Source : Union Européenne le 30.4.2025

Le mousseux devient mousseux de qualité ; Ajout de la sous-zone «Monte Barello»

Ajout d’une précision relative aux catégories

Une précision relative à la catégorie des vins mousseux «Lambrusco Grasparossa di Castelvetro» a été ajoutée: «vino spumante» (vin mousseux) et «vino spumante di qualità» (vin mousseux de qualité).

Motif:
La modification a été apportée afin de préciser les catégories de vins mousseux produites.

NB : on ne change rien mais on renomme les mousseux en mousseux de qualité. Ndr

Ajout de la sous-zone «Monte Barello»

La possibilité de mentionner la sous-zone «Monte Barello» (correspondant à un toponyme ou à une localité géographique existante située dans la commune de Castelvetro di Modena, près du hameau Cà di Sola) a été ajoutée, conformément aux conditions énoncées à l’annexe A (nouvellement introduite) du cahier des charges. L’annexe A établit la réglementation spécifique de la sous-zone. Elle prévoit exclusivement le type «Lambrusco Grasparossa di Castelvetro» rosso frizzante et en définit la zone de production par une description précise de sa délimitation. Elle fixe également les normes viticoles et de vinification, les caractéristiques à la consommation, ainsi que les dispositions relatives à la désignation, à la présentation et au conditionnement. Il a également été précisé que, sous réserve de ce qui est expressément prévu dans ladite annexe, les normes prévues dans le cahier des charges de l’AOP «Lambrusco Grasparossa di Castelvetro» s’appliquent à cette sous-zone.

Motif:

L’ajout de la sous-zone «Monte Barello» répond aux nombreuses demandes des membres du groupement (consorzio). En effet, au sein de la zone de production de l’AOC «Lambrusco Grasparossa di Castelvetro», cette sous-zone se distingue par des conditions environnementales et de production spécifiques, caractérisées principalement par des sols presque exclusivement vallonnés, des rendements de raisins par hectare particulièrement faibles et un mode de conduite des vignobles particulier.

La modification concerne les articles 1er et 9 et l’annexe A du cahier des charges ainsi que les rubriques «Description du ou des vins» et «Lien avec la zone géographique» du document unique.

Rectification du texte relatif à la méthode de production prévoyant l’élaboration en bouteille des vins mousseux et des vins pétillants

Le texte relatif à la méthode de production prévoyant l’élaboration en bouteille des vins mousseux et des vins pétillants a été reformulé par l’ajout des mots «y compris par».

Motif:

La modification a été introduite afin de préciser que, pour la pratique œnologique de la fermentation en bouteille, les expressions «fermentation en bouteille selon la méthode traditionnelle» ou «méthode traditionnelle» ou «méthode classique» ou «méthode traditionnelle classique» doivent être considérées comme une option, dans les conditions prescrites, et non comme une obligation pour les producteurs.

Réduction du rendement maximal de transformation des raisins en vin

Le rendement maximal de transformation des raisins en vin, y compris l’éventuel excédent de vinification, a été abaissé de 80 % à 75 %, sans préjudice de la limite de 70 % pour le vin fini pouvant bénéficier de l’appellation «Lambrusco Grasparossa di Castelvetro» AOC.

Motif:

La modification a été apportée afin de limiter la production des vins portant le nom du cépage Lambrusco, y compris ceux issus de l’excédent de vinification des vins «Lambrusco Grasparossa di Castelvetro» AOC bénéficiant de l’IGT «Emilia», type Lambrusco, sous-jacente, et d’éviter la surexploitation des raisins.

Fermentation et fermentation secondaire

Un paragraphe concernant la préparation des vins bénéficiant de l’AOC «Lambrusco Grasparossa di Castelvetro» a été ajouté afin d’autoriser la fermentation ou la fermentation secondaire des produits en amont et des vins au-delà du 31 décembre de chaque année et jusqu’au 30 juin de l’année suivante.

Motif:

La modification introduite vise à uniformiser les conditions de production sur l’ensemble du territoire de l’Émilie, compte tenu des particularités du cépage Lambrusco ainsi que des techniques de production traditionnelles ancrées dans la région.

Définition de l’intensité colorante

Un paragraphe a été ajouté afin de définir le paramètre maximal de l’intensité colorante des différents produits, en fonction de leur stade d’élaboration.

Motif:

Cette modification vise à ce que le vin et les produits en amont du vin se maintiennent dans une gamme précise d’intensité colorante, dans le respect de la tradition et de l’authenticité des vins bénéficiant de l’AOC «Lambrusco Grasparossa di Castelvetro». En effet, il a été observé ces dernières années que les produits de cette appellation présentant une intensité colorante supérieure à celle proposée par la présente modification, au stade de la commercialisation, sont utilisés comme de simples produits complémentaires dans la préparation de l’assemblage pour l’élaboration des vins finis et ne sont jamais directement destinés à la mise en bouteille.

Correction des caractéristiques à la consommation

Les caractéristiques à la consommation des types existants ont été partiellement corrigées. Un paragraphe a été ajouté pour préciser que les vins peuvent présenter un léger voile en raison de la présence de résidus de fermentation, dans les différents types, à l’exception des versions élaborées de la catégorie «vino spumante di qualità».

Motif:

La modification s’est avérée nécessaire afin de corriger les termes incorrects, imprécis ou incohérents avec la catégorie de produit, et permet d’améliorer et d’actualiser les descriptions. En outre, un paragraphe a été ajouté pour préciser que les vins de type «frizzante» et «spumante» peuvent présenter un léger voile en raison de la présence de résidus de fermentation, à l’exception des versions élaborées de la catégorie «vino spumante di qualità». Cette caractéristique s’explique par un retour à la technique de production par fermentation secondaire en bouteille sans que les lies de fermentation ne soient éliminées.

Suppression du paragraphe relatif aux limites de l’acidité totale et de l’extrait non réducteur

Le paragraphe qui prévoyait la possibilité, pour le ministère, de modifier, par décret, les limites indiquées de l’acidité totale et de l’extrait non réducteur a été supprimé.

Motif:
Ce paragraphe a été supprimé, car cette disposition était devenue obsolète au regard de la réglementation actuelle.

Rectification concernant la mention de la teneur en sucre sur l’étiquette

Pour les types «spumante», la disposition prévoyant la mention de la teneur en sucre sur l’étiquette a été supprimée.

Motif:


La disposition en question était superflue.

Utilisation du terme «Rosé» en lieu et place du terme «Rosato»

L’utilisation du terme «rosé», en lieu et place du terme «rosato», auparavant limité au type «rosato spumante», est désormais étendue au type «rosato frizzante».

Motif:


Cette modification était nécessaire pour répondre aux demandes du marché.

Possibilité d’utiliser la mention «fermentation secondaire en bouteille» sur l’étiquette

Un paragraphe a été ajouté pour permettre l’utilisation de la mention «fermentation secondaire en bouteille» sur l’étiquette.

Motif:

La modification a été apportée afin de bien informer le consommateur sur l’utilisation de la technique de production par fermentation secondaire en bouteille, qui a été réintroduite ces dernières années pour obtenir des vins pétillants. Ces derniers, souvent élaborés sans que les lies de fermentation ne soient éliminées, peuvent présenter un léger «voile» en raison de la présence de ces résidus.

Augmentation de la capacité maximale des bouteilles destinées à la mise à la consommation

La capacité maximale des bouteilles en verre destinées à la mise à la consommation a été portée de 3 à 9 litres, accompagnée d’une interdiction explicite de l’utilisation de la «bonbonne».

