DESCRIPTION DU PAYS
Le musée national d’histoire de Roumanie.Diego Delso.https://fr.wikipedia.org/
LA ROUMANIE VUE D’AILLEURS
La Roumanie est un pays qui possède un littoral de 225 km sur la mer Noire. Et un immense espace naturel unique de 3 446 km², protégé et classé au patrimoine mondial par l’Unesco depuis 1991, le delta du Danube, parcouru par une quinzaine de défluents ( de bras) dont les trois principaux, les bras de Chilia, de Sulina et de Saint-Georges, sont accessibles aux bâtiments maritimes de gros tonnage. Les alluvions déposées par le fleuve élargissent le delta d’environ 40 mètres par an. Il y a litige sur la possession d’îles avec l’Ukraine qui possède un morceau du delta.
Le pays mesure 238,391 km², c’est presque le RU, 1 /2 de la France. Il compte 21,4 millions d’habitants.
Les Roumains ne sont pas des Slaves, ils ne parlent pas une langue slave et n’écrivent pas avec l’alphabet cyrillique comme leurs voisins. Une forte majorité de la population s’affirme de langue roumaine (89 %) et de tradition chrétienne orthodoxe (81 %) ; 11 % déclarent appartenir à des minorités ethniques et 19 % à des confessions minoritaires ou se déclarent sans religion.
En 1897, un vampire roumain, venu de Transylvanie (du latin trans-silvam : « au-delà des forêts «), fut imaginé par l’écrivain britannique Bram Stoker. C’est le comte Dracula, qui depuis 1931 hante nos écrans de cinéma (223 films de vampires). Notre imaginaire a donc une dette avec la Roumanie.
D’ailleurs, il semble que les Roumains aient partie liée avec le fantastique. Les plus vieux se souviennent des incroyables infox qui se répandirent fin 1989 lors de la chute suivie de l’exécution des époux Ceacescu. Dans le pays, il y avait nous disait-on, des dizaines de milliers de morts -jamais retrouvés -, des massacres à Timisoara -jamais prouvés-, et d’ innombrables et mystérieux tunnels qui couraient sous la capitale -jamais confirmés – mais qu’en France, on visitait sur les écrans de certaines chaînes dans nos télés.
Des Roumains français, ou des Français roumains ont produit des œuvres insolites, Panaït Istrati qui écrivait ses romans en français, Cioran qui fut un philosophe, original poète et écrivain, Eugène Ionesco, de son côté, mit l’absurde en scène, et deux de ses pièces sont jouées sans interruption depuis 1957 au théâtre de la Huchette à Paris. Vladimir Cosma, né à Bucarest, composa les usiques d’innombrables films français, en particulier des comédies. Mircea Eliade, né en 1907 à Bucarest (Roumanie) a été un historien très respecté des religions, des mythologies,
600 000 ( ou un million) de Roms, -Romanis, Gitans, Tziganes, gens du voyage, Romanichels, Bohémiens, Manouches- soit autour de 6 % de la population vivent en Roumanie, et là comme ailleurs dans tous les pays de l’OCDE si l’on en croit les sondages, ils sont peu aimés par les gadjos.
Le salaire moyen en Roumanie s’élèvait à 680 euros nets en 2019, c’est un des pays parmi les plus pauvres de l’Union européenne avec d’importantes disparités sectorielles et régionales, entre la région de la capitale et le reste du pays, mais aussi entre la Transylvanie et les régions du sud et du Nord-Est.
Une des principales entreprises roumaines est Dacia (constructeur automobile appartenant à Renault) possédant quelques sites de production à Bucarest et Pitești. Rachetée par le groupe Renault en 1999, l’usine Dacia de Mioveni est devenu un complexe industriel de référence composée d’une unité de carrosserie-montage, une unité de mécanique et châssis, une fonderie ainsi que d’une plateforme logistique. Elle produit des véhicules du programme Global Access, pilier de la stratégie d’internationalisation du Groupe, ainsi que des organes mécaniques. 90% des véhicules produits sont exportés. C’est la délocalisation venue de l’ouest de l’Europe.
La Roumanie exporte aussi des travailleurs détachés comme certains de ses voisins, dont la Pologne.
PRÉSENTATION DU PAYS VITICOLE
Le secteur vitivinicole roumain est l’un des plus importants de l’UE, en effet la Roumanie a une tradition ancestrale de viticulture, de production de vin, en raison de conditions météorologiques, de relief et de sols appropriés. Aujourd’hui, (2018), selon les données statistiques fournies par l’Institut national roumain de la statistique (INSEE), la Roumanie est le 11e pays au monde et le 5e de l’UE en termes de superficie avec 171 233 hectares.
