CORSE / VIN DE CORSE AOP

Source: http://www.vinsvignesvignerons.com/

L’APPELLATION

L’appellation Corse / Vin de Corse est réservée aux vins tranquilles qui se déclinent en vins rouges, rosés et blancs. Ils sont élaborés dans les départements de Corse-du-Sud et de Haute-Corse.

HISTOIRE

L’histoire de la vigne est liée à celle de la Méditerranée. La Corse, pour des raisons géographiques et agronomiques, y est intimement associée. Les débuts de la viticulture corse sont attribués aux Grecs, la Corse entrant dans la civilisation du vin dès le VIème siècle avant Jésus-Christ. Ainsi, en l’an 600 avant Jésus- Christ, les Phocéens construisent, sur la rive orientale de la Corse, le comptoir d’Alalia. L’implantation d’Alalia, comme dans les autres comptoirs en Gaule, comprend l’arrivée de la vigne comme culture au même titre que l’olivier. Pendant toute la période de la Pax Romana, la viticulture bénéficie du savoir agronomique des Romains, pour les modes de conduite de la vigne et les techniques d’élaboration du vin. La consommation grandissante du vin touche toutes les classes, des esclaves aux classes nobles, des valets de ferme aux domestiques.

Après la chute de l’Empire Romain, des invasions successives touchent la Corse jusqu’au XIème siècle. La Corse est administrée par Pise jusqu’en 1285 et l’Eglise romane donne un nouvel élan à la viticulture en développant à nouveau le commerce du vin. La période génoise qui suit un siècle plus tard ne fait que renforcer les échanges avec l’Italie.

La deuxième moitié du XXème siècle est marquée par l’arrivée de quelques 17 000 rapatriés d’Afrique du Nord. Celle-ci, conjuguée à des moyens financiers et à une législation favorable, va insuffler une impulsion réelle à « la nouvelle viticulture ». Les producteurs arrivent avec des techniques viticoles et œnologiques de masse, ils créent des vignobles mécanisés pour produire ce dont ils ont l’expérience : un vin médecin pour le continent. L’exploitation de la plantation commence en 1960, s’accélère de 1964 à 1969 et atteint son sommet en 1976. Il s’ensuit dans les années 1980, une série d’arrachage sans précédent.

Parallèlement, dès 1942, des démarches de demandes de reconnaissance en appellation d’origine voient le jour, longtemps sans suite favorable, jusqu’à ce que le statut viticole ne soit appliqué en Corse. Ce sera le cas en 1967, conduisant alors aux reconnaissances de l’appellation d’origine contrôlée « Patrimonio » et de l’appellation d’origine vin délimité de qualité supérieure « Sartène », en 1968. Soucieuse d’orienter la production vers l’expression d’une identité et d’une qualité forte la communauté des producteurs a, à partir de 1971, sollicité la reconnaissance d’une appellation d’origine « Corse », tout en défendant la possibilité d’identifier des dénominations de régions viticoles caractérisées par une originalité des vins particulière. La reconnaissance en appellation d’origine contrôlée intervient en 1976, avec possibilité d’y adjoindre les dénominations géographiques suivantes : « Calvi », « Coteaux du Cap-Corse », « Figari », « Porto-Vecchio » et « Sartène ».
Ainsi, la communauté des producteurs a su reconstruire de nouvelles bases, reconquérir le territoire viticole qualitatif et investir dans l’amélioration de la qualité de production par le biais de la sélection des cépages locaux, de l’expérimentation viticole et œnologique, de la restructuration du vignoble, donnant ainsi des bases saines pour aborder l’avenir.
Le vignoble de l’appellation « Vin de Corse » ou « Corse » couvre en 2008, 2760 hectares pour une production de 110000 hectolitres élaborés par 59 caves particulières et 6 caves coopératives.

CLIMAT ET SOLS

Le vignoble d’appellation d’origine contrôlée en Corse est ainsi essentiellement un vignoble littoral, le pourtour de l’île étant presque partout planté en vigne. Cette organisation maritime de la production confère une forte unité à la viticulture corse. A l’exception de la zone géographique de l’appellation d’origine contrôlée
« Patrimonio » qui en est distincte, l’ensemble des zones géographiques des autres appellations d’origine contrôlées de l’île s’inscrit au sein de cette zone géographique constituée de 110 communes des départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud.
Le substratum géologique est essentiellement granitique et schisteux. La Corse est en effet un massif montagneux, ancien dans la majeure partie de l’île, à l’ouest et au sud, comme à Calvi, Figari, Porto-Vecchio et Sartène, avec des formations cristallines, alpin, au nord-est, marqué par des formations schisteuses, Cap Corse. La côte orientale, quant à elle, repose sur des formations sédimentaires du Quaternaire. Les formations calcaires dominent autour de Patrimonio.
La diversité des reliefs et la présence de la mer créent ainsi de nombreux mésoclimats.

Sur ce substratum géologique, se sont développés 4 grands types de sols :
– des sols sur granit arénisé ;
– des sols développés sur schistes calcaires ou schistes lustrés (plus acides) ;
– des sols argilo-calcaires ;
– des sols développés sur alluvions.
Les situations offrant des sols disposant d’une bonne réserve hydrique sont privilégiées, compte tenu du contexte climatique sec, afin de permettre un développement végétatif optimal de la vigne.
La grande majorité de la production bénéficiant de l’appellation d’origine contrôlée « Vin de Corse » ou « Corse » (95% de la production) est issue du vignoble qui s’étend de Bastia jusqu’à Solenzara en passant par une petite partie de l’arrondissement de Corte, sur toute la façade maritime orientale, qui représente ainsi le plus vaste secteur viticole de l’île.
Le climat s’intègre dans la marge littorale du climat méditerranéen, avec des sommes de températures d’une grande douceur (isothermes de 14°C à 17°C) et une durée d’insolation élevée, supérieure à 2 500 heures.
Les précipitations sont marquées par une hétérogénéité de répartition annuelle, avec des épisodes pluvieux importants à l’automne et, dans une moindre mesure, au printemps. Les moyennes des précipitations annuelles sont comprises entre 600 millimètres et 700 millimètres.
Les vents ont une importance déterminante dans les nuances régionales du climat corse. Les vents « locaux » correspondant aux brises de mer et de terre ou aux brises de montagnes et de vallées (vents thermiques à effet venturi plus ou moins prononcé) vont donner leur identité à certains des secteurs viticoles de l’île.
Les vents « régionaux » ne sont pas moins importants dans la caractérisation du climat corse et son incidence sur le développement viticole: la tramontana, grand vent du nord, le maestrale, vent du nord-ouest, le libecciu, vent du sud-ouest, le sirocco, de direction sud-est, et le grégale, grand vent pluvieux de la façade orientale, d’orientation nord-est.

DÉLIMITATION DE L’APPELLATION

La récolte des raisins, la vinification, l’élaboration et l’élevage des vins sont assurés sur le territoire des communes suivantes :

– département de Corse-du-Sud : Afa, Ajaccio, Alata, Albitreccia, Ambiegna, Appietto, Arbellara, Arbori, Arro, Bastelicaccia, Belvédère- Campomoro, Bilia, Bonifacio, Calcatoggio, Cannelle, Carbuccia, Cargèse, Casaglione, Casalabriva, Cauro, Coggia, Cognocoli-Monticchi, Conca, Coti- Chiavari, Cuttoli-Corticchiato, Eccica-Suarella, Figari, Fozzano, Giuncheto, Granace, Grossa, Grosseto-Prugna, Lecci, Loreto-di-Tallano, Mela, Monacia-d’Aullène, Ocana, Olmeto, Olmiccia, Peri, Piana, Pianottoli- Caldarello, Pietrosella, Pila-Canale, Porto-Vecchio, Propriano, Saint-André- d’Orcino, San-Gavino-di-Carbini, Santa-Lucia-di-Tallano, Sari-d’Orcino, Sari-Solenzara, Sarrola-Carcopino, Sartène, Serra-di-Ferro, Sollacaro, Sotta, Tavaco, Valle-di-Mezzana, Vero, Vico, Viggianello, Villanova et Zonza ;

– département de Haute-Corse : Aghione, Aiti, Aléria, Algajola, Altiani, Antisanti, Aregno, Avapessa, Barrettali, Belgodère, Biguglia, Borgo, Brando, Cagnano, Calenzana, Calvi, Campi, Canale-di-Verde, Canari, Canavaggia, Casevecchie, Castellare-di-Casinca, Castello-di-Rostino, Castifao, Castirla, Cateri, Centuri, Cervione, Chiatra, Corbara, Costa, Erbajolo, Ersa, Feliceto, Focicchia, Furiani, Galéria, Gavignano, Ghisonaccia, Ghisoni, Giuncaggio, L’Ile-Rousse, Lama, Lavatoggio, Linguizzetta, Lucciana, Lugo-di-Nazza, Lumio, Luri, Manso, Meria, Moltifao, Moncale, Monte, Montegrosso, Monticello, Morosaglia, Morsiglia, Muro, Nessa, Nonza, Novella, Occhiatana, Ogliastro, Olcani, Olmeta-di-Capocorso, Olmo, Omessa, Palasca, Pancheraccia, Penta-di- Casinca, Piedicorte-di-Gaggio, Piedigriggio, Pietracorbara, Pietra-di-Verde, Pietralba, Pietraserena, Pietroso, Pigna, Pino, Poggio-di-Nazza, Poggio- Mezzana, Prato-di-Giovellina, Prunelli-di-Casacconi, Prunelli-di-Fiumorbo, Rogliano, Saliceto, San-Giuliano, San-Martino-di-Lota, San-Nicolao, Sant’Andréa-di-Cotone, Sant’Antonino, Santa-Lucia-di-Moriani, Santa- Maria-di-Lota, Santa-Maria-Poggio, Santa-Reparata-di-Balagna, Serra-di- Fiumorbo, Sisco, Solaro, Sorbo-Ocagnano, Soveria, Speloncato, Taglio- Isolaccio, Talasani, Tallone, Tomino, Tox, Tralonca, Urtaca, Valle-di- Campoloro, Ventiseri, Venzolasca, Vescovato, Vezzani, Vignale, Ville-di- Paraso, Ville-di-Pietrabugno, Zalana et Zilia.

Source: https://laviolettemauve.fr/

DÉROGATION SUR LA DÉLIMITATION DE L’APPELLATION

L’aire de proximité immédiate, définie par dérogation pour la vinification, l’élaboration et l’élevage des vins susceptibles de bénéficier de l’appellation d’origine « Vin de Corse » ou « Corse » sans dénomination géographique, est constituée par le territoire des communes suivantes :
– Département de Corse-du-Sud : Altagène, Argiusta-Moriccio, Aullène, Azilone-Ampaza, Azzana, Balogna, Bastelica, Bocognano, Campo, Carbini, Cardo-Torgia, Cargiaca, Ciamannacce, Corrano, Cozzano, Cristinacce, Evisa, Foce, Forciolo, Frasseto, Guagno, Guargualé, Guitera-les-Bains, Letia, Levie, Lopigna, Marignana, Moca-Croce, Murzo, Olivese, Orto, Osani, Ota, Palneca, Partinello, Pastricciola, Petreto-Bicchisano, Poggiolo, Quasquara, Quenza, Renno, Rezza, Rosazia, Salice, Sampolo, Santa-Maria-Figaniella, Santa-Maria-Siché, Serra-di-Scopamène, Serriera, Soccia, Sorbollano, Tasso, Tavera, Tolla, Ucciani, Urbalacone, Zérubia, Zévaco, Zicavo, Zigliara, Zoza ; – Département de Haute-Corse : Alando, Albertacce, Alzi, Ampriani, Asco, Bastia, Bigorno, Bisinchi, Bustanico, Calacuccia, Cambia, Campana, Campile, Campitello, Carcheto-Brustico, Carpineto, Carticasi, Casabianca, Casalta, Casamaccioli, Casanova, Castellare-di-Mercurio, Castiglione, Castineta, Chisa, Corscia, Corte, Croce, Crocicchia, Erone, Favalello, Felce, Ficaja, Giocatojo, Isolaccio-di-Fiumorbo, Lano, Lento, Loreto-di-Casinca, Lozzi, Matra, Mausoléo, Mazzola, Moïta, Monaccia-d’Orezza, Muracciole, Murato, Nocario, Noceta, Novale, Olmi-Cappella, Ortale, Ortiporio, Parata, Penta- Acquatella, Perelli, Pero-Casevecchie, Pianello, Piano, Piazzali, Piazzole, Pie-d’Orezza, Piedicroce, Piedipartino, Pietricaggio, Piève, Piobetta, Pioggiola, Poggio-di-Venaco, Poggio-Marinaccio, Polveroso, Popolasca, Porri, La Porta, Pruno, Quercitello, Rapaggio, Rapale, Riventosa, Rospigliani, Rusio, Rutali, San-Damiano, San-Gavino-d’Ampugnani, San-Gavino-di-Fiumorbo, San-Gavino-di-Tenda, San- Giovanni-di-Moriani, San-Lorenzo, Sant’Andréa-di-Bozio, Santa-Lucia-di-Mercurio, Santa-Reparata-di- Moriani, Santo-Pietro-di-Venaco, Scata, Scolca, Sermano, Silvareccio, Sorio, Stazzona, Tarrano, Vallecalle, Valle-d’Alesani, Valle-d’Orezza, Valle-di-Rostino, Vallica, Velone-Orneto, Venaco, Verdèse, Vivario, Volpajola, Zuani

PRINCIPAUX CÉPAGES

grenache N, sciaccarello N, vermentino B, nielluccio N

Vins blancs : – cépage principal : vermentino B (malvoisie de Corse) ;
– cépages accessoires : biancu gentile B, codivarta B, genovèse B, ugni blanc B (rossola).

Vins rouges et rosés : cépages principaux : grenache N, nielluccio N, sciaccarello N ;
– cépages accessoires : aléatico N, barbaroux Rs (barbarossa), carcajolo N, carignan N, cinsaut N, morrastel N (minustello), mourvèdre N, syrah N, vermentino B (malvoisie de Corse).

Les vins proviennent de l’assemblage de raisins ou de vins dans les mêmes proportions que celles prévues pour l’encépagement.

RENDEMENTS MAXIMAUX

55 hectolitres par hectare

CARACTÉRISTIQUES ŒNOLOGIQUES

– Toute opération d’enrichissement est interdite ;

– L’utilisation de copeaux de bois est interdite ;

– L’utilisation des charbons à usage œnologique, seuls ou en mélange dans des préparations, est interdite.

Outre les dispositions ci-dessus, les vins doivent respecter, en matière de pratiques œnologiques, les obligations figurant au niveau communautaire (UE) et dans le code rural et de la pêche maritime.

CARACTÉRISTIQUES VITICOLES

Les vignes présentent une densité minimale à la plantation de 4 000 pieds à l’hectare. Ces vignes ne peuvent présenter un écartement entre les rangs supérieur à 2,80 mètres et un écartement entre les pieds sur un même rang inférieur à 0,80 mètre.

Les vignes sont taillées :

– soit en taille courte à coursons (conduite en gobelet ou cordon de Royat) avec un maximum de 6 coursons par pied, chaque courson portant au maximum 2 yeux francs ;

– soit en taille Guyot simple ou double, avec un maximum de 12 yeux francs par pied dont 10 yeux francs maximum sur le(s) long(s) bois.

L’irrigation pendant la période de végétation de la vigne ne peut être autorisée, qu’en cas de sécheresse persistante et lorsque celle-ci perturbe le bon développement physiologique de la vigne et la bonne maturation du raisin.

AUTRES CARACTÉRISTIQUES

Le nom de l’appellation d’origine contrôlée peut être suivi de la dénomination géographique « Calvi » pour les vins répondant aux conditions de production fixées pour cette dénomination géographique dans le cahier des charges.
Le nom de l’appellation d’origine contrôlée peut être suivi de la dénomination géographique « Coteaux du Cap Corse » pour les vins répondant aux conditions de production fixées pour cette dénomination géographique dans le cahier des charges.

Le nom de l’appellation d’origine contrôlée peut être suivi de la dénomination géographique « Figari » pour les vins répondant aux conditions de production fixées pour cette dénomination géographique dans le cahier des charges.
Le nom de l’appellation d’origine contrôlée peut être suivi de la dénomination géographique « Porto-Vecchio » pour les vins répondant aux conditions de production fixées pour cette dénomination géographique dans le cahier des charges.
Le nom de l’appellation d’origine contrôlée peut être suivi de la dénomination géographique « Sartène » pour les vins répondant aux conditions de production fixées pour cette dénomination géographique dans le cahier des charges.

Source: http://www.vinsvignesvignerons.com/

« Calvi »

Au cœur de la Balagne, la zone géographique est bordée au sud et au sud-est par un important relief montagneux, structurée par cinq petits fleuves qui délimitent des petits ensembles collinaires comme celui du couvent d’Alzipratu, portant chênaie, oliveraie et vignes. Formant ainsi un grand amphithéâtre ouvert sur la Méditerranée qui joue son rôle thermorégulateur, cette zone géographique est l’une des plus sèches et des plus chaudes de Corse au régime venteux dominé par le libeccio et surtout le maestrale. Elaborés sur moins de 300 hectares, les vins sont à l’image de ces paysages, droits, francs, riches d’un caractère forgé tout autant par les parois abruptes que par les ouvertures marines.

« Coteaux du Cap Corse »

Le Cap Corse est incontournable dans l’histoire de la viticulture corse. Les ports du Cap ont façonné l’économie de l’île. Les coteaux escarpés furent progressivement domestiqués par la mise en culture de minces terrasses souvent difficiles d’accès, parfois plongeant jusqu’en bord de mer. Constituant la partie septentrionale de la Corse schisteuse, le Cap Corse est marqué par la violence et la fréquence des vents dont le libeccio et par l’irrégulière répartition des précipitations. Il reste en production un peu plus de 35 hectares de vigne qui donnent des vins rouges de longue garde et des vins blancs d’une rare élégance.

« Figari »

Vignoble le plus méridional de l’île, la zone géographique est fermée à l’ouest et au nord par un arc de cercle montagneux, et ouvert aux influences de la mer Tyrrhénienne qui apporte sa douceur, son régime hydrique des plus irréguliers et ses vents d’est parfois violents. Ses sols granitiques pauvres, secs, viennent renforcer le caractère aride du climat et permettent, sur ce territoire de 130 hectares de vigne, la production de vins caractérisés par leur grande finesse.

« Porto-Vecchio »

Terre granitique, aride, battue par les vents d’est parfois violents, plongeant vers la mer Tyrrhénienne au sud-est de l’île, cette zone géographique est marquée par ses faibles précipitations qui associées au fort régime venteux en fait l’une des plus sèches de Corse.

90 hectares produisent des vins rouges élégants et ronds, des vins rosés fins et aromatiques et des vins blancs secs et fruités.

« Sartène »

Au sud d’Ajaccio, les terres granitiques du Sartenais, abritées au pied des crêtes montagneuses qui doucement descendent vers la mer Méditerranée, s’ouvrent sur la façade sud-ouest de l’île. Le climat y est plus tranché, de très fortes températures estivales, des épisodes hivernaux très froids dès lors que l’on prend un peu d’altitude, des précipitations parfois importantes. 165 hectares de vigne donnent ici des vins rouges remarquablement puissants et des vins blancs secs et fruités.

Dernière modification du cahier des charges : 20 décembre  2019