo México. Cette région allait devenir l’AVA moderne du Middle Rio Grande Valley.
La date de création du premier vignoble commercial en Amérique du nord date elle de 1769 quand le Frère Junipero Serra planta le premier vignoble californien à San Juan Capistrano, situé aujourd’hui entre Los Angeles et San Diego. La cave de vinification fut construite en 1783 pour élaborer des vins rouges et blancs (doux et secs), du brandy et un vin fortifié de type porto appelé Angelica tous produits avec le cépage mission qui sera le principal le cépage de la Californie jusqu’en 1880. Le père Serra en viendra à fonder huit autres missions en Californie et on le désigne souvent comme le «père du vin de Californie».
Paradoxalement, ce fut l’Ohio qui, en 1802, mit l’Amérique du Nord sur la carte des pays viticoles du monde avec le cépage catawba. On pensait au départ que c’était une variété autochtone, mais elle fut finalement identifiée plus tard comme un croisement de sémillon et de Vitis lambrusca. Le vin fut d’abord vendu sous le nom de Tokay vers 1823 avant de connaitre un certain succès comme vin pétillant en 1845 et avant que le vignoble ne succombe au mildiou par la suite.
La région de Finger Lakes, dans l’État de New York, développa aussi une industrie vinicole prospère à partir du début des années 1860, lorsque la société «Pleasant Valley Wine Company» commença à utiliser des souches soigneusement sélectionnées de raisins indigènes pour produire du vin.
Aujourd’hui, on élabore des vins dans les cinquante États des Etats-Unis mais approximativement 90% des vins américains sont produits dans l’État de Californie qui serait le quatrième plus grand producteur de vin au monde si cet État était une nation indépendante.
On doit à un Français, Jean-Louis Vignes et a deux de ses comparses, Ysidro Reyeset William Wolfskill d’avoir tenté de professionnaliser la culture de la vigne, de la vinification et d’introduire la commercialisation du vin sur une échelle globale entre 1830 et 1840. On doit aussi à Jean-Louis Vignes l’introduction de cépages français, pas tout à fait légalement importés, mais il fut le premier à cultiver les variétés bordelaises et le sauvignon blanc en Californie.
Am mitan du 19e siècle l’histoire viticole des États-Unis est essentiellement synonyme de celle de la Californie. La Ruée vers l’or en Californie (1848–1855) eut un effet majeur sur la géographie, l’économie et l’histoire de la viticulture dans cet État. Elle amena un afflux de personnes dans le nord de l’État. Beaucoup arrivèrent et installèrent à San Francisco ( dont la population passa de 1 000 à 25 000 entre janvier 1848 et décembre 1849). Cela entraîna une augmentation significative de la demande en vin et stimula la production dans la région à moins de 200 kilomètres de San Francisco. Les années 1850 virent une augmentation significative de la viticulture et de la production de vin dans de nombreuses régions du nord de la Californie, notamment à Santa Clara dans les comtés de Sutter, de Yuba, de Butte, de Trinity, d’El Dorado, de Lake, de Napa, de Sonoma, de Merced et de Stockton. Beaucoup d’entre eux sont encore de grands centres de culture de la vigne et de la production viticole.
JEAN LOUIS VIGNES. SOURCE: Domaine Public
En 1879, le capitaine Gustave Niebaum établit le domaine Inglenook en Californie, à Rutherford, un petit village dans le comté de Napa. C’était le premier domaine à élaborer des vins dans un style bordelais aux États-Unis. Les vins du capitaine Niebaum acquirent une renommée mondiale et remportèrent des médailles d’or à l’Exposition universelle de Paris en 1889. Le domaine appartient aujourd’hui au cinéaste Francis Ford Coppola et la vinification y est supervisée par Stéphane Derenoncourt.
Ce furent les immigrants chinois qui devinrent les principaux artisans du développement de la viticulture avant qu’une loi n’établisse un droit de priorité pour la communauté blanche. Alors que le vignoble européen était en proie à la destruction due au phylloxéra, l’industrie viticole californienne était florissante. Au début du 20ème siècle, 300 cépages différents y étaient cultivés dans 800 domaines viticoles.
Entre 1919 et 1933 la Prohibition détruisit la grande majorité de l’industrie viticole aux États-Unis si bien qu’en 1933, il ne restait que 140 domaines produisant du vin liturgique ou du raisin de table.