Les hybrides représentent une surface très importante, de l’ordre de 50% (85 454 ha, contre 92 697 ha de vignobles dédiés à la production d’AOP / IGP et de vins de cépage). La majorité des surfaces de vignes hybrides appartient à des personnes physiques, tandis que les vignobles de cépages Vitis vinifera appartiennent à des centres viticoles contrôlés par les autorités viticoles ou sont des domaines privés. De nombreuses petites surfaces de vignes hybrides sont cultivées dans le cadre d’une agriculture vivrière où les vignes peuvent ne pas dépasser 0,1 ha voire même moins, ce qui fragmente considérablement la surface totale du vignoble. Selon l’Institut national roumain des statistiques (INSEE), 698 086 tonnes de raisins pour la production de vin ont été produites en 2016, dont 451 722 tonnes de raisins de cépages certifiés et 285 170 tonnes de cépages hybrides. La production de vins AOP représente environ 20% de la production annuelle tandis que la production de vins IGP s’élève à 6,3%.
Selon les données de l’Association des Exportateurs et Producteurs de vin de Roumanie (WEPA), environ un tiers du vin roumain sont exportés et destinés au Royaume-Uni, un quart à l’Allemagne et 14% à la Chine. En 2013, les exportations de vins roumains ont atteint 104,3 milliers d’hectolitres, pour une valeur de 19,2 millions d’euros, en hausse par rapport aux années précédentes.
La consommation par capita est de 27 litres par an (2019).
LA DIVISION ADMINISTRATIVE DE LA ROUMANIE
HISTOIRE
La Roumanie ne deviendra un proto-État à part entière qu’ en 1859 avec la création des Principautés unies de Moldavie et de Valachie. Mais son histoire ancienne est riche de brassage de peuples, de civilisations et de cultures depuis fort longtemps car sa situation géographique l’a exposé aux influences venant de tous les horizons.
L’influence grecque sur la région était venue en partie de la région côtière de la Mer Noire où les Grecs anciens s’installèrent au 7e siècle avant J.C. Hérodote dans un de ses ouvrage au 5esiècle avant J.C. décrit les habitants de ce territoire sous le nom de Gètes qui vivaient avec les tribus dacienes. Dans la région de la Dobrudja on a trouvé des outils destinés au travail de la vigne qui datent de 2 500 A.V. J.C., et qui portent la marque de ces populations anciennes.
Avant la conquête romaine au premier siècle avant J.C, les Thraces et les Daces (Thraces du nord) occupaient la région. La légende affirme même que Dyonisius était né en Thrace.
Les Romains s’installèrent, latinisèrent les populations locales et la viticulture fit partie intégrante de leurs activités et de leur culture. Leur domination dans cette région durera 6 siècles au sud et 150 ans au nord de ce qui est aujourd’hui la Roumanie.
Il existe de nombreuses preuves littéraires, législatives, linguistiques, de l’existence très ancienne de la viticulture et de l’élaboration du vin, ainsi que d’une culture du vin qui résulte du brassage des populations de la région. Une lettre manuscrite du poète romain Ovide ( Publius Ovidius Naso-20 mars 43 BC – 17/18 AD), exilé à Tomis, aujourd’hui Constanța, la plus vieille ville roumaine, décrit la rigueur de l’hiver et mentionne que les Daciens devaient couper le vin congelé à la hache.
L’historien et archéologue roumain, Vasile Pârvan (1882– 1927) affirme que « … sur de nombreux monuments laïques et religieux trouvés dans la région, des personnages mythiques couronnés de vignes et de raisins apparaissent, la plupart d’entre eux démontrant le culte de Dionysos » (Bacchus).
L’histoire raconte que le roi Thrace des Gètes et des Daciens, Burebista, essaya, sans succès, d’interdire la viticulture et le vin. Une médaille fondue à Tojan en 112 après J.C représente une femme et deux enfants tenant dans leurs mains des grappes de raisins.
Mais l’Empire Romain se désintégra avec les invasions barbares dans sa partie occidentale après le sac de Rome en 410 a.p. JC. L’ancienne autorité impériale se dilua.
Alors dans la partie orientale de l’ex-empire romain se constitua l’Empire Byzantin, il incluait les péninsules des Balkans et d’Asie Mineure, les régions côtières de la Méditerranée orientale jusqu’à la Lybie au sud. Sa construction est originale, avec des particularités notoires : il était manifestement romain, chrétien et la langue principale était le grec.