Motif:

La modification s’est avérée nécessaire pour offrir davantage d’opportunités commerciales aux producteurs, étant donné que les consommateurs demandent parfois des bouteilles d’une capacité supérieure destinées principalement à des occasions conviviales ou à d’autres événements particuliers. Le format de la «bonbonne» de 5 litres a été exclu afin de préserver la forme traditionnelle de la bouteille.

Dispositifs de fermeture

Le paragraphe relatif aux dispositifs de fermeture autorisés a été reformulé pour intégrer des précisions concernant l’utilisation du bouchon à vis, du bouchon couronné et du bouchon ras de bague accompagné d’un ficelage à l’aide d’une ficelle.

Motif:

La modification a été apportée afin de clarifier les dispositifs de fermeture, de permettre une meilleure lecture et d’éviter les interprétations divergentes.

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant: LAMBRUSCO GRASPAROSSA DI CASTELVETRO DOC

Ajout de la catégorie Mousseux de qualité ; précisions des caractéristiques des vins à la consommation

Source : Union Européenne le 16/04/2025

Rappel

Adopter un tel nom c’est condamner la Denomizanione Di Origine Controllata (DOC) à une existence marginale au plan international. C’est sans doute pourquoi cette DOC créée en 1976 a été révisée pas moins de 10 fois (la plus récente étant en 2010).

Dire que cette une appellation est passe-partout est un euphémisme, et elle produit une vaste de gamme de vins: rouges, blancs, liquoreux, effervescents et variétaux. Les collines (Colli) qui donnent leur nom à la région se situent au sud de Reggio Nell’Emilia, à l’est de Parme, l’épicentre de la production du Lambrusco, un vin demi-doux rouge perlant. Autour de la ville de Scandiano et Canossa, les collines grimpent du fond de la vallée du Pô de Scandiano jusqu’à 550 mètres d’altitude à Scandiano alors que les deux villages ne sont séparés que de 20 kilomètres.

La DOC couvre 228 ha / 563 acres (2021) de vignes qui produisent 10 800 hl / 120 000 caisses (moyenne sur 5 ans) avec les cépages chardonnay, malvasia, pinot blanc, pinot gris, sauvignon blanc et spergola pour les blancs et cabernet sauvignon, lambrusco, malbo gentille et marzemino.

Comme dans beaucoup de régions secondaires, la DOC a évolué vers la production de vins variétaux et la réglementation a suivi pour être en phase avec les demandes des consommateurs internationaux. Les vins sont peut-être plus lisibles pour les marchés mais perdent leur définition liée au terroir. Mais peut-on dire qu’une région qui produit 4 différents styles de Lambruscos possède une définition terroir? Cela a aussi compliqué la règlementation pour les producteurs.

Ajout de la catégorie Mousseux de qualité

Ajout de La catégorie «vino spumante di qualità» a été ajoutée pour les types suivants: «Colli di Scandiano e di Canossa»

Fermentation et fermentation secondaire

Un paragraphe concernant la préparation des vins bénéficiant de l’AOC «Colli di Scandiano e di Canossa» a été intégré afin d’autoriser la fermentation ou la fermentation secondaire des produits en amont et des vins au-delà du 31 décembre de chaque année et jusqu’au 30 juin suivant.

Motif:

La modification introduite vise à uniformiser les conditions de production sur l’ensemble du territoire de l’Émilie, en tenant compte des particularités du cépage Lambrusco ainsi que des techniques de production traditionnelles ancrées dans la région.

Définition de l’intensité colorante

Un paragraphe a été inséré pour définir le paramètre maximal de l’intensité colorante des différents produits, en fonction de leur stade d’élaboration.

Motif:

Cette modification vise à ce que le vin et les produits en amont du vin restent dans une gamme précise d’intensité colorante, dans le respect de la tradition et de l’authenticité des vins bénéficiant de l’AOC «Colli di Scandiano e di Canossa». En effet, il a été observé ces dernières années que les produits de cette appellation présentant une intensité colorante supérieure à celle proposée par la présente modification, au stade de la commercialisation, sont utilisés comme de simples produits complémentaires dans la préparation de l’assemblage pour l’élaboration des vins finis et ne sont jamais directement destinés à la mise en bouteille.

Correction des caractéristiques à la consommation

Les caractéristiques à la consommation des types existants ont été partiellement corrigées. Pour les types «spumante», les termes relatifs à la teneur en sucre résiduel ont été mis à jour afin de garantir leur conformité avec la réglementation en vigueur. Concernant les types «frizzante» (vin pétillant), les descriptions ont été simplifiées, tandis que pour les types «tranquillo» (tranquille), des termes manquants ou mieux adaptés ont été ajoutés. Les caractéristiques à la consommation des nouvelles versions «vino spumante di qualità» introduites ont été intégrées. Un paragraphe a été ajouté concernant la possibilité que les vins présentent un léger voile en raison de la présence de résidus de fermentation, dans les différents types, à l’exclusion des versions élaborées de la catégorie «spumante». Une référence aux nouvelles versions de vins mousseux introduites a été ajoutée, y compris en ce qui concerne les caractéristiques du moût de raisins partiellement fermenté.

Motif:

La modification s’est imposée à la suite de l’introduction des versions «spumante» et vise à corriger les termes incorrects, imprécis ou incohérents avec la catégorie de produit, tout en améliorant et actualisant les descriptions. En outre, un paragraphe a été ajouté afin de préciser que les vins peuvent présenter un voile en raison de la présence de résidus de fermentation, à l’exception des versions «spumante». Cette caractéristique s’explique par un retour à des pratiques plus artisanales et à la technique de production par fermentation secondaire en bouteille sans enlèvement des lies de fermentation.

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Possibilité d’utiliser la mention «fermentation secondaire en bouteille» sur l’étiquette

Un paragraphe a été ajouté pour permettre l’utilisation de la mention «fermentation secondaire en bouteille» sur l’étiquette.

Motif:

La modification a été apportée afin de bien informer le consommateur sur l’utilisation de la technique de production par fermentation secondaire en bouteille, qui a été réintroduite ces dernières années pour obtenir des vins pétillants. Ces derniers, souvent élaborés sans enlèvement des lies de fermentation, paraissent ainsi «voilés» en raison de la présence de ces résidus.

Augmentation de la capacité maximale des bouteilles en verre destinées à la mise à la consommation

La capacité maximale des bouteilles en verre destinées à la mise à la consommation a été portée de 5 à 9 litres, accompagnée d’une interdiction explicite de l’utilisation de la «bonbonne».

Motif:

La modification s’est avérée nécessaire pour offrir davantage d’opportunités commerciales aux producteurs, étant donné que les consommateurs demandent parfois des bouteilles de plus grande capacité destinées principalement à des occasions conviviales ou à d’autres événements particuliers. Le format de la «bonbonne» de 5 litres a été exclu afin de préserver la forme traditionnelle de la bouteille.

Dispositifs de fermeture

Le paragraphe relatif aux dispositifs de fermeture autorisés a été reformulé pour intégrer des précisions concernant l’utilisation du bouchon à vis, du bouchon couronné et du bouchon ras de bague accompagné d’un ficelage à l’aide d’une ficelle. En particulier, la disposition concernant les types «spumante» a été séparée.

Motif:

La modification a été apportée afin de clarifier les dispositifs de fermeture, de permettre une meilleure lecture, d’éviter les interprétations divergentes et de prévenir toute confusion avec les types «frizzante».

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant: COLLI DI SCANDIANO E DI CANOSSA DOC

Modifications des paramètres analytiques et ajout d’un cépage

Source : Union Européenne le 10/04/2025

Rappel

La viticulture est connue officiellement depuis le XIIe siècle mais elle est sans doute beaucoup plus ancienne et date probablement de la période de l’ Empire Romain.

