DESCRIPTION DU PAYS
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By Initsogan – Own work, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/
LE SÉNÉGAL VU D’AILLEURS
Le SÉNÉGAL est un pays de 196 722 km² situé dans l’ouest de l’Afrique. Il dispose d’une importante façade maritime. Il doit son nom au fleuve Sénégal qui constitue, au nord et au nord-est une frontière avec la Mauritanie et avec le Mali à l’est-sud-est ; le sépare de la Guinée un massif montagneux le Fouta-Djalon, et de la Guinée-Bissau au sud-sud-ouest une forêt tropicale. Le climat est tropical avec deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies.
Il compte 18 millions d’ habitants dont 4 millions dans l’agglomération de Dakar. Des ethnies dominent : les Wolof (43 %), les Lébou (45.0%), les Pular (25,2%) et les Serer (13.8%). Puis par ordre d’importance les Diola (5%) et les Mandingue et les Socé (3,9%), principales ethnies du Sud et les Soninkés du Nord (moins de 2%). https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupes_ethniques_du_S%C3%A9n%C3%A9gal
Le pays est une véritable tour de Babel : le wolof est la langue parlée par près de 80 % des Sénégalais, tandis que la majorité ne peut lire ni écrire le français, langue officielle du pays. Les propos des parlementaires sénégalais sont traduits en simultané grâce à un système d’interprétation dans les six langues nationales (peul, sérère, wolof, diola, mandingue et soninké). L’arabe, langue du culte, est aussi présent dans le pays, car 94/96 % des Sénégalais sont musulmans. D’autres langues : hassaniyya, balante, mancagne, noon, manjaque, onyan, saafi. Et puis d’autres langues encore : baïnouk, badiaranké, ndut, jalonké, bédik, bambara, coniagui, bassari, léhar, palor, bayotte, papel, malinké, khassonké, jaxanke et ramme, et puis encore les mlomp, karone, kwatay ou encore cobiana, une langue en danger selon les critères de l’UNESCO.
Les habitants sont pauvres, l’État est pauvre
L’IDH – l’indice de « développement humain- est faible : 168e rang sur 189 pays ; parmi les 25 pays les plus pauvres du monde, il est classé dans la catégorie des PMA (Pays Moins Avancés). Des indicateurs le confirment : le taux de mortalité infantile très élevé : 48/°°° (dans les pays riches moins de 5) ; le taux d’alphabétisation est faible : la moitié des habitants, – dont les hommes 64,8%, et les femmes : 39,8% (2017) -. Le taux de fécondité n’est pas faible : 4,2 enfants/femme, la population est très jeune : ½ a de moins de 19 ans, les plus de 65 ans sont 3,8% de la population (en France : 20 %). La polygamie est tolérée, les filles se marient souvent très jeunes (15-16 ans), donc ne vont pas à l’école, or l’éducation des filles est primordiale dans le processus de développement. Les gens très religieux préfèrent l’école coranique ce qui est un frein à l’alphabétisation. La croissance très rapide de la population dévore les progrès.
Le secteur agricole emploie les 2/3 de la population, la part du secteur primaire – plus de 9 % du PIB- dans le Produit intérieur brut (PIB) ne cesse de décroître. L’exode rural – l’arrivée massive des ruraux dans les grandes villes, – et plus loin, l’émigration vers les pays riches sont élevés, la France étant de loin le pays de l’OCDE préféfé par les émigrés sénégalais : environ 160 000 émigrés sénégalais y vivent en 2020. Un autre espoir ? La fortune ? C’est celui des orpailleurs sur le site de Bantakokouta, où ils viennent aussi du Mali, de Guinée, du Burkina Faso pour échapper à la misère.
Le secteur informel est très massif, il permet la survie, mais ne rapporte rien à l’Etat qui donc ne peut faire tous les investissements nécessaires: éducation, hôpitaux en très mauvais état, routes et transports archaïques qui sont un frein aux communications efficaces et donc au développement, accès à l’eau et à l’électricité déficients, manque de bons techniciens, pléthore d’universitaires donc fuite des cerveaux.