Au VII° siècle, la région est envahie par les Slaves qui s’assimilent aux populations locales et fondent avec les turcophones bulgares un vaste royaume qui s’étendait sur les territoires actuels de la Roumanie, de la Moldavie, de la Macédoine et de la Bulgarie.
La longue période du période du 3e au 13e siècle est mal connue des historiens car les documents fiables manquent cruellement, y compris pour la viticulture et le vin. À partir du 12e siècle, comme dans tous les pays d’obédience chrétienne à cette époque, la viticulture passa sous le contrôle des monastères en particulier ceux de Mocrea, Pâncota et Arad. La viticulture et la production du vin se manifestent de nouveau d‘une manière tangible dans des documents avec en particulier celui qui évoque la donation de vin à l’abbaye de Bakambyel effectuée par la première reine de Hongrie, Gisèle de Bavière La Transylvaine, le cœur de la Roumanie d’aujourd’hui mais trois fois plus étendue à l’époque, bénéficia de l’arrivée de Saxons venus du Rhin et de la Mosellequicontribuèrent au dynamisme de la viticulture. Ils venaient d’une région qui avait fait partie de la Hongrie et de l’empire des Habsbourg pendant environ trois siècles, période pendant laquelle, les colons allemands souabes se sont installés et ont développé la viticulture.
L’identité roumaine se forgea, non seulement sur un territoire, mais aussi sur une langue commune qui les réunissait. Au Moyen Âge le terme « români », ne désignait pas une nationalité mais une langue commune et les roumanophones s’identifiaient aussi par leur origine, Moldavie, Transylvanie, Banat etc. Il faudra attendre le milieu du 19e siècle pour que cette identité linguistique et géographique se réalise. Vers la fin du Moyen Âge avaient émergé des régions viticoles identifiables comme Cotnari dont les vins étaient consommés dès1384par Petru II de Moldavie.
Au 14e siècle, les roumanophones fondent les principautés de Moldavie et de Valachie, le berceau de la Roumanie, au nord du Danube.
À cette époque, la Transylvanie (le cœur de la Roumanie actuelle) et sa population roumanophone est une principauté vassale des nobles Magyars, (Hongrois). À partir de cette époque, la viticulture et la production de vin dans les régions de Moldavie, Transylvanie et Valachie apparaissent régulièrement dans des documents écrits. Le souverain moldave, Petru Muşat mentionne la région de Cotnari en 1384.Des document attestent de la vente de vignoble à Recaş en 1447 (source : Carolyne Guilby). Au XVI ° siècle, les principautés de Moldavie et de Valachie, deviennent vassales de l’Empire ottoman qui conquiert les Balkans en 1541,désormais l’islam interdit la consommation de vin. Cependant les municipalités de Valachie et de Moldavie ne seront pas incorporées dans le royaume du Sultan en échange de taxes punitives et elles resteront indépendantes jusqu’en 1878. Entre temps, elles passeront sous domination autrichienne au XVII° siècle.
Des nombreux paysans qui cultivaient la terre des vignes durent les céder aux familles nobles et aux seigneurs (boyards) et furent réduits à l’état de servage. Il faudra attendre 1749 avant qu’il ne soit aboli sous l’influence des humanistes des Lumières.
C’est en 1859 que la « petite » Romanie fut constituée par l’union de la Moldavie Occidentale et de la Valachie, qui fusionneront ensuite en 1862,mais restent tributaires de l’Empire ottoman.
Theodor Aman (Roumanie 1831-1891) Vendant du vin en Roumanie, 1876. Theodor Aman fut l’un des peintres roumains les plus importants du XIXe siècle. Ses œuvres mélangent romantisme et académisme, tout en présentant des caractéristiques du premier/pré-impressionnisme. Source: American Association of Wine Economists AAWE
Il ne reste que peu de documentation sur la viticulture de la région durant la période ottomane à part l’ouvrage de Nicoleano intitulé « L’Ampélographie Roumaine » publiée en 1900 qui recense pas moins de 54 cépages autochtones roumains. Ce travail sera repris par Viala et Vermorel qui publieront de 1902 à 1910, un ouvrage remarquable sur l’ampélographie qui porte qui porte le nom des auteurs et dont les illustrations des cépages sont en tout point remarquables. Le phylloxéra, qui fait des ravages de 1895 à 1905, signe la fin des différences variétales roumaines décrites par Nicoleanu. Et les cépages hydrides et internationaux feront leur apparition dans les vignobles roumains aux dépens des variétés autochtones après ce désastre.