C’est une région particulièrement inhospitalière écrasée par la chaleur en été où la quantité des précipitations est faible (environ 350-400 mm par an). Le climat est extrêmement continental avec des étés très chauds et secs et des hivers très froids. Les températures peuvent varier de -15°C en hiver à 45°C en été. Même l’altitude relativement élevée des vignobles (450 m / 14 76 pi au nord-700 , / 2 297 pi mètres au sud) arrive péniblement à tempérer ce climat extrême. L’ensoleillement est d’environ 3 000 heures par an.

Les sols sont plutôt homogènes formés d’argile sableuse rouge-brun, ils  contiennent des proportions variables de calcaire et cette proportion détermine la qualité du terroir car le calcaire a la capacité de retenir l’eau, ce qui dans une région aride est un facteur essentiel pour la qualité du raisin.

La Manche est la région de coopératives qui sont aujourd’hui bien équipées et peuvent produire des vins corrects. Mais la tendance mondiale vers une consommation plus faible de vin mais de plus grande qualité va certainement encore amener la région à réduire naturellement la superficie de son vignoble.

Sur les 25 cépages autorisés par l’appellation, l’airén pour les blancs et le tempranillo (cencibel dans la région) pour les rouges sont les plus plantés. L’airén donne, au mieux, des vins simples et unidimensionnels et le tempranillo, qui est un cépage au cycle végétatif court est plutôt handicapé par les conditions particulièrement chaudes en été. La majeure partie de l’airén part à la distillation pour faire des brandys d’entrée de gamme.
​On y trouve aussi des  cabernet sauvignon, merlot,  grenache, graciano,  bobal, monastrell et du petit verdot pour les rouges. Pour les blancs, à part l’airén, les chardonnay,  torrontes, viognier,  macabeu et le verjego sont les plus populaires.

MODIFICATIONS DES LIMITES ANALYTIQUES

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INTRODUCTION D’UN NOUVEAU CÉPAGE

Le cépage blanc Albariño est introduit.

Motifs:

L’adaptation du cépage à la zone visée et sa contribution à la qualité du vin ayant été évaluées, son introduction dans l’AOP est jugée appropriée.

MODIFICATIONS DE LA RÉGLEMENTATION DES EMBALLAGES

La réglementation relative à l’utilisation des emballages de type PET est modifiée et définit le type de fermeture admise pour lesdits emballages.

Motifs:
Il s’agit d’améliorer la conservation et la présentation du produit protégé.

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant: LA MANCHA DO

Modifications des paramètres analytiques et des rendements. Ajout de nouveaux cépages

Source : Union Européenne le 25/04/2025

Rappel

La Communauté Autonome de Madrid abrite La DO Vinos de Madrid qui  se situe à quelque 70 kilomètres (43,5 mi) au sud de de la capitale. Toute extension du vignoble au nord se heurterait à la  métropole, toujours grandissante,  et à l’imposante Sierra de Guadarrama.
La région jouit d’un climat continental avec des étés chauds (maximum des températures : 39,8°C / 103.6 oF et des hivers froids (minimum -7°C / 19,4 oF) mais l’intérêt de la région réside dans ses vignobles d’altitude situés entre 640 et 980 mètres (2100 rt 3 215 pi).
Sa proximité avec Madrid attire de jeunes viticulteurs désireux de faire de la viticulture de qualité sans nécessairement se couper de plaisirs urbains.
​La région s’étend sur 9 391 hectares/ 23 206 ac (2018, source:  Vinos de Madrid) répartis sur 47 domaines et qui produisent 40 001 hectolitres (1 056 715 US gallons) de vin. Elle a obtenu son statut de DO en 1990. Elle se divise en quatre  sous-régions, Arganda à l’est, San Martín à l’ouest  et Navalcarnero au centre et El Molar au nord-est.

Modification des caractéristiques analytiques

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Sobremadre

ces vins blancs et rouges qui, par suite de leur élaboration particulière, contiennent du dioxyde de carbone d’origine endogène, provenant de la fermentation des moûts avec leur « madre », ( mère)  peuvent porter la mention Sobremadre. On entend par mère le raisin égrappé et foulé. En raison des caractéristiques recherchées pour ce type de production, le moût restera  dans la cuve avec un minimum de 25%  avec de la madre, une fois la fermentation terminée, sans soutirage, à l’exception de celui qui précède la mise en bouteille. La durée maximale de séjour des mères dans  le vin, en aucun cas, ne dépassera 180 jours et avec un minimum de 90 jours. L’utilisation de dioxyde de carbone dans le processus d’élaboration, de filtration et de soutirage isobare de ces vins est interdite.

Modification des pratiques œnologiques essentielles

Il est précisé que le rendement maximal est fixé à 74 litres de vin (et non de moût) pour 100 kg de raisins.

Sont également ajoutés les vins «Claretes», en précisant qu’ils seront produits à partir d’au moins 25 % de raisins de cépage rouges.

Motifs:

Cette modification fait suite à l’essor du nouveau type de vins «Claretes». Il s’agit également de préciser que le rendement d’extraction se réfère au vin obtenu et non au moût.

Modifications des rendements maximaux de production

Les deux limites de rendement en kg/ha selon les cépages sont remplacées par deux limites de rendements selon la couleur du raisin.

En outre, l’erreur dans la conversion des kg/ha en hl/ha est corrigée en appliquant le rendement d’extraction de 74 %,

Motifs:

Le rendement maximal est désormais appliqué en fonction des cépages blancs et rouges. Cette modification est également mise à profit pour corriger une erreur.

Modifications des cépages

Un cépage blanc secondaire est ajouté (Garnacha blanca). Un cépage rouge secondaire est également ajouté (Listán Prieto).

Le terme «Macabeo» est inclus comme synonyme de «Viura» et «Negral de Garnacha Tintorera». Il n’est plus considéré comme étant synonyme de «Tempranillo» ou de «Tinto Fino, Cencibel».

Motifs:

Selon une étude réalisée par l’Instituto Madrileño de Investigación y Desarrollo Rural, Agrario y Alimentario (IMIDRA), le cépage Garnacha blanca présente un caractère précoce avec un taux de maturation très élevé, rendant critiques le suivi de sa maturation et le choix du moment de sa récolte. Les premiers résultats organoleptiques sont encourageants, notamment en ce qui concerne le nez.

En collaboration avec différents organismes techniques et scientifiques tels que l’ESA (Argentine), l’INTA (Argentine), l’UNALM (Pérou), et plus étroitement avec l’IMIDRA (Espagne), une publication scientifique sur le cépage Listán Prieto a été élaborée. Celle-ci mentionne tout particulièrement l’origine de ce cépage, à savoir le plateau castillan, où il est actuellement localisé isolément dans les régions suivantes: Madrid, Extremadura, Castilla y León ou Castilla-La Mancha.

Différentes raisons justifient de restaurer l’utilisation et la culture de ce cépage. Tout d’abord, on le retrouve fréquemment mélangé aux Garnachas de vignobles très anciens depuis des temps immémoriaux. De fait, ce cépage a été traditionnellement utilisé sous le nom de «Palomina» ou d’«Hebén Negro» pendant des centaines d’années, jusqu’à l’arrivée en Espagne du phylloxéra, qui a coïncidé avec son extinction présumée.

Les vins élaborés à partir de ce cépage présentent une robe de teinte moyenne à sombre avec des nuances violacées, tout particulièrement en haut du verre, avec une teneur élevée en glycéride et des gouttes assez denses. Au nez, la complexité de ses nuances s’apprécie de manière optimale après une longue période d’aération. Il offre une intensité moyenne aux arômes fins de végétaux, d’épices, de bonbons à la violette mentholés, de résine de fleurs roses sauvages de terres sablonneuses, de cuirs et de fruits rouges. En bouche, il s’agit d’un vin élégant, très équilibré et avec une grande acidité qui lui apporte une touche de fraîcheur. Ses notes minérales, son arrière-goût moyennement long, ses saveurs de compote et ses légères notes grillées provoquent une salivation continue qui invite à prolonger la dégustation. Le vin subit un changement important à mesure qu’il repose dans le verre, apportant des nuances d’arômes et de saveurs nouvelles et plus prononcées.