Les problèmes environnementaux sont préoccupants dont Selon le The World Factbook, la diminution de la faune sauvage menacée par le braconnage, la déforestation, (déjà en 2007 perdait 350 000 hectares de forêt par an en raison de cultures sur brûlis due à la croissance rapide de sa population), le surpâturage, l’ érosion des sols, la désertification et sla urpêche. En 2006, le Sénégal comptait encore environ 8 673 000 hectares de forêt, dont 18,4 % classés comme forêt primaire. En 2016, on estimait que le couvert forestier de la Casamance aurait disparu d’ici à 2018 si l’exploitation forestière illégale se poursuivait.
Les habitants ont aussi de féroces ennemis, ce sont les termites, elles sapent la charpente des habitations, dévastent les champs de canne à sucre ou les cultures vivrières de mil et de sorgho.
Quelques points encourageants : les richesses minérales : fer, or, cuivre, tourbe, cuivre, chrome, phosphates d’alumine, argiles céramiques et industrielles (attapulgite), pierres ornementales (marbre, granite etc.), sables lourds (ilménite, zircon, rutile), sables extra siliceux (sable de verrerie). Et de vastes gisements de gaz sont découverts en 2017, il pourrait remplacer le gaz russe. Le Sénégal fait partie des pays africains les plus industrialisés avec la présence de multinationales. Les principales recettes proviennent de la pêche, elle reste un secteur clé de l’économie familiale menacée cependant par la dégradation des ressources halieutiques surexploitées et l’augmentation récente de la facture énergétique. Puis vient le tourisme, fortement promu par les autorités, il a connu un essor considérable au cours des années 1970 devenant l’une des premières sources de devises pour le pays, avant celle des arachides la principale culture de rente du pays, et des phosphates. L’essentiel de la richesse produite se concentre dans les services et la construction, à Dakar et dans sa périphérie.
Dans le sud du pays la Gambie est un territoire britannique depuis 1723, quasi-enclavé dans le pays, il isole la Casamance. La Gambie fut unie au Sénégal de 1982 à 1989 dans la Confédération de Sénégambie, dissoute en 1989. Conflits et négociations avec des offres d’échanges de territoires à plusieurs reprises. En Casamance dans le sud de la Gambie, depuis 1982, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance réclame l’indépendance. Des affrontements eurent lieu avec les forces sénégalaises ; un nouvel accord fut signé à Ziguinchor en 2004.
Au XV° siècle des navigateurs européens avaient découvert la gomme arabique. C’est un exsudat de sève solidifiée produite naturellement ou après incision sur le tronc ; devenue essentielle pour l’industrie agroalimentaire, colloïde protecteur dans les émulsions et support pour les arômes. (code E414). Son commerce sur les côtes du Sénégal et de la Mauritanie actuelle au XVIII° au centre d’une guerre acharnée permit à la France d’obtenir le monopole de son commerce sur la côte ouest africaine. Au début du XX° siècle, l’Angleterre désenclava l’autre grande zone de production de la gomme arabique en faisant construire une ligne de chemin de fer entre El Obeid, au cœur de la région de Kordofan, et Port-Soudan.
Le Sénégal en août 1960, se retira de la fédération du Mali et proclama son indépendance. Les relations entre Senghor et le président du Conseil, Mamadou Dia s’envenimèrent peu à peu. En 1962, ce dernier fut arrêté et accusé de « tentative de coup d’État » avec quatre autres ministres, condamnés à 20 ans d’emprisonnement. De nos jours, le Sénégal est une république démocratique (présence de plusieurs partis politiques). Il a adopté le modèle politique français de la V° République comme d’autres pays africains. C’est l’un des pays les plus stables d’Afrique, et le « modèle sénégalais » était souvent mis en avant dans le passé. Original : le pays a aboli la peine de mort. En 2004. Moins original, l’homosexualité reste illégale, passible de peines de prison comme dans la majorité des États du continent.
