Ce cépage rouge à l’histoire un peu compliquée est un hybride et un croisement de Merlan et de fratava obtenu par pollinisation avec du pollen obtenu en Moldavie mais croisé en République Tchèque et il fait partie du catalogue officiel des cépages tchèques depuis 2004. C’est un cépage résistant aux maladies cryptogamiques qui produit des rendements moyens et de maturation normale.

Il produit des vins colorés aux arômes et aux saveurs de prunes, de cerises noires et de mûres (Jancis Robinson et. al., The Wine Grapes).

Son encépagement n’est pas connu mais il est probablement très faible.

SOURCE: https://www.vinazmoravyvinazcech.cz/

C’est un cépage blanc argentin qui n’a rien à voir avec le pedro-ximénez espagnol. Le pedro giménez est originaire d’Argentine et fait partie des Criollas. Il est en déclin en Argentine mais est toujours l’un des piliers, avec le cereza et le criolla grande de la production du pays de vins de bon marché vendus dans des bouteilles et en cubitainers. On en compte 13 476 hectares (33 300 acres), un peu moins que la bonarda (douce noire). C’est un cépage plutôt qualitatif, principalement dans la province de Mendoza et dans une moindre mesure à San Juan. On en trouve aussi un peu au Chili.

Son nom de référence est macabeo (macabeu) mais il est connu dans la région de la Rioja sous le nom de viura. Ce cépage n’a pas toujours eu bonne presse car les vins produits étaient souvent lourds, oxydés et son manque d’acidité était un handicap. Mais le viura connaît aujourd’hui un renouveau. Les producteurs apprennent à le vendanger plus tôt et à l’élever sous bois pour en améliorer la texture de bouche. Les meilleurs Riojas blancs d’aujourd’hui élaboré avec le viura sont des vins fascinants.

Le cépage donne des grosses grappes compactes avec des grains de taille moyenne à la peau épaisse. Le bourgeonnement est tardif et la maturation aussi. Il est productif et sensible au vent qui peut rompre ses branches. Les sites frais et humides ne lui conviennent pas. Il est très sensible au botrytisme et à la nécrose bactérienne de la vigne mais moins au mildiou. Il s’accommode bien aux faibles rendements et les vendanges sont relativement précoces.

On en recense 34 417 hectares en Espagne. L’encépagement le plus important se situe en Catalogne avec 13 718 hectares et il est l’une des composantes du Cava où il est assemblé avec le parellada et le xarello. En Rioja, il prend de plus en plus la place de la malvasia rojiana (alarije) et de la garnacha blanca mais son encépagement n’est pas exactement connu. On en trouve aussi 5 311 hectares en Castille-la-Manche et 4 987 hectares en Aragon et il est aussi bien présent en Estrémadure et à Valence.

C’est l’un des tous meilleurs cépages blancs des îles Ioniennes et de la Grèce entière et d’ailleurs les producteurs ne s’y trompent pas et les raisins de robola sont parmi les plus chers de Grèce. On ne sait pas définitivement si c’est un cépage à part entière ou un groupe de cépages mais la variété n’est pas celle du ribolla gialla du Frioul italien. On en recense 465 hectares. C’est le seul cépage autorisé dans l’appellation AOP de Robola de Céphalonie (Céphalonia).

C’est une variété qui préfère des altitudes au-dessus des 300 mètres et qui aime les sols rocailleux et pierreux et les vins produits sur les sols de l’AOP étaient appelés par les Vénitiens « vin de pierre » («vino di sasso»). Le cépage est assez vigoureux, mais sensible au stress hydrique, à l’oïdium, au botrytisme et à plusieurs virus de la vigne. Les grappes sont relativement petites, lâches et les grains sont petits.

Les vignobles de robola sont majoritairement francs de pieds ce qui donne des raisins sujets à l’oxydation et la qualité du pressurage est vitale pour que la variété donne ses meilleurs résultats et un pressurage pneumatique lent des grappes entières avec une petite presse est conseillé. Les Robola de Céphalonie sont des vins d’une extrême délicatesse, légèrement citronnés, minéraux avec beaucoup d’énergie et ont un profil qui n’est pas typiquement méditerranéen ni grec.