Modification des conditions supplémentaires

  • —  Il est précisé que l’élaboration, le stockage, le vieillissement, la mise en bouteille et l’étiquetage des vins couverts par l’AOP «Vinos de Madrid» sont réalisés dans des caves situées dans les unités urbaines qui figurent dans la zone de production des vins couverts.
  • —  Il est inclus que sont interdits, dans les caves inscrites dans les différents registres, l’élaboration, le stockage ou la manipulation de raisins, de moûts ou de vins obtenus à partir de superficies viticoles situées en dehors de la zone de production de l’appellation.
  • —  Il est précisé que la mise en bouteille est réalisée dans des bouteilles en verre conformément aux capacités autorisées par la législation en vigueur.
  • —  L’obligation de communiquer les étiquettes commerciales identifiant les vins commercialisés est uniquement prévue comme condition supplémentaire pour les caves couvertes par l’appellation, afin que le Conseil régulateur puisse procéder à leur inscription au registre des étiquettes.
  • —  Est précisée la manière de faire figurer la mention obligatoire de l’AOP et l’obligation d’apposer des scellés de garantie, des étiquettes ou des contre-étiquettes numérotées.
  • —  Sont précisées les mentions facultatives (mentions traditionnelles et mentions relatives à la méthode d’élaboration et à la teneur en sucre) qui peuvent être apposées sur l’étiquetage des vins couverts par l’AOP «Vinos de Madrid».
  • —  Sont ajoutées au cahier des charges de l’AOP «Vinos de Madrid» les mentions facultatives «Vino de altitud o Vino de Altura» pour les vins élaborés à partir de raisins issus de vignobles situés à une altitude égale ou supérieure à 800 mètres au-dessus du niveau de la mer, «Vino de Cepas Viejas» ou «Vino de Viñedos Vianos» pour les vins élaborés à partir de 100 % de raisins issus de vignes de plus de 35 ans, «Viñedos Centenarios» pour les vins élaborés à partir de raisins issus de vignes de plus de 100 ans, et «Vino de parcela» pour les vins provenant à 100 % de raisins d’une parcelle déterminée.
  • —  Sont reconnus différents types d’unités géographiques plus petites ainsi que, le cas échéant, la mention devant accompagner chacune d’entre elles.

Motifs:

Cette modification est l’occasion de mettre à jour les renvois à la législation.

En raison de la définition même de l’AOP, toutes les étapes d’élaboration doivent avoir lieu dans la zone géographique délimitée. Il convient donc de les mentionner dans un souci de clarté et de compréhension.

L’interdiction de coexistence avec des produits extérieurs à la zone géographique délimitée existait déjà (article 23 du Règlement relatif à l’AOP «Vinos de Madrid»), c’est pourquoi il convient de l’inclure dans le cahier des charges.

Le type de bouteille est spécifié et limité au verre.

Conformément à la législation et à la jurisprudence en matière de marques et de propriété industrielle, et compte tenu des principes d’unité du marché, il convient d’enregistrer les étiquettes auprès du Conseil régulateur.

En ce qui concerne l’étiquetage, certaines mentions obligatoires et d’autres mentions facultatives sont indiquées dans un souci de compréhension de clarté. Certaines mentions ont été créées pour valoriser les vins issus de vignobles présentant des caractéristiques particulières, ainsi que plusieurs unités géographiques plus petites.

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant:

Ajout d’un nouveau type de vin

Source : Union Européenne le 02/04/2025

Rappel

C’est en 1982 que la région de Manchuela, lassée d’être associée au vin en vrac, se sépara de la DO La Mancha et devint d’abord une IGP avant d’obtenir le statut de DO en 2000. Elle se situe au centre-ouest de la DO La Manche et s’étend sur 6 079 hectares (15 022 acres)qui produisent 29 077 hectolitres (530 378 US gallons) de vin (2015) avec des vignes plantées à une altitude entre 600 et 1 100 mètres ( 1 970 et 3 610 pi) sur des sols argileux qui recouvrent un substrat de calcaire.

Le relief est majoritairement plat devenant plus montagneux vers l’ouest. Les rivières Juncar et Cabriel qui coulent d’est en ouest ont sculpté les vallées où se fait la viticulture. Ces deux rivières procurent un effet modérateur sur la température de la région et avec le vent venu de la Méditerranée, le climat est moins extrême que dans les autres DOs de la Manche avec des températures maxima de 36°C (96,8 oF) en été de 3°C (37,4 oF) en hiver.
Les précipitations sont faibles avec seulement environ 300 mm (11,8 po) par an.

Les rouges dominent l’encépagement et les sols d’argile et de calcaire sont particulièrement bien adaptés au cépage bobal qui produit des vins sans élevage en fût alors que le tempranillo se prête plus à des élevages sous bois. Le monastrell (mourvèdre), la grenache et le cabernet sauvignon entrent en général dans la composition des assemblages. La syrah, récemment plantée dans cette région semble donner des résultats très intéressants.

AJOUT D’UN NOUVEAU TYPE DE VIN («vino naranja»)

Le type «vin orange» («vino naranja») («Orange Wine, Amber wine ou Vino brisado») est ajoutéau . Vin blanc, vin blanc fermenté en fût sou le nom de  vin orange (Orange Wine, Amber wine ou Vino brisado).

Les caractéristiques oenologiques et organoleptiques y sont ajouter comme suit:

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Publication d’une communication relative à l’approbation d’une modification standard concernant le cahier des charges d’une dénomination dans le secteur vitivinicole visée à l’article 17, paragraphes 2 et 3, du règlement délégué (UE) 2019/33 de la Commission

Les vins orange présentent une robe allant du jaune à l’orange dans toutes leurs nuances, des arômes propres, primaires ou secondaires et une structure modérée.

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant: MANCHUELA DO

Augmentation des rendements de 33,33%. Possibilité de vinifier des vins hors appellation

Source : Union Européenne le 19/03/2025

CHANGEMENTS DANS LES PRATIQUES DE CULTURE

La limitation maximale du nombre de bourgeons par pied est supprimée.

Motifs:

La détermination du nombre maximal de bourgeons par pied est considérée comme inutile car il s’agit d’un paramètre lié à la production maximale de raisin par hectare. Le rendement maximal de production indiqué au point 5 du cahier des charges établit indirectement un nombre maximal de bourgeons par pied de vigne. Ce contrôle étant considéré comme redondant, la suppression n’affectera pas la production du vignoble.

MODIFICATIONS DU RENDEMENT PAR HECTARE

La production maximale autorisée passe de 10000 à 15000 kg/ha, ce qui, en hectolitres, représente une augmentation de 74 à 111 hl/ha. La possibilité de limiter la production maximale par rapport à la surface foliaire exposée est supprimée, de même que les limites de la production maximale autorisée au cours des 5 premières années qui suivent l’ébourgeonnage.

Motifs:


Ces changements ne devraient pas influer sur la qualité du vin (sic. NdR).

AUTORISATION DE COEXISTENCE AVEC D’AUTRES VINS

l s’agit de permettre la coexistence, au sein d’une même installation enregistrée, de raisins, de moûts ou de vins originaires des îles Canaries, mais ne provenant pas de la zone délimitée par l’AOP. En ce qui concerne les raisins, ils peuvent également provenir des vignobles enregistrés et de leurs installations annexes.