Vendanges en Roumanie, carte postale c. 1910. American Association of Wine Economists AAWE
La Roumanie obtint son indépendance totale en 1918 quand les peuples russophones de Transylvanie, de Bucovine, de Moldavie Orientale, Bessarabie) proclamèrent leur indépendance et rejoignirent la Roumanie. Des réformes successives en 1864, 1889 et 1921 furent entreprises pour redonner leurs terres confisquées par les boyardsaux paysans. Mais ceci entraîna une fragmentation importante des superficies viticoles. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la Roumanie qui avait été alliée aux puissances de l’Axe pendant le conflit, est amputée au profit de l’URSS à l ’est de ce qui va devenir la Moldavie et au sud. La Roumanie devient alors une démocratie populaire, incorporée au bloc communiste sous la férule de l’URSS de 1945 à jusqu’en 1989.
Des soldats roumains de la Seconde Guerre mondiale font la queue pour du vin en Transnistrie en 1942. Aujourd’hui, la Transnistrie est une région séparatiste de la Moldavie. Source: American Association of Wine Economists AAWE
Le régime communiste imposa la collectivisation de l’économie, orientée vers le productivisme. La production viticole fut organisée dans chaque région par des organismes étatiques. Toute la production vitivinicole fut organisée pour maximiser la production avec des cépages prolifiques, des tailles de la vigne productives et des faibles densités de plantation pour permettre la mécanisation.
Fin 1970, un bien étrange marché vit le jour avec Pepsi Cola qui vendait ses colas en Roumanie en échange de vins et d’expertise viticole californienne.Les exportations ne décollèrent jamais, stagnant aux alentours de 5% sauf au Royaume-Uni, et en Bulgarie, où les vins obtinrent un franc succès, en particulier avec le pinot noir.
Publicité du vin roumain Premiat, États-Unis 1979. Source: American Association of Wine Economists AAWE
Au temps de la splendeur du collectivisme, le vignoble roumain s’étendait sur 275 000 hectares. L’écroulement du bloc de l’Est à la fin des années 80 amorça le début de la restitution des terres aux propriétaires expropriés. Elle se limitait à 10 hectares avant de passer à 50 hectares en 1997 etavant qu’en 2002 et en 2007, la législation n’autorise les propriétaires à récupérer les terres confisquées en 1948.Mais le plus souvent cela se fit en lots particulièrement fragmentés car le pays manquait de registres fiables détruits durant la période communiste.
Ces difficultés n’encouragèrent pas les investisseurs internationaux qui durent attendre le soutien de l’Union Européenne pendant la période d’harmonisation et de remise en état de l’économie avant l’adhésion de la Roumanie en 2007.
Depuis cette date, on perçoit l’amorce d’un renouveau viticole roumain. Les cépages autochtones refont leur apparition, les facilités de vinification se sont considérablement modernisées, une culture du vin se développe avec des centres de formation, des magazines spécialisés ont vu le jour et des évènements autour du vin sont organisées régulièrement. L’oenotourisme se développe et la sommellerie s’est organisée dès 2003autour de l’Association des Sommeliers Roumains. Des cavistes professionnels et des bars à vin ouvrent dans les grandes villes en particulier à Bucarest. Mais le pays souffre d’un déficit chronique de main d’œuvre et on estime que 20% de la population s’est volontairement expatriée pour trouver des conditions de vie et de travail meilleures sans attendre le renouveau du pays.
CLIMAT ET SOLS
La Roumanie jouit d’un climat continental tempéré qui est influencé par le climat scandinave, méditerranéen et celui de la mer Noire. Au sud du pays, le climat est définitivement méditerranéen avec des hivers doux et une pluviométrie abondante en automne. Dans le sud est du pays, le climat est influencé par la mer Noire qui apporte des caractéristiques océaniques au climat et des fortes pluies. Dans l’ensemble, la partie orientale du pays est plus douce et moins continentale que le bord du pays et à Maramures et Bucovine, l’effet de la Scandinavie-Baltique se fait sentir. Le climat est plus froid et plus humide. L’ouest du pays subit les influences atlantiques et les températures sont modérées avec des pluies importantes. Dans la chaine montagneuse des Carpates, le climat est rude, montagnard et humide.