L’industrie viticole des Etats-Unis renaîtra après la Prohibition mais essentiellement sous forme de vins mutés. La Prohibition laissa un héritage particulièrement négatif autre que celui de ruiner une industrie du vin de classe mondiale naissante, qui prit des décennies de travail pour la surmonter. Elle ralentit aussi la recherche d’une manière considérable. Il fallut attendre la création de l’institut viticole de l’Université de Davis ainsi que la création de l’Université d’État de Fresno pour aider la nouvelle génération de vignerons arrivés en Californie dans les années 1960 et qui s’étaient engagés à produire du vin selon les normes internationales les plus élevées.
Prohibition à Détroit, 1929. De l’alcool, découvert par des agents de la Prohibition lors d’un raid dans une distillerie illégale, s’est déversé par les fenêtres supérieures d’une devanture de trois étages. Bibliothèque Walter P. Reuther, Wayne State University. Avec l’aimable autorisation de @ReutherLibrary. Source: American Association of Wine Economists AAWE
HISTOIRE RÉCENTE
Magasin d’alcool drive-in à Los Angeles, 1949. Source: American Association of Wine Economists AAWE
André Tchelistcheff est généralement reconnu comme l’instigateur de l’ère moderne de la vinification en Californie. Le fondateur et propriétaire de Beaulieu Vineyards (BV), Georges de Latour, engagea Tchelisticheff en 1938. Il introduisit plusieurs nouvelles techniques et procédures, telles que l’élevage du vin dans de petits fûts de chêne français, la fermentation à froid et la fermentation malolactique pour vinification et la prévention du gel dans vignoble pour la viticulture. C’est aussi dans les années 1960 que l’industrie viticole des Etats-Unis allait renaître d’abord en Californie, puis dans les états de Washington et de l’Oregon. Certains des plus célèbres domaines furent créés (Mondavi, Heitz Wine Cellars, Stag’s Leap Wine Cellars etc.).
À la fin des années 1960 et au début des années 1970, la qualité de certains vins de vignerons était exceptionnelle, mais peu le savaient.
Or le 24 mai 1976, une dégustation à l’aveugle eut lieu à Paris avec un panel composé de viticulteurs français et de journalistes du prestigieux magazine: la Revue du Vin de France. Après avoir comparé six chardonnays californiens à quatre chardonnays français, trois des quatre premiers étaient californiens. Six des neuf juges classèrent Château Montelena en première place, Chalone Vineyard arriva troisième et Spring Mountain Vineyard quatrième. Lorsque les rouges furent dégustés la surprise fut encore plus grande. Stag’s Leap Wine Cellars était classé numéro un. Ce concours, désormais connu sous le nom de « Jugement de Paris », a mis les vins de la Napa Valley sur la carte des grands vins du monde. L’industrie viticole californienne connut alors une période de croissance ininterrompue de 1993 à 2009, même si elle fut de nouveau victime du phylloxéra à la fin des années 1990 et au début des années 2000 car les souches utilisées pour les greffons nommées AxR1 s’avèrent vulnérables à l’aphide.
CLIMAT ET SOLS
Compte tenu de sa superficie et de son étalement en latitude (49°N / 25°N), le territoire américain est une mosaïque de climats et de sols. Le climat de la côte est (Californie, Oregon et Washington), qui concentre plus de 90% de la viticulture du Pays, est fortement influencé par l’océan Pacifique qui, à cette latitude est un océan froid.
Les régions viticoles proches du Pacifique ont un climat océanique devenant méditerranéen plus on s’éloigne de l’océan vers l’intérieur des terres et il devient plus continental proche de la Sierra Nevada. Les baies et les ouvertures sur la mer, comme la baie de San Pablo, agissent comme des régulateurs thermiques sur la viticulture en particulier dans la Napa et la Sonoma Valley.
Les sols sont très hétérogènes et leur composition a été particulièrement influencée par la tectonique des plaques (en l’occurrence ici la rencontre entre les plaques pacifique et nord-américaine).
Sur la côte ouest dans l’État de New York, une région significative de production, a un climat continental humide. Elle est soumise à un schéma climatique typique de la zone nord-est de la côte atlantique. Cette hétérogénéité des sols explique en partie le grand nombre d’AVAs (American Viticultural Areas), une forme simplifiée de nos Appellations d’Origine Protégée, anciennement connues sous le nom d’Appellations d’Origine Contrôlée.