Motifs:

L’état actuel de l’offre et de la demande, ainsi que l’ouverture du marché et de la commercialisation, imposent d’autoriser la coexistence de vins d’autres AOP de cette communauté autonome, tout en garantissant cette coexistence au moyen d’une traçabilité efficace de la cave, visant à suivre et enregistrer toutes les étapes de la production, à laquelle l’organisme de contrôle aura accès à tout moment. Les caves doivent informer préalablement le Consejo regulador (conseil régulateur) d’une telle coexistence.

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant: TACORONTE ACENTE DO

Modifications des paramètres analytiques; introduction de nouveaux cépages; extension de l’aire délimitée

Source : Union Européenne le 25/04/2024

MODIFICATION DES LIMITES DU TITRE ALCOOMÉTRIQUE ACQUIS ET DU TITRE ALCOOMÉTRIQUE TOTAL

Modifications des limites inférieures du titre alcoométrique acquis et du titre alcoométrique total. Vin blanc et rosé (catégorie 1): passe de 10,5 % vol. à 9 % vol.
Vin rouge (catégorie 1): passe de 11 % vol. à 9 % vol.
Vin de liqueur: il est précisé que le titre total minimal est de 17,5 % vol.
Vin pétillant: le titre acquis passe de 10 % vol. à 7 % vol.; le titre total passe de 10 % vol. à 9 % vol.

Motifs

Les fluctuations thermiques et les perturbations du cycle de croissance de la vigne provoquées par le changement climatique peuvent donner lieu à des vendanges à maturité phénolique variable et dissociée de l’augmentation traditionnelle des degrés Brix qui accompagne la maturation technologique. Ce scénario offre aux viticulteurs la possibilité de produire des vins moins alcoolisés tout en conservant un profil organoleptique complet et complexe, en particulier lorsque des techniques avancées de gestion de la vigne et de la vinification sont mises en œuvre, telles que la viticulture de précision dans la gestion de la canopée de la vigne, la sélection optique automatisée à la réception des raisins ou la sélection fonctionnelle des levures autochtones.

D’autre part, d’un point de vue chimique, les niveaux élevés d’éthanol observés récemment permettent la dissolution d’un plus grand nombre de composés, tant polaires que non polaires, ce qui pourrait masquer ou altérer les subtilités des terpènes, esters et autres composés aromatiques qui constituent une part importante du profil organoleptique du vin. Une telle dissolution pourrait réduire la spécificité des notes aromatiques représentatives de certains terroirs. Ainsi, l’autorisation de production de vins à plus faible titre alcoométrique offre aux producteurs un outil naturel pour le maintien des caractéristiques propres aux vins traditionnels de l’appellation d’origine «Costers del Segre».

Enfin, il convient de mentionner la tendance globale du marché vers des vins à faible titre alcoométrique, motivée à la fois par des raisons de santé publique et par les préférences des consommateurs, qui s’aligne sur les besoins déjà exposés en matière de changement climatique.

En somme, l’abaissement de la limite inférieure de la teneur en alcool du vin s’inscrit au-delà d’une simple adaptation aux conditions climatiques changeantes. Il s’agit d’un recalibrage stratégique qui permet de mieux exprimer le terroir dans les vins de l’appellation d’origine «Costers del Segre», de contrebalancer l’augmentation du titre alcoométrique de l’époque actuelle et de s’adapter aux demandes et aux tendances du marché.

Quant à l’inclusion de la phrase «avec un titre alcoométrique total non inférieur à 17,5 % vol.» dans les exigences physico-chimiques pour les vins de liqueur, il ne s’agit pas tant d’une nouveauté ou d’un changement que d’une clarification. Ce critère, loin de constituer une imposition restrictive conçue par l’appellation d’origine, reflète simplement les dispositions du règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil (annexe VII, partie II, point 3), qui établit une telle exigence comme une condition de base pour la catégorisation des vins de liqueur.

La décision d’intégrer cette spécification dans le cahier des charges a pour principal objectif de faciliter la compréhension par le lecteur du type de produit auquel il est fait référence. Il s’agit ainsi d’éviter d’éventuels malentendus ou interprétations erronées, tout en assurant une meilleure compréhension du produit décrit.

En définitive, l’ajout de ce critère contribue à offrir une vision plus précise du produit et garantit un bon alignement entre les attentes du consommateur et les réglementations légales, mais n’implique aucunement l’introduction d’un quelconque changement en ce qui concerne le profil physico-chimique, organoleptique ou technique de la caractérisation du produit.

MODIFICATION DES TENEURS MAXIMALES EN ANHYDRIDE SULFUREUX

Modifications des teneurs maximales totales en anhydride sulfureux lorsque la teneur en sucre est inférieure à 5 g/l.

Vins blancs et rosés (catégories 1 et 8): passe de 200 mg/l à 150 mg/l

Vin rouge (catégories 1 et 8): passe de 150 mg/l à 100 mg/l

Vin de liqueur: passe de 150 mg/l à 120 mg/l

Modifications des teneurs maximales totales en anhydride sulfureux lorsque la teneur en sucre est supérieure ou égale à 5 g/l.

Vins blancs et rosés (catégories 1 et 8): passe de 250 mg/l à 220 mg/l
Vin rouge (catégories 1 et 8): passe de 200 mg/l à 170 mg/l
Vin de liqueur: passe de 200 mg/l à 170 mg/l

Motifs:

La réduction des teneurs maximales en dioxyde de soufre (anhydride sulfureux, SO2) autorisées dans la vinification répond au consensus actuel dans le secteur viticole sur la nécessité d’une œnologie plus durable et saine.

L’anhydride sulfureux est un additif largement utilisé en œnologie en raison de ses propriétés antioxydantes, antioxydasiques et antimicrobiennes. Malgré son utilisation répandue, l’anhydride sulfureux présente des aspects négatifs: il peut provoquer des effets indésirables (dermatite, urticaire, douleur abdominale) chez des individus sensibles et, au niveau œnologique, il génère une odeur désagréable de soufre dans le vin en cas de doses excessives. Étant donné qu’il s’agit d’un composé présent dans plusieurs denrées alimentaires et dont la quantité ingérée est cumulative, son utilisation est limitée et sa présence sur l’étiquetage est obligatoire via l’expression «contient des sulfites».

Les nouvelles limites maximales fixées pour la concentration en anhydride sulfureux sont en phase avec celles adoptées par les organismes de contrôle et de certification biologique et par l’UE [règlement d’exécution (UE) 2021/1165 de la Commission], et contribueront à réduire au minimum les risques associés au produit. L’intégration de pratiques œnologiques telles que l’utilisation de gaz inertes ou la manipulation prudente de l’oxygène pendant la vinification permettent de compenser efficacement la réduction du SO2 sans compromettre la qualité et la longévité des vins élaborés.

La réduction de la dose ajoutée de SO2 n’a aucun effet ni sur le profil organoleptique du produit ni sur sa typicité, bien au contraire, étant donné que les vins élaborés à faible teneur en SO2 présentent une complexité aromatique et une authenticité qui reflètent plus fidèlement le microclimat et les caractéristiques du sol de culture des raisins dont ils sont issus.

La rigueur scientifique exige l’adaptabilité et l’examen continu des pratiques. À cet égard, la modification proposée constitue donc une avancée cohérente et fondée. Non seulement la nouvelle approche favorise la production d’un vin plus «propre» et authentique sans lui ôter son identité, mais elle établit également un nouveau paradigme œnologique qui renforce la responsabilité écologique et sociale de l’appellation d’origine «Costers del Segre».