Leopold Sedar Senghor. Source: wikipedia.org
Une figure illustre : Leopold Sedar Senghor fut un lien historique intellectuel et politique entre la France et le Sénégal. Érudit, premier Africain agrégé de grammaire, intellectuel, écrivain et poète. Né en 1906, après des études en France il s’engage en politique. Il passa deux ans dans les camps de prisonniers. Avant l’indépendance du Sénégal il avait reçu de nombreux prix pour ses écrits, il fut le premier Africain élu à l’Académie Française. Membre de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), certains estiment qu’il tendait à occulter la question des droits politiques réels des colonisés. Homme d’Etat en France, ministre du gvt d’E.Faure dans la France coloniale puis président du Sénégal de 1960 à 1980, il instaura en 1963 un régime présidentiel fort avec un seul parti, puis rétablit le multipartisme en 1976. Fervent défenseur du fédéralisme pour les États africains devenus indépendants, une sorte de « Commonwealth à la française » et considéré, avec Bourguiba (Tunisie), Diori (Niger), Sihanouk (Cambodge) et Léger (Québec), comme l’un des pères fondateurs de la Francophonie. Il approfondit le concept de négritude, notion introduite par Aimé Césaire. Sa poésie demeure liée à l’engagement de la négritude, désirant revaloriser une Afrique dépossédée de sa langue et de son histoire. En 1939, il réunit plusieurs poètes d’origine africaine et malgache pour publier une : « Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française », avec préface de Jean-Paul Sartre : Orphée noir. Étudiant, il créa en compagnie du Martiniquais Aimé Césaire et du Guyanais Léon-Gontran Damas la revue contestataire L’Étudiant noir en 1934 où Césaire écrit : « La négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture ». Senghor lui, affirmait : « La négritude, c’est l’ensemble des valeurs culturelles du monde noir, telles qu’elles s’expriment dans la vie, les institutions et les œuvres des Noirs. Je dis que c’est là une réalité : un nœud de réalités ». La négritude était critiquée entre autres par Yambo Ouologuem dans Le Devoir de violence (1968) et le concept de tigritude par de Wole Soyinka – Nobel de littérature 1986 -. Senghor jugeait le marxisme dans son ensemble inadapté aux réalités africaines. En mars 1967 il échappa à un attentat. En mai 1968 un mouvement social se déclencha à Dakar où les étudiants présentaient leurs revendications et se mirent en grève, la révolte largement soutenue par la population dans tous les secteurs ébranla le régime. En 1981, le Premier ministre Abdou Diouf prit sa succession, devenant le 2e président de la République. Des éloges forts furent prononcés lors du décès de Senghor en décembre 2001 par Giscard, par Chirac (« La poésie a perdu un maître, le Sénégal un homme d’État, l’Afrique un visionnaire et la France un ami »). Mais lors des obsèques l’absence des plus hauts responsables français dont Lionel Jospin et ce manque de reconnaissance suscitèrent une vive polémique.
Au Sénégal, on ne peut pas oublier la petite île de Gorée située dans la baie de Dakar, c’est un lieu marquant de l’histoire de l’Afrique et du monde, symbolique de la mémoire de la traite négrière en Afrique, reconnu officiellement par l’Organisation des Nations unies (ONU) en 1978. Gorée, « île-mémoire » de cette histoire tragique fut ainsi l’un des tout premiers lieux à être portés sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_de_Gor%C3%A9e
Célèbres de nos jours : Claude M’Barali, dit MC Solaar, Youssou N’Dour, Mamadou Sakho -rappeur- , Patrick Vieira footballeur, Ousmane Sembène réalisateur, scénariste et écrivain, a réalisé de nombreux films engagés, il dénonce l’excision. Et peut-on oublier Pap le ministre éphémère de l’éducation en France et sa sœur Marie (Prix Goncourt de littérature). Tous les deux ainsi que leur mère adoptèrent une orthographe différente de leur patronyme (respectivement N’Diaye, Ndiaye et NDiaye). Les noms de famille sénégalais les plus courants étant Ndiaye (918 869) et Diop (23 678).
