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Bolivia

LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION BOLIVIE

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Le SENASAG (Servicio Nacional de Seguridad Alimentaria e Inocuidad Alimentaria) est responsable du contrôle de la qualité. Cet institut certifie les caves ainsi que les produits pour les marchés nationaux et internationaux. Ses travaux sont soutenus par un certain nombre de laboratoires, comme celui de l’université Juan Misael Saracho de Tarija et le CENAVIT (Centre national de viticulture et d’œnologie). Le Centre national de viticulture et d’œnologie), CENAVIT a été crée en 1978 et il possède un laboratoire d’analyses et un vignoble expérimental de 10 hectares à Tarija. Il est chargé de promouvoir le développement du secteur viticole ainsi que d’améliorer la qualité de la production, la commercialisation, le transport et la compétitivité des vins boliviens (Décret suprême no 25569). Les analyses de vin les plus importantes sont décrites dans 17 normes réglementées par l’Institut bolivien de normalisation et de qualité (IBNORCA). Les normes de contrôle et d’analyse des vins ne sont pas en contradiction avec les réglementations IOV.
La plupart des établissements vinicoles sont en train de mettre en œuvre des programmes pour obtenir la certification HACCP (Hazard Analysis and Critical Control Point) ou GMP (Good Manufacturing Practice. Il n’existe pas de standard ISO comme en Europe ou de législation AOP ou équivalent pour les vins.
Le cépage est indiqué sur l’étiquette si le vin comprend au moins 85% du cépage indiqué, 90% pour le millésime et 100% des raisins de région mentionnée. Les vins sont mis en bouteille localement et transportés uniquement lorsqu’ils sont mis en bouteille et le transport des vins en vrac est interdit (décret 6521).
L’appellation Singani est par contre réglementée et elle possède sa propre DO (Denominación de Origen) dans la vallée centrale de Tarija, dans les vallées de Cinti et dans les régions de La Paz et Potosí (la loi suprême 1334 de 1992)

ÉVOLUTION DE LA LÉGISLATION

Le secteur vitivinicole est réglementé par un décret d’État suprême spécifique révisé en 1999 ainsi que de nombreuses normes pour la production, l’embouteillage et la commercialisation du vin et du singani.

  • Décret suprême n ° 6521. Les produits alcoolisés doivent être mis en bouteille dans la région de production. Le transport et la commercialisation des produits alcoolisés en vrac ne sont pas autorisés et sont passibles de sanctions.
  • Décret suprême n ° 24777. Le décret réglemente et favorise le développement de la viticulture et de l’œnologie.
  • Loi n ° 3053 (année 2005). Cette loi déclare la nécessité de mettre en place un système réduction des dommages créé grêle.
  • Décret suprême no 25569. Déclare la création du CENAVIT (Centre national de viticulture et œnologie) chargé de promouvoir le développement du secteur ainsi que l’amélioration de la qualité de la production, de la commercialisation, du transport et de la compétitivité des vins boliviens.
  • Loi n ° 1334 (année 1992.) Reconnaît l’appellation d’origine des singani dans la vallée centrale de Tarija, dans les vallées de Cinti et dans d’autres régions de La Paz et Potosí.
  • Loi n ° 3048. Déclare la ville de Tarija comme «Capitale nationale du raisin et du vin».
  • Loi 3685. Déclare le développement des vins artisanaux dans les provinces d’Avilés et Méndez (Tarija) comme «patrimoine culturel».
  • Loi 529. Contrôle la consommation et la commercialisation des boissons alcoolisées. Décrit les mesures de contrôle pour les producteurs, les commerçants et les consommateurs ainsi que le public.