MODIFICATION DES LIMITES D’ACIDITÉ VOLATILE MAXIMALE

Modifications des limites d’acidité volatile maximales.
Vin blanc et rosé (catégorie 1): passe de 0,6 (0,9 g/l en cas de vieillissement) à 1,08 g/l (18 mEq/l)
Vin rouge (catégorie 1): passe de 0,8 (1,2 g/l en cas de vieillissement) à 1,2 g/l (20 mEq/l)
Vin de liqueur: passe de 0,8 g/l à 1,08 (18 mEq/l) pour le blanc et le rosé; et 1,2 g/l (20 mEq/l) pour le rouge. Vin pétillant: passe de 0,6 g/l à 1,08 (18 mEq/l) pour le blanc et le rosé; et à 1,2 g/l (20 mEq/l) pour le rouge.

Motifs:

La révision des limites d’acidité volatile fixées pour les vins de l’appellation d’origine «Costers del Segre» répond à une compréhension plus avancée et nuancée de l’œnologie contemporaine. L’acidité volatile, généralement associée à la présence d’acide acétique et de son ester éthylique (acétate d’éthyle), a longtemps été considérée comme un indicateur de défauts dans le vin. Toutefois, des recherches récentes ont montré que des niveaux modérés d’acidité volatile peuvent contribuer positivement à la complexité aromatique et gustative du vin.

D’un point de vue chimique, l’acidité volatile ne constitue nullement un paramètre isolé, mais interagit avec d’autres composants du vin, tels que les polyphénols et les esters, en modulant le profil organoleptique de manière synergique. À cet égard, les limites plus restrictives précédemment établies peuvent avoir inutilement restreint l’expression du terroir et la typicité variétale.

En outre, les techniques œnologiques actuelles permettent un contrôle plus précis de la fermentation et de la maturation, ce qui réduit le risque de créer des niveaux d’acidité volatile problématiques. Les techniques de fermentation contrôlée et les pratiques de gestion post-fermentation, telles que la micro-oxygénation et l’utilisation de levures sélectionnées, permettent aux œnologues d’ajuster les niveaux d’acidité volatile dans une fourchette qui apporte de la complexité au produit sans en compromettre la qualité.

Il importe de souligner que cette révision de la réglementation n’encourage pas une augmentation aveugle de l’acidité volatile, mais vise à offrir une marge de manœuvre plus souple et conforme aux connaissances scientifiques actuelles. Cette mise à jour permet une plus grande liberté d’exploration des styles de vin qui reflètent plus fidèlement la richesse et la diversité des terroirs de l’appellation d’origine «Costers del Segre».

Ce changement marque une étape importante vers une œnologie plus flexible et consciente, en phase avec les exigences du marché très spécifique du vin, dont la cible est particulièrement éduquée et exigeante.

MODIFICATION DES LIMITES MINIMALES D’ACIDITÉ TOTALE

Modification des limites inférieures d’acidité totale du vin blanc, rosé et rouge (catégorie 1), qui passent de 4,5 g/l à 3,5 g/l.

En écho à l’élargissement de la marge de manœuvre acceptée pour le titre alcoométrique, la mise à jour des limites inférieures de l’acidité totale des vins de l’appellation d’origine «Costers del Segre» entend répondre à la fois à la variabilité croissante du climat et à l’augmentation des températures moyennes, ainsi qu’à la volatilité du marché vitivinicole mondial, mais elle vise aussi et surtout à doter les producteurs des outils naturels nécessaires au maintien de la spécificité et de la qualité de leurs vins.

L’augmentation des températures et les variations de la pluviométrie ont une incidence sur la maturation du raisin et, par conséquent, sur son profil d’acidité. Dans les conditions climatiques actuelles, la maturité phénolique des raisins peut facilement coïncider avec un stade avancé de maturation technologique, et donc avec des niveaux d’acidité totale inférieurs à ceux des décennies précédentes.

Le maintien d’une limite inférieure d’acidité totale élevée conduit à rejeter des raisins dont toutes les autres caractéristiques sont parfaites pour produire des vins de haute qualité. Une telle rigidité risquerait de conduire les viticulteurs à vendanger dans des conditions de maturité insuffisante sur un plan autre que technologique, ce qui limiterait leur capacité à élaborer des vins reflétant fidèlement leur terroir.

En somme, le maintien de limites d’acidité totale strictes pourrait aboutir à un paradigme œnologique obsolète, en ne garantissant plus le maintien du profil sensoriel historique des vins protégés et en limitant la capacité concurrentielle des vins de l’AOP «Costers del Segre» sur un marché mondial qui exige diversité et adaptabilité.

MODIFICATION D’AUTRES LIMITES ANALYTIQUES

Les limites acceptables d’absorbance sont élargies pour les vins (catégorie 1) et les vins de liqueur (catégorie 3); tout comme les limites d’intensité colorante pour les vins (catégorie 1). Les exigences en matière de pureté sont supprimées, et les limites de mesure de la turbidité ne s’appliquent plus aux vins (catégorie 1) ni aux vins de liqueur (catégorie 3).

Motifs:

Dans le domaine œnologique, la diversité des cépages constitue un patrimoine qui permet d’apporter richesse et complexité au produit, mais aussi d’élargir l’éventail des vins disponibles. À cet égard, l’appellation d’origine «Costers del Segre» se distingue tout particulièrement, car elle couvre un large éventail de cépages. Cette diversité peut toutefois constituer un défi pour la normalisation de ses paramètres sensoriels. Les limites précédemment fixées pour l’absorbance dans le spectre visible étaient trop restrictives pour certains cépages, ce qui pouvait compromettre l’inclusivité variétale définissant l’appellation d’origine.

En réponse à cette situation, les limites de couleur ont été élargies. Cet ajustement, fondé sur des analyses sensorielles approfondies et des études spectrophotométriques, vise à garantir que les différents cépages puissent manifester leur identité chromatique sans pour autant s’écarter du profil organoleptique traditionnel des vins de l’AOP «Costers del Segre».

La suppression générale d’un grand nombre des limites inférieures représente un changement subtil, sans effet sur la couleur perçue par l’œil humain. La réduction de l’intensité colorante minimale requise pour les vins rouges permet d’intégrer des cépages peu colorés (comme le Pinot Noir), qui n’avaient pas été envisagés dans les études initiales utilisées pour établir les anciens critères.

Il est important de souligner que de tels changements ne modifient nullement le style du produit couvert par l’appellation, ni n’entraînent une diminution de la qualité ou de la typicité du vin. Bien au contraire, ils permettent une plus grande expression de la diversité variétale, dans l’intérêt d’une représentation plus précise et complète du terroir de l’appellation d’origine.

Cette modification ouvre la voie à une interprétation plus riche et inclusive de l’appellation de vin «Costers del Segre», toujours dans les limites imposées par l’excellence et la cohérence œnologique.

Quant à la pureté, bien qu’historiquement considérée comme un signe de qualité des vins, elle ne constitue désormais plus un facteur universellement souhaitable ni un indicateur de la valeur du produit d’un point de vue œnologique.

Plusieurs arguments plaident en faveur de la suppression de cette condition.

Premièrement, la perception de la pureté est hautement subjective et peut être influencée par de nombreux facteurs qui ne sont pas directement liés aux propriétés intrinsèques du vin, tels que le type de bouteille ou les conditions d’éclairage.

Deuxièmement, une trop grande attention portée à la pureté entraîne une négligence d’éléments plus pertinents relatifs au terroir, à l’origine et à la typicité du vin. Ainsi, dans le cas des vins purs et brillants, l’obtention de faibles niveaux de turbidité relève même d’une question technique plutôt que d’une qualité distinctive associée au terroir ou au style de production du produit.