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Ce cépage est aussi connu sous le nom de treixadura en Espagne mais Il est probablement originaire de Vinho Verde, dans l’extrême nord-ouest du pays car il est proche de certains cépages de cette région en particulier l’arinto, le loureiro et l’azal.

C’est un cépage à la peau fine et à la maturation tardive, il est vigoureux et produit des rendements élevés. Il préfère les terroirs frais et donne ses meilleurs résultats sur les collines de Vinho Verde.

Les vins sont de couleur paille avec des saveurs similaires à l’alvarinho mais moins prononcées. On trouve des notes de confiture d’agrumes, de miel et de sel marin mais aussi avec des sensations en bouche plus crémeuses que les autres cépages de Vinho Verde. C’est pourquoi on l’assemble souvent avec du loureiro et de l’alvarinho, qui ajoutent une acidité bienvenue. C’est aussi un contributeur aux vins effervescents de la région. On en compte 1 171 hectares au Portugal.

C’est un croisement assez récent (1961) de cabernet sauvignon et de garnacha. On le trouve en Catalogne et à Tierra Alta mais à titre expérimental. Sa maturation est moyennement tardive. Il possède une bonne résistance à l’oïdium, aux ravageurs de la vigne et surtout à la pourriture grise et au botrytisme ainsi qu’à la coulure. Il produit des grosses grappes mais avec des petits grains. Son encépagement en Espagne n’est pas connu.

Les vins de marselan sont généralement aromatiques, profondément colorés, bien structurés mais avec des tanins souples et ils possèdent un bon potentiel de garde.

C’est une variété blanche du nord-est de la Roumanie cultivée dans les collines de Moldavie en particulier à Cotnari et Odobeşti qui produisent deux variétés de polymorphisme génétique différent. La variété de Cotnari, aussi appelé târţără, produit des raisins avec plus de sucre mais aux grains irréguliers alors que celle d’Odobeşti a des grains réguliers mais est moins concentrée en sucre. Les analyses ADN suggèrent que la variété est l’une des nombreuses descendances du gouais blanc. D’autres analyses ADN récentes ont suggéré que la variété pourrait être un croisement d’alba imputotato et de Heunisch weiss. Si ces analyses, effectuées sur trop peu de microsatellites, se confirment, alors la variété serait un enfant des mêmes parents que le furmit. La variété produit des vins légèrement floraux, avec de la finesse et de l’élégance avec une acidité rafraîchissante. Le cépage est vigoureux, de murissement tardif et il produit des grappes compactes. On en recense 621 hectares en Roumanie.

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Le nom de cette variété veut dire shesh blanc et il tire son nom du village de Shesh à l’ouest de Tirana. Des analyses ADN ont montré que le cépage pucalla qui pousse à Berat est identique su shesh i bardhë. Le cépage est avec le shesh i zi, la variété la plus plantée du pays et à elles deux elles constitueraient 30% de l’encépagement du pays (Jancis Robinson et. al.).

La feuille est de forme pentagonale à cinq lobes. La grappe est moyenne, moyennement compacte. Le grain est moyen, rond, vert à jaune. Il donne des rendements élevés sur des sols riches mais de qualité. Il produit ses meilleurs résultats sur les basses terres et zones côtières où il produit des rendements abondants. Il accumule en moyenne 23-25% de sucre. Les années chaudes, la quantité de sucre atteint même 27% et c’est un cépage tardif. C’est un cépage classique pour la production de vins harmonieux et agréables, mais il est également largement utilisé pour la table. Il peut être cultivé dans les zones basses et côtières du pays jusqu’à une altitude de 400-500 mètres (990-1 235 pi).

Le cépage produit un vin de couleur paille, avec 12-13% d’alcool, des arômes et des saveurs floraux attrayants et avec une bonne colonne vertébrale.