Ousmane Sembène . Par Günter Prust — http://www.foto-prust.de, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/
Fin XIX° la colonisation de l’Afrique de l’Ouest était amorcée et Saint-Louis, puis Dakar deviendront les deux capitales successives de l’Afrique-Occidentale française créée en 1895. La fédération du Mali fut constituée en janvier 1959 et regroupait le Sénégal, le Soudan français, le Dahomey (l’actuel Bénin) et la Haute-Volta (l’actuel Burkina Faso). Un mois après, le Dahomey et la Haute-Volta quittèrent la fédération. Dakar devint ensuite la capitale de la République sénégalaise indépendante en 1960.
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PRÉSENTATION DU PAYS VITICOLE
Situé à une latitude de 14o 5’, le pays appartient à la zone tropicale et si la viticulture est aujourd’hui présente dans de nombreux pays tropicaux, elle fait face à de nombreux défis. La culture de la vigne est beaucoup plus dynamique au Cap Vert à 630 kilomètres à l’ouest de Dakar. Le Sénégal ne possède qu’un seul domaine, Clos du Baobab, créé par deux Français en 2013, mais qui ne s’étend aujourd’hui que sur 3 hectares et il est situé à Nguékhokh, une localité située à environ 60 km au sud-est de Dakar. Ils ont produit 500 bouteilles de rosé et de rouge en 2003 avec des cépages français et italiens.
Début juillet 2021, plusieurs médias sénégalais notamment en ligne ont relayé l’information selon laquelle « les Sénégalais ont consommé 30 millions de litres d’alcool en 2020 « . Le Sénégal compte plus de 17,2 millions d’habitants. Il est habituellement décrit comme un pays peuplé d’environ 95 % de musulmans. Il a été par la suite précisé que ce chiffre de 30 millions indiquait la quantité importée et vendue.
L’organisme « Central Intelligence Agency » indique que la consommation d’alcool pur par habitant se montait à 0,25 litre d’alcool pur (est. 2019) qui se décompose de la manière suivante : bière (0,21 litre d’alcool pur -est. 2011- vin (: 0,02) et spiritueux (0,02 litre). Il semblerait que la consommation de spiritueux soit plus élevée compte tenu des chiffres ci-dessus.
HISTOIRE
Bien que la colonisation française ait duré du XVIIe siècle jusqu’à la deuxième moitié du XXe siècle, il semble qu’il n’y ait eu aucune tentative de culture de la vigne dans ce pays tropical. La culture de la vigne en milieu tropical, considéréecomme hostile pour la plante ne commence que dans les années 1980 avec les progrès de la connaissance viticole. Le Clos des Baobabs est donc la première tentative d’installer de la viticulture de cuve et d’en faire une entreprise commerciale. Le domaine a été créé par deux Français, Philippe Franchois, la soixantaine, ancien assureur, natif de Dakar et passionné de vin depuis l’adolescence et François Normant, ex-ingénieur informatique expatrié avec sa femme sénégalaise , dans la région de la Petite-Côte, afin d’y développer un projet agricole innovant, sur des terres dont il avait fait l’acquisition.
X.com
En janvier 2013, trois hectares sont plantés avec deux hectares en grenache et un hectare expérimental de 5 000 plants, composé de cabernet sauvignon, cinsault, sangiovese et syrah, irrigués par goutte à goutte à partir d’un forage à 180 mètres de profondeur.
Leur premier millésime commercial est sorti en 2023, soit 500 bouteilles de rouge et rosé vendues aux alentours de 15 Euros la bouteille.
Selon P. Franchois, un groupe de sommeliers et de vignerons invités à une dégustation à l’aveugle du vin, pensaient que ce qu’ils goutaient était produit dans les prestigieuses régions viticoles des Côtes de Provence ou des Coteaux d’Aix en France.
Les propriétaires ont le projet d’installer un bar à vin au sommet d’un Baobab qui surplombe le vignoble. Une première dans le monde, de développer la commercialisation au Sénégal et de developper l’œnotourisme.
Bien qu’ils s’en défendent, leur vin semble plutôt destiné à la clientèle d’expatriés, car dans ce pays musulman où le salaire moyen mensuel est d’environ 100 Euros, le prix par bouteille semble hors de portée des locaux. Pourtant Mokhsine Diouf, viticulteur-œnologue sénégalais, formé en France, qui donne un coup de main à P. Franchois et F. Normant depuis son retour au Sénégal en 2013 croit au succès du projet arguant que 20 millions de bouteilles, principalement de spiritueux, sont consommées au Sénégal.