Il est également important de souligner que les tendances actuelles en matière de consommation de vin montrent une meilleure acceptation et valorisation de techniques de production plus naturelles et moins interventionnistes. De telles techniques, qui consistent notamment à éviter ou à réduire au minimum les processus de filtration, peuvent aboutir à l’élaboration de vins qui présentent une certaine turbidité ou même des dépôts. Loin d’être considérée comme un défaut, cette caractéristique est souvent perçue par les consommateurs comme un signe d’une moindre intervention humaine sur le produit et d’une expression sensorielle plus fiable du terroir d’origine du produit.

En définitive, la suppression des exigences en matière de pureté du cahier des charges est non seulement cohérente avec les tendances œnologiques contemporaines, mais permet également aux œnologues de se concentrer sur des aspects plus importants de la production de vins de haute qualité, qui reflètent véritablement le caractère de l’appellation d’origine «Costers del Segre».

MODIFICATION DES PRATIQUES DE CULTURE

La formulation a été améliorée et une autorisation d’irrigation ajoutée

Motifs:

Les conditions climatiques actuelles ayant entraîné trois saisons de réduction de la pluviométrie, et les prévisions indiquant que le manque d’apport en eau par précipitations deviendra habituel au cours des saisons à venir, il a été jugé opportun d’autoriser un apport en eau de la part de chaque viticulteur, ceci afin d’éviter les situations de stress hydrique et de se conformer aux indications générales contenues dans le décret espagnol no 474/2004 du 28 décembre 2004 portant exécution de la loi espagnole no 15/2002 du 27 juin 2002 sur l’aménagement vitivinicole.

MODIFICATIONS DE LA ZONE DÉLIMITÉE

Outre une amélioration rédactionnelle, en particulier le remplacement du terme «sous-zone» par «unité géographique plus petite» et l’introduction d’un paragraphe au point 8.2 du cahier des charges relatif à la «zone de culture et de production vinicole», il a été décidé d’élargir la zone délimitée, puisque le terrain de certaines communes se limitait parfois à quelques parcelles, alors que les communes sont à présent incluses dans leur intégralité.

Motifs:

Il s’agit de faciliter l’incorporation de certaines superficies de vignobles appartenant à des communes où il existe déjà des parcelles relevant de la zone de production, après avoir vérifié l’éligibilité de l’ensemble de la commune aux conditions nécessaires pour rejoindre l’appellation d’origine. On estime de même que l’indication dans le document technique de la totalité de la commune, tel que cela est déjà appliqué dans d’autres cahiers des charges des appellations d’origine de Catalogne, permet à l’AOP d’effectuer une évaluation interne de la demande du titulaire souhaitant adhérer à la zone de production, sans qu’il soit nécessaire de modifier le cahier des charges pour chaque nouvel ajout.

Cette nouvelle façon de procéder ne diminue aucunement la vérification légale liée à la superficie elle-même (autorisation de plantation, variété admise et toute autre vérification nécessaire), qui est effectuée préalablement à l’inscription de la superficie au registre des parcelles prévu par le règlement de l’AOP «Costers del Segre».

Elle implique également une modification du cahier des charges qui permet, en termes de rapidité de la procédure d’inscription à l’AOP «Costers del Segre», à tout viticulteur satisfaisant aux exigences légales générales et particulières qui le concernent d’exercer son droit d’adhérer à l’AOP en question.

Le déplacement du paragraphe 8.2 s’explique par le fait qu’il semble plus logique de mentionner systématiquement cet aspect lors de la délimitation de la zone géographique de l’appellation d’origine protégée.

MODIFICATIONS DES CÉPAGES

Ces modifications comprennent l’ajout de nouveaux cépages, qui ont été identifiés comme prometteurs et représentatifs du caractère unique de la zone, ainsi que la réévaluation des cépages précédemment classés dans les catégories «Recommandés» et «Autorisés», et le changement de nom d’un cépage.

Motifs:

À l’heure actuelle, certaines des caves de l’AOP «Costers del Segre» travaillent à l’étude des cépages inclus dans le paragraphe du décret royal espagnol réglementant le potentiel de production viticole de la Communauté autonome de Catalogne (décret royal no 32/2023 du 24 janvier 2023).

Les 4 nouveaux cépages inclus sont les suivants: Picapoll Blanco, Malvasía de Sitges, Pirene et Marselan. Leur inclusion répond à une recherche constante d’excellence et de diversité œnologique. Ces cépages, sélectionnés pour leur potentiel œnologique et leur adaptation à l’environnement géo-climatique de la région, enrichissent l’éventail des possibilités de production de vins de haute qualité. Leur inclusion contribue à l’évolution et à l’innovation au sein de l’AOP, en favorisant la singularité et l’identité des vins protégés.

Un certain nombre d’établissements vinicoles qui produisent le vin couvert par l’AOP ont demandé l’inclusion de ces cépages dans la zone délimitée ou ont manifesté leur intérêt en ce sens, puisqu’ils les jugent adaptés à la production des vins concernés. Sur la base de ces demandes et du fait que tous ces cépages ont donné d’excellents résultats dans les études et les essais réalisés pour évaluer leurs aptitudes, et en tenant compte des conditions de sol et de climat, leur inclusion a été approuvée. Ces études ont montré les résultats suivants:

Malvasía de Sitges: variété blanche, originaire de Catalogne, raisins doux. Elle produit des vins frais et aromatiques, également adaptée à l’élaboration de vins doux et vieillis. Grappes de taille moyenne, allongées et de forme pyramidale, grains de taille moyenne à petite. Bonne résistance au froid. Présente les saveurs et les arômes caractéristiques de cette variété. Son utilisation renforce les caractéristiques des vins de l’AOP «Costers del Segre», tout en maintenant le caractère et les arômes typiques de la région.

Marselan: variété rouge, étrangère et internationale, relativement peu répandue, qui donne des résultats productifs qualitatifs très intéressants. Grappes petites à moyennes, forme cylindro-conique allongée. Petits grains de forme arrondie de couleur noir violet. Cépage rustique robuste de vigueur modérée. Produit un vin complexe, équilibré avec un corps très coloré et aromatique. Riche en tanins légers et harmonieux. Arômes de cacao, de groseille, de framboise, de fruits mûrs et d’épices. Les études menées montrent qu’il s’agit d’un cépage avec suffisamment de potentiel pour produire du vin de qualité, sans compromettre le caractère et les saveurs typiques de la région.

Picapoll blanco: variété blanche, étrangère. Cépage de vigueur moyenne et à germination tardive. Présente une bonne fertilité, résistant aux maladies cryptogamiques et sensible aux acariens. Cycle de maturation lent. Grappes de taille moyenne: petites, détachées et de forme pyramidale. Grains elliptiques, de taille moyenne à petite et de couleur jaune verdâtre. Produit un indice d’alcool modéré et une acidité élevée. Les vins produits sont légers, avec des arômes fruités et floraux, larges en bouche et avec une robe ambre brillante. Conserve le caractère des vins de la zone.

Pirene: cépage rouge, souche originaire de Catalogne résistant à la sécheresse. Des études ont montré sa capacité à s’adapter au changement climatique. Cépage à cycle long: germination mi-avril et récolte mi-octobre, maturation très uniforme. Grains inégaux, différentes mesures et structures en fonction de la nouaison. Raisins à forte charge tannique, à la couleur et à l’acidité intenses. Les vins produits à partir de la variété Pirene conservent le caractère et les arômes typiques de la région sans nuire à la qualité des vins.

La réévaluation et l’ajustement des catégories de cépages au sein de l’appellation d’origine protégée «Costers del Segre», en particulier le passage de «Recommandés» à «Autorisés», reflètent une décision visant à mettre davantage en évidence l’authenticité et la spécificité des vins de la région. Cet ajustement vise à cibler la catégorie «Recommandés» sur des cépages considérés comme emblématiques et particulièrement aptes à exprimer le caractère distinctif du territoire. Dans le même temps, l’inclusion de certains cépages dans la catégorie «Autorisés» n’implique aucunement que ceux-ci ne présentent aucune valeur ou n’ont pas leur place au sein de l’AOP, mais vise à donner la priorité aux cépages considérés comme les plus représentatifs de l’identité viticole de Costers del Segre et à placer sur un plan différent les cépages communément appelés «variétés internationales».

