BOURGOGNE AOP. DES CHANGEMENTS EN VUE DANS L’APPELLATION
Précisions sur les contours géographiques de l’AOP Bourgogne
Source : 89 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Bourgogne »
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000052263118
La « Dénomination Géographique complémentaire Tonnerre » rentre dans le rang en termes de rendements.
Jusqu’à présent Tonnerre avaient des rendements maximaux, avec les DMCs « Hautes Côtes de Beaune » et, « Hautes Côtes de
Nuits » des rendements de 77 hectolitres par hectare. Aujourd’hui seules les DMC s « Hautes Côtes de Nuits » ont des rendements moins élevés (Vins blancs 77 hectos / ha pour les blancs et 67 hectos/ha pour les vins rosés et rouges, contre 77 hectos et 69 respectivement pour les vins d’AOPs et les DMCs. Il était précisé que la DMC « Tonerres avait des rendements pour les blancs de 77 hectos / ha, donc cela ne modifie en rien le cahier des charges de la DMC « Tonerres » dont le rendement détaillé pour les blancs disparaît du cahier des charges.
Cette modification semble purement rédactionnelle.
Description des facteurs humains contribuant au lien avec le terroir
Il est ajouté au cahier des charges au paragraphe : L’appellation d’origine contrôlée « Bourgogne » est reconnue par décret,
en 1937. Conformément à ce décret, elle intègre initialement les communes viticoles des départements de l’Yonne, de la Côte d’Or et de la Saône-et-Loire, ainsi que celles du Beaujolais, dans le département du Rhône.
Informations sur la qualité et les caractéristiques des produits
Le paragraphe suivant est supprimé :
Les vins rouges et rosés ont souvent une trame tannique toute en finesse et veloutée avec un beau fruité. Les vins blancs, produits à partir du cépage chardonnay B, présentent une saveur moelleuse, relevée par l’acidité nécessaire à une structure équilibrée et permettant une bonne garde, avec des vins pouvant être puissants.
Et remplacé par :
Les vins rouges présentent une couleur de rouge cerise, avec des reflets rouge rubis profond. Le nez exprime des notes de petits fruits dominants accompagnées de notes épicées (poivre, réglisse, …) et des notes discrètement boisées. La bouche est structurée par des tanins fins et une acidité qui donne de la fraîcheur. Les arômes, dominés par les petits fruits, persistent longtemps en bouche.
Les vins blancs sont limpides et brillants : ils affichent une couleur or pâle à vert. Le nez est marqué de notes fruitées dominées par les agrumes, accompagnées de fleurs blanches (aubépine, chèvrefeuille, acacia). La bouche exprime une grande fraîcheur, avec des arômes citronnés et une finale persistante plus en rondeur avec des nuances briochées.
Les vins rosés révèlent une palette de roses assez soutenus avec des notes orangées. Les arômes de petits fruits rouges dominent le nez. En bouche, l’expression de fraîcheur ressort en priorité, avec des notes fruitées et épicées.
Interactions causales
Au paragraphe suivant :
Le gradient climatique, bien que discret, s’exprime pleinement grâce aux cépages pinot noir N et chardonnay B, cépages très réactifs aux variations du milieu naturel.
Est ajouté :
Dans la partie Nord de la Bourgogne (Côtes d’Auxerre, Tonnerre, Châtillonnais, …), le climat. océanique frais se marque dans les vins par une acidité bien présente.
Dans la partie Sud de la Bourgogne (Mâconnais), du fait des influences méridionales plus largement exprimées, les vins se caractérisent par une expression plus souple.
Ainsi, du fait de sa position climatique au carrefour du climat océanique avec des influences continentales et méridionales, la région se caractérise par un effet millésime bien marqué.
Le paragraphe suivant est aussi ajouté :
L’aire géographique Bourgogne telle qu’elle est aujourd’hui (intégrant des communes des départements de l’Yonne, de Côte d’Or, de Saône-et-Loire et une partie du Rhône) est le résultat de la synthèse des contraintes liées au milieu naturel, du climat aux reliefs en passant par les sols, avec la sélection historique des cépages les mieux adaptés pour exprimer le meilleur de ces contraintes, et avec la construction d’une identité commune, fruit d’une longue histoire liée aux usages de production.