Clos des Baobabs. Source: facebook.com
CLIMAT
Le Sénégal jouit d’un climat complexe compte tenu de sa situation dans la zone de convergence intertropicale (ZCIT), connue sous le nom de pot au noir, redouté des marins.
Le climat du Sénégal est conditionné par Sa latitude tropicale du pays et par la migration saisonnière de la zone de convergence intertropicale (ZCIT) – la ligne, ou front, de basse pression à laquelle l’air continental chaud et sec rencontre l’air océanique humide et produit de fortes précipitations. Les vents dominants se caractérisent également par leur origine : les vents secs qui naissent de l’intérieur du continent et les vents maritimes humides qui apportent les pluies. Les vents secs, parfois appelés moussons sèches, sont constitués des alizés du nord-est. En hiver et au printemps, lorsqu’ils sont les plus forts, ils sont connus sous le nom d’harmattan. Ils n’apportent aucune précipitation hormis une pluie très légère, que les Wolofs du Sénégal appellent le heug. Les vents humides porteurs de pluie soufflent principalement de l’ouest et du nord-ouest. À partir de juin avec le passage vers le nord de la ZCIT, ces vents inaugurent la mousson d’été. Avec le retour de la ZCIT vers le sud à partir de septembre, la saison des pluies touche à sa fin. La lente migration nord-sud de la ZCIT se traduit par une saison des pluies plus longue et plus abondante dans la partie sud du pays.
De la combinaison de ces facteurs, trois zones climatiques principales peuvent être distinguées : côtière, sahélienne et soudanique. La zone côtière (canarienne) s’étend le long d’une bande de côte atlantique d’environ 16 km de large allant de Saint-Louis à Dakar où se situe le vignoble. Ses hivers sont frais, avec des températures minimales atteignant environ 63 °F (17 °C) en janvier ; les températures maximales en mai ne dépassent pas 81 ° F (27 ° C). Les pluies commencent en juin, atteignent leur maximum en août et cessent en octobre. La pluviométrie annuelle moyenne est d’environ 20 pouces (500 mm).
Climat actuel
Climat futur
SOIL
On trouve de nombreux types de sols dans tout le pays. Au nord-ouest, les sols sont de couleur ocre clair, constitués de sables associés à de l’oxyde de fer. Ces sols, appelés sols Dior, constituent la richesse du Sénégal ; les dunes qu’elles forment sont très favorables à la culture de l’arachide, tandis que les sols entre les dunes sont propices à d’autres cultures vivrières, comme le sorgho. Au sud-ouest, les sols des plateaux sont des argiles sableuses, fréquemment latérisées (lessivées dans des sols rouges, résiduels et ferrifères). Le centre et le sud du pays sont recouverts d’une couche de latérite cachée sous une fine couche de sable qui ne permet qu’un pâturage clairsemé pendant la saison des pluies. En Casamance, les sols argileux fortement lessivés et à forte teneur en oxyde de fer prédominent, propices à la culture quelle que soit leur profondeur.
RÉGION VITICOLE
Il n’existe qu’un domaine viticole situé à Nguékhokh, une localité située à environ 60 km au sud-est de Dakar. Pour en savoir plus sur cette région, cliquez sur le lien suivant: SÉNÉGAL CÉPAGES
CÉPAGES
Le principale cépage est la grenache mais on trouve aussi quelques pieds de , cabernet sauvignon, cinsaut, sangioveseet syrah. Pour en savoir plu sur la culture de la vigne en milieu tropical, cliquez sur le lien suivant: SÉNÉGAL CÉPAGES
LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION
La législation sénégalaise sur les boissons alcoolisées est principalement axée sur les taxes pour faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’État et contrôler la consommation. Poue en savoir plus sur la législation et la réglementation sénégalaises sur les boissons alcoolisées, cliquez sur le lien suivant: SÉNÉGAL LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION