Avec un encépagement de 1 263 hectares, ce cépage qui produit des vins largement insipides est encore un cépage rouge majeur de l’Autriche. Il aurait été apporté du Portugal en 1972 par Von Fies, un ambassadeur autrichien et planté à Vöslo mais son origine portugaise est plus que douteuse.
Si son origine est encore inconnue, les comparaisons ADN suggèrent plutôt une provenance allemande ou autrichienne. Il mûrit tôt et donne d’énormes rendements et il est majoritairement planté dans la Basse-Autriche et dans la région de Thermenregion.

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SOURCE: (Wikimedia Commons)

Un des rares raisins autorisés dans l’appellation Tokaj et c’est le cépage principal des vins aszú avec le hárslevelű. Les vignerons de Tokaj ont répondu à la diminution de la consommation de vin doux avec de superbes vins secs. C’est sans doute le cépage phare de la Hongrie. Le cépage est cultivé dans toute la Hongrie à Somló, Badacsony, Balatonfüred–Csopak, Mátra et Eger en particulier. De nos jours, il y a un point d’interrogation sur le potentiel de vieillissement de ce cépage. Il est tardif avec un nez de fruits frais, souvent comparé à la poire mûre. Son acidité et son alcool importants produisent des vins de caractère bien équilibré par l’acidité du cépage.
​Le furmint est bien probablement originaire de Tokaj, et il existe plusieurs preuves pour l’assurer, l’une d’elles étant la mention de la variété dès 1611 dans un document d’Erdőbénye dans la région de Tokaj. Son origine génétique n’est pas connue et on compte 4 165 hectares en Hongrie. C’est le cépage blanc le plus planté après le olaszrizling.

C’est un cépage rouge argentin en déclin mais encore très largement planté. Le  criolla grande est originaire d’Argentine et est membre du groupe des Criollas. Criolla grande pourrait être apparenté au  cereza et au  tempranillo.  On pense que ce cépage pourrait être un croisement de muscat d’Alexandrie et de  criolla chica.  C’est un cépage de maturation moyenne à tardive qui possède des grosses grappes et  les  grains  sont gros. Le criolla grande est toujours la troisième variété la plus plantée en Argentine après le cereza et  le malbec (cot), avec un total de 13 530 hectares (10 000 hectares ont été arrachés ces 20 dernière années), la grande majorité dans la province de Mendoza-Est ( San Martin, Rivadavia et Junín). Il est principalement utilisé pour le vin blanc bon marché et des rosés  profondément colorés pour une consommation domestique précoce, souvent vendu au  litre ou en cubitainers. C’est aussi une variété de raisins de table. Son potentiel qualitatif n’a probablement pas encore été évalué.

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SOURCE: https://southamericawineguide.com/

Le caladoc est assez répandu dans le sud de la France. C’est un croisement assez récent, qui remonte à 1958, entre la grenache et le cot, qui donne aux producteurs une variété résistante à la coulure.
​On le trouve principalement en Catalogne, mais est également autorisé en Tierra de León. De maturation moyenne à tardive, il est aussi de vigueur moyenne. Il peut être taillé court et il donne une taille qui ressemble au gobelet. Ses rendements sont constants grâce à sa résistance à la coulure. Il est également résistant à la pourriture, au botrytisme et peu sensible à l’oïdium. Il produit des vins acceptables mais sans plus.

Le nom de cette variété signifie « gros de Cotnari » et son nom hongrois Kövérszőlő veut dire littéralement cépage gras. En Hongrie, c’est l’un des cépages autorisés, bien que rare, à Tokaj. C’est un croisement de Heunisch weiss, et d’un cépage encore aujourd’hui inconnu. Ce n’est pas un cépage prolifique et il est sensible aux maladies cryptogamiques et à la sècheresse et possède une peau fine mais il a la capacité d’accumuler des quantités impressionnantes de sucre et il peut développer de la pourriture noble et il a fait la réputation de vins de Cotnari. Certains viticulteurs aujourd’hui le vinifient en sec. On en compte 640 hectares en Roumanie et moins de 50 hectares en Hongrie sous le nom de Kövérszőlő où il semble renaitre de ses cendres après les dégâts du phylloxera. ​

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SOURCE: https://www.cotnari.ro/

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Ce cépage est connu officiellement sous le nom de trousseau dans le Jura, mais la moitié de l’encépagement mondial de ce cépage soit 3 400 hectares sont plantés en Espagne. Le bastardo est également connu sous le nom de María ardoña à Monterrei, merenzao à Ribeira Sacra et Bierzo, estaladiña en Castilla y León, verdejo negro ou tinto dans les Asturies, ainsi que maturana tinta dans la Rioja. Il est rarement vinifié en mono-cépage et il entre dans la composition des assemblages. Il produit des vins plutôt légers aux tannins fermes avec une belle acidité. C’est un cépage vigoureux et précoce. Il est sujet à la pourriture grise. Il produit des petites grappes compactes avec des grains  à peau épaisse de taille petite à moyenne.
​Il a une relation parentale avec le savagnin blanc soit en tant que parent soit en tant que descendant.

C’est un cépage blanc rare de la région de Somontano qui a longtemps été considéré, à tort, comme du macabeu. Les analyses génétiques ont montré que cette variété était identique au cépage blanco castellano.
​Cette confusion rend son encépagement difficile à évaluer et on n’en recense que 11 hectares. Il produit des vins avec peu de profondeur mais avec du caractère. Le cépage se raréfie.

Le muscat Bailey,  aussi connu au Japon sous le nom de muscat Bailey A,  est un hybride japonais avec de nombreux gènes américains. C’est un croisement de Bailey et  de muscat d’Hamburg obtenu en 1927 par Zenbei Kawakami,  connu comme le père du raisin et du vin au Japon,  dans sa cave d’ Iwanohara dans la préfecture de Niigata au Japon (Jancis Robinson et. al. The Wine Grapes).
​C’est donc un croisement de Vitis vinifera, Vitis labrusca et Vitis lincecumii qui a été développé pour obtenir une variété adaptée au climat rude des hivers japonais. Avec une superficie  estimée de 277 hectares (680 acres)  au Japon, c’est le troisième cépage le plus planté du pays. C’est un cépage qui produit des grosses grappes à la peau épaisse. Il est résistant aux deux mildious et au botrytisme donc bien adapté au climat froid et  pluvieux du Japon.
Environ un tiers du total  est cultivé dans la préfecture de Yamanashi, mais on  en trouve quasiment dans toutes les  préfectures japonaises. Il produit des vins au fort goût de bonbon acidulé, ce n’est pas pour les palais européens mais il trouve son marché dans les pays asiatiques.

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