Mesures transitoires : centaines communes perdent l’appellation
Toutes les mesures transitoires sont supprimées :
a) – Sur les communes suivantes du département de Saône-et-Loire, Azé, Bissy-la-Mâconnaise, Chardonnay, Clessé, Cruzille, Lugny, Montbellet, La Roche-Vineuse, Uchizy et Viré, les parcelles plantées en vigne, exclues de l’aire parcellaire délimitée, identifiées par leurs références cadastrales, leur superficie
et leur encépagement, dont la liste a été approuvée par le comité national compétent de l’Institut national de l’origine et de la qualité en séance des 6 et 7 septembre 2006, continuent à bénéficier, pour leur récolte, du droit à l’appellation d’origine contrôlée jusqu’à leur arrachage et au plus tard jusqu’à la récolte 2020 incluse, sous réserve qu’elles répondent aux autres dispositions fixées dans le présent cahier des charges.
b) – Sur les communes suivantes du département de Saône-et-Loire, Bussières, Charnay-les-Mâcon, Fuissé, Leynes, Mâcon-Loché, Milly-Lamartine, Pierreclos, Prissé, Sologny, Solutré-Pouilly, Vergisson et Vinzelles, les parcelles plantées en vigne, exclues de l’aire parcellaire délimitée, identifiées par leurs références cadastrales, leur superficie et leur encépagement, dont la liste a été approuvée par le comité national compétent de l’Institut national de l’origine et de la qualité en séance du 29 mai 2008, continuent à bénéficier, pour leur récolte, du droit à l’appellation d’origine contrôlée jusqu’à leur arrachage et au plus tard jusqu’à la récolte 2020 incluse, sous réserve qu’elles répondent aux autres dispositions fixées dans le présent cahier des charges.
c) – Sur les communes suivantes du département de Côte d’Or : Auxey-Duresses, Beaune, Magny-lès- Villers, Meursault, Monthelie, Pernand-Vergelesses, Pommard, Saint-Aubin, Saint-Romain, Savigny- lès-Beaune, Volnay, et sur les communes suivantes du département de Saône-et-Loire : Cheilly-lès- Maranges, Dezize-lès-Maranges et Sampigny-lès-Maranges, les parcelles plantées en vignes à la date de publication du présent cahier des charges, exclues de l’aire géographique de l’appellation d’origine contrôlée « Bourgogne » suivie de la dénomination géographique complémentaire « Hautes Côtes de Beaune » par décision du comité national compétent de l’Institut national de l’origine et de la qualité en séance du 12 février 2015, continuent à bénéficier, pour leur récolte, du droit à l’appellation d’origine contrôlée « Bourgogne » suivie de la dénomination géographique complémentaire « Hautes Côtes de Beaune », jusqu’à leur arrachage et au plus tard jusqu’à la récolte 2021 incluse, sous réserve qu’elles répondent aux autres conditions fixées, par le présent cahier des charges, pour cette dénomination géographique complémentaire.
D Sur les communes suivantes du département de Côte d’Or : Chambolle-Musigny, Flagey-Echézeaux, Magny-lès-Villers, Nuits-Saint-Georges, Premeaux-Prissey, Vosne-Romanée, les parcelles plantées en
vignes à la date de publication du présent cahier des charges, exclues de l’aire géographique de l’appellation d’origine contrôlée « Bourgogne » suivie de la dénomination géographique complémentaire « Hautes Côtes
de Nuits », par décision du comité national compétent de l’Institut national de l’origine et de la qualité en séance du 12 février 2015, continuent à bénéficier, pour leur récolte, du droit à l’appellation d’origine contrôlée « Bourgogne » suivie de la dénomination géographique complémentaire « Hautes Côtes de
Nuits », jusqu’à leur arrachage et au plus tard jusqu’à la récolte 2021 incluse, sous réserve qu’elles répondent aux autres conditions fixées, par le présent cahier des charges, pour cette dénomination géographique complémentaire.
Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant: BOURGOGNE AOP