La température annuelle moyenne est de 11 ° C (51,8 ° F) dans le sud et le centre-sud et de 8 ° C (46,4 ° F) dans le nord-est. À Bucarest, la température varie de -5 ° C (23 ° F) en janvier à 29 ° C (84,2 ° F) en juillet et août, avec des températures moyennes de -3 ° C (26,6 ° F) à Janvier et 23 ° C (73,4 ° F) en juillet et août (Source. Wkipedia.org). Les précipitations annuelles varient de 1 000 mm (38 po) à 650 mm (25,6 po) dans le centre de la Transylvanie mais elles sont de 530 mm (20 po) et descendent à moins de 400 mm en Moldavie et moins de 400 mm ( 15.5 po) à Constanţa sur la mer Noire.
Les précipitations, bien qu’adéquates dans tout le pays, diminuent d’ouest en est et des montagnes aux plaines. Certaines régions montagneuses reçoivent plus de
1 010 mm (39,8 po) de précipitations chaque année. Les précipitations annuelles sont en moyenne d’environ 635 mm (25 pouces) dans le centre de la Transylvanie, 521 mm (20,5 pouces) à Iaşi en Moldavie et seulement 381 mm (15 pouces) à Constanţa sur la mer Noire.
Climat actuel
Climat futur
Les sols des vignobles roumains sont d’une grande diversité. Topographiquement, les conditions varient de la mer Noire (25 m d’altitude pour Constanta) à des altitudes de 600 à 700 m. Entre ces altitudes, on trouve différentes formes de relief: plaines alluviales, plaines (de différents types), des contreforts dans des Carpates, des collines et des plateaux avec des conditions variées de types de roches, de topographie, d’hydrologie et qui créent de nombreux climats et de microclimats.
Les sols de plaines et des collines basses sont des sols fertiles de steppes décomposées que l’on trouve dans les climats continentaux du nord de l’Europe et de l’Eurasie (kastanozems, tchernoziums et phaeozems) ainsi que des sols à forte proportion d’argile (luvisols). Les sols de collines et de montagne sont formés de dépôts alluviaux, colluviaux et éoliens (cambisols, spodosols, umbrisols).
Source: researchgate.net
Source: researchgate.net
RÉGIONS VITICOLES
La Roumanie est divisée en 8 Régions viticoles principales.
1. Regiunea Dealurile Crișanei și Maramureșului (La Région Viticole des Collines de Crișana et Maramureș)
2. Regiunea Viticolă Dealurile Banat (Région Viticole des Collines de Banat)
3. Regiunea Viticolă a Podişului Transilvaniei (Région Viticole du Plateau de Transylvanie)
4. Regiunea Viticolă a Dealurilor Munteniei şi Olteniei (Région viticole des Collines de Munténie et Olténie)
5. Regiunea Viticolă a Nisipurilor și altor Terenuri Favorabile din Sudul Țării (Région Viticole des Sables et Autres Terres Favorables du Sud du Pays)
6. Regiunea Viticolă a Colineleai Dobrogori (Région Viticole des Collines de Dobrogée)
7. Regiunea Viticolă a Dealurile Moldovei (Région Viticole des Collines de Moldavie)
8. Regiunea Viticolă a Teraselor Dunarii (Région Viticole des terrasses du Danube)
De plus, la Roumanie possède 40 DOCSs (AOPS) et 13 GIs (IGPs) au 30 septembre 2021. Pour consulter le détail des régions viticoles roumaines, cliquez sur le lien suivant:RÉGIONS VITICOLES ROUMANIE
CÉPAGES
On recense 12 cépages autochtones roumains (Jancis Robinson et. al. The Wine Grapes.) Les plus importants de par leur superficie plantée sont pour les blancs: Fetească Albă, Fetească Regală, grasă de Cotnari et pour les rouges : băbească neagră, fetească neagră.
Les cépages internationaux sont bien représentés avec pour les blancs, la graševina, l’aligoté et le sauvignon blanc et pour les rouges, le merlot, le pamid et le pinot noir. Quant aux hybrides, ils n’apparaissent pas dans les statistiques car les vignobles d’hybrides sont plantés sur de petites superficies et ils appartiennent à des particuliers qui élaborent des vins pour leur consommation personnelle. Pour consulter le détail des cépages roumains, cliquez sur le lien suivant : CÉPAGES ROUMANIE
LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION
Avec l’entrée de la Roumanie dans l’Union Européenne en 2007, la législation roumaine a été harmonisée avec celle de l’Union. La legislation a divisé le pays en DOCs: Vin cu denumire de origine controlată (l’équivalente des AOPs) et en Vin cu indicație geografică (IGs), l’equivalent des IGPs. Pour consulter le détail de la législation et réglementation des vins roumains, cliquez sur le lien suivant: LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION ROUMANIE