Le sols et le climat feront l’objet d’un traitement plus détaillé pour chaque AVA.
Climat actuel
Climat futur
CARTE SOLS
RÉGIONS VITICOLES
Il existe de la viticulture dans 41 des 50 États des États-Unis mais 95% de la viticulture se concentrent dans les États de Californie, Oregon, Washington et New York. Pour en savoir plus sur les régions viticoles des États-Unis, cliquez sur le lien suivant : RÉGIONS VITICOLES ETATS-UNIS
CÉPAGES
L’encépagement aux Etats-Unis est dominé par l’encépagement de la Californie et l’encépagement des autres États n’a pas un effet majeur sur l’encépagement du pays. Les principaux cépages sont le chardonnay (17%), le cabernet sauvignon (12%) et le zinfandel (8%). Pour en savoir plus sur les cépages des État-Unis, cliquez sur le lien suivant:CÉPAGES ETATS-UNIS
LÉGISLATION ET RÈGLEMENTATION (les AVAs)
Une région viticole américaine (en anglais American Viticultural Area, abrégé AVA) est une zone viticole aux particularités géographiques spécifiques, et dont les limites sont définies par l’Alcohol and Tobacco Tax and Trade Bureau, (abrégé en Tax and Trade Bureau ou TTB) du gouvernement américain. Le TTB définit ces régions à la requête de viticulteurs et d’autres parties. le 27 AVRIL 2024, le nombre total d’AVA aux États-Unis était de 272 ; parmi eux, 152 sont en Californie, la dernière en date, Yucaipa AVA ayant été approuvée le 25 avril 2024. Pour consulter les information additionnels sut la législation et règlementation viticole des État-Unis, cliquez sur le lien suivant: LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION: USA
NOS PARTENAIRES POUR LES ÉTAT-UNIS
L’incroyable augmentation des importations de vins aux États-Unis a été éclipsée par les importations de #spiritueux. En niveaux absolus, les importations de spiritueux en 2022 valent 12,6 milliards de dollars, contre 7,3 milliards de dollars pour le vin et 6,7 milliards de dollars pour la bière. Le TCAC 2005-2022 pour les spiritueux était de 6,5 %, bien plus élevé que pour le #vin (4,0 %) et la #bière (4,7 %).American Association of Wine Economists AAWE
En 2023, les États-Unis ont importé du vin pour une valeur de 6,7 milliards de dollars, soit 8,6 % de moins qu’en 2022. Entre autres, l’Australie (-12,5 %), l’Argentine (-28,9 %), le Chili (-26,7 %) et l’Afrique du Sud (-32,9 %). ) ont tous connu des pertes supérieures à la moyenne. D’autres affichent des pertes inférieures à la moyenne (par exemple, France -6,5 %, Espagne -7,6 %, Allemagne -3,2 %). En revanche, la valeur des importations de vin de Nouvelle-Zélande a même augmenté de 2,2 %.
En 1956, la plupart des importations américaines de vins de table provenaient d’Italie (38 %) et de France (35 %). L’Allemagne avait une part de marché de 13% ! Attention également du Japon !
Fascinant : la composition de la consommation de vin aux États-Unis a complètement changé. En 1960, plus des 3/4 de la consommation de vin étaient constitués de vins de dessert et de vins fortifiés ; aujourd’hui, ce n’est plus que 2,3 %. En revanche, le segment des vins de table a progressé de 19 % à près de 90 %. La plupart de ces changements se sont produits entre 1960 et 1980.
Depuis son apogée en 2007, la part des ventes de vins, de bières et de spiritueux sur place (bars et restaurants) aux États-Unis a diminué. En 2022, seulement 35,6 % du vin était vendu sur place (en valeur). Il s’agissait respectivement de 39,5 % pour la bière et de 49,7 % pour les spiritueux. Notez la baisse du COVID en 2020
Production et importations américaines de vins mousseux, 1990-2023.
Après une période de croissance énorme de 20 ans, notamment due aux importations, l’offre de vins mousseux aux États-Unis est en baisse depuis deux années consécutives (tant la production nationale que les importations).