Un tel changement tient également compte de la diversité et de la dynamique du monde du vin, en permettant aux producteurs d’explorer de nouveaux cépages et styles sans contraintes excessives. Enfin, la modification de ces catégories vise à promouvoir l’excellence et l’innovation dans la production de vins de qualité au sein de l’AOP, tout en respectant et en préservant l’essence des cépages traditionnels, qui contribuent au caractère unique des vins de la région.

La modification de la nomenclature du cépage «Mazuela/Samsó» en «Carinyena» dans le cahier des charges de l’appellation d’origine protégée «Costers del Segre» répond à la nécessité d’homogénéiser et de clarifier la dénomination de ce cépage, ainsi que de refléter avec précision sa dénomination en catalan, qui est la langue officielle de la région et couramment utilisée dans la documentation vitivinicole.

Le cépage Carinyena est l’une des variétés autochtones les plus emblématiques et traditionnelles de la région de Costers del Segre. Compte tenu de son importance historique et de sa contribution unique aux caractéristiques organoleptiques des vins produits dans cette zone, il est essentiel de lui attribuer une désignation qui reflète précisément son identité. Le changement de «Mazuela/Samsó» en «Carinyena» améliore ainsi la cohérence de la nomenclature des cépages, et évite d’éventuelles confusions dans l’identification et la reconnaissance de ce raisin par les viticulteurs, les œnologues et les consommateurs.

Dans le classement des cépages figurant à l’annexe XXI du décret royal espagnol no 1338/2018 du 29 octobre 2018 réglementant le potentiel de production viticole, ce cépage est mentionné en tant que variété rouge autorisée pour les provinces de Barcelone, de Gérone, de Lleida et de Tarragona de la Communauté autonome de Catalogne: Mazuela, Cariñena, Samsó T. (point 9).

En somme, la modification de la nomenclature du cépage de «Mazuela/Samsó» en «Carinyena» constitue un changement nécessaire et cohérent qui reflète plus précisément l’identité de ce cépage, son importance historique et sa pertinence dans la production de vins de haute qualité dans la région de Costers del Segre.

MODIFICATIONS DES RÈGLES D’ÉTIQUETAGE

Le contenu du point 2.5 du cahier des charges relatif aux «mentions ou indications relatives à la production ou au vieillissement» est déplacé au point 8, et plus particulièrement au paragraphe concernant les dispositions relatives à l’étiquetage. De telles spécifications sont facultatives et sont en outre pleinement régies par la loi espagnole 6/2015 du 12 mai 2015 sur les appellations d’origine protégées et les indications géographiques protégées à portée territoriale suprarégionale, qui fixe de manière détaillée les conditions d’utilisation de termes comme «crianza» (élevage), «reserva» (réserve), «gran-reserva» (grande réserve»), «Premium», ainsi que les durées de vieillissement et les caractéristiques spécifiques de chacun d’entre eux.

Par ailleurs, une formulation plus simple a été établie, rédigée comme suit:

«Les vins protégés par l’AOP “Costers del Segre” peuvent utiliser dans l’étiquetage des mentions traditionnelles protégées dans l’Union, dans les cas prévus par la réglementation spécifique qui leur est applicable et conformément aux règles spécifiques d’étiquetage élaborées par le Consejo regulador. De même, il peut être fait référence, à titre facultatif, à une unité géographique plus petite».

En outre, le point 8.6 du cahier des charges est supprimé, car il se limitait à énumérer les mentions traditionnelles suivantes: «appellation d’origine – élevage – réserve – grande réserve».

La hauteur des caractères utilisés pour indiquer la mention «Costers del Segre» a également été modifiée, passant d’un maximum de 4 mm à un minimum de 3 mm et un maximum de 7 mm.

Motifs:
L’objectif est de réorganiser de manière plus cohérente et systématique l’ordre des paragraphes.

La réglementation exhaustive dans la loi susmentionnée permet d’éviter les chevauchements réglementaires et de simplifier le cahier des charges de l’appellation d’origine protégée «Costers del Segre», ce qui le rend les paragraphes relatifs aux mentions facultatives plus concis et plus clairs pour les producteurs et les autres acteurs du secteur vitivinicole. Cette suppression ne modifie nullement les exigences prévues par la loi. Elle se borne à éviter la redondance réglementaire et à faciliter la compréhension des règles par les opérateurs. En outre, cette décision est en phase avec les pratiques de simplification administrative et de réduction des charges réglementaires, en promouvant l’efficacité de la gestion des appellations d’origine protégées et en garantissant la cohérence et l’harmonisation de la réglementation sectorielle avec la législation nationale applicable.

En ce qui concerne le changement de hauteur des caractères, la combinaison de l’ensemble des indications obligatoires concernant les caves rend nécessaire que la taille de l’indication de «Costers del Segre» soit adaptée pour permettre d’intégrer au mieux toutes les indications obligatoires et facultatives éventuelles.

Pour consulter le détail des modifications et le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant: COSTERS DEL SEGRE DO

Pas moins de 37 changements. Du jamais vu dans une appellation européenne.

Source : Union Européenne le 17/03/2025

Rappel

Cette DOC est vaste, elle s’étend sur 4 877 ha / 12 046 acres (2021) de vignes qui produisent 287 000 hl / 3 191 000 caisses (moyenne sur 5 ans) de vins blancs et effervescents et liquoreux avec les cépages chardonnay, gewürztraminer, kerner, moscato, muller thurgau, pinot bianco, pinot grigio, riesling, sauvignon blanc, sylvaner verde, welshriesling et des rosés et des rouges et des liquoreux avec les cépages cabernet franc, cabernet sauvignon, lagrein, malvasia nera, merlot, moscato rosa, pinot nero et schavia. Il existe 6 sous-zones qui peuvent être utilisées suivant les cépages avec les caractéristiques techniques de la DOC.

Sous-zones :
Colli di Bolzano/Bozner Leiten
Meranese di Collina/Meranese/Meraner Hügel/Meraner
Santa Maddalena/St. Magdalener and Santa Maddalena Classico
Terlano/Terlaner and Terlano Classico
Valle Isarco/Eisacktal/Eisacktaler
Valle Venosta/Vinschgau

Ajout de l’indication Vino Spumante di Qualità (vin mousseux de qualité) pour tous les types «Alto Adige» Spumante

Il s’agit d’une modification purement formelle et explicative, étant donné que le titre alcoométrique minimal pour les différents types déjà prévu par le précédent cahier des charges était celui du vin mousseux de qualité.

Motifs:

La modification vise à intégrer explicitement dans le cahier des charges le type «vin mousseux de qualité» introduit par le règlement (UE) no 1308/2013.

Ajout du type Rosato pour le vin «Alto Adige» Spumante Pinot nero

Le type Rosato est désormais introduit pour le vin «Alto Adige» Spumante Pinot nero.

Motifs:

Cette modification s’explique par l’importance considérable du vin Rosato, et la possibilité de le rendre disponible à la vente dans le type «Alto Adige» Spumante Pinot nero s’inscrit dans la dynamique stratégique de mise en valeur de l’appellation.

Précision que le type «Alto Adige» Bianco doit être utilisé sans mention du cépage


Il a été explicitement indiqué que le type «Alto Adige» Bianco, en langue allemande «Weiss», y compris Passito,  Vendemmia tardiva ou Riserva, ne prévoit pas la mention du cépage.

Motifs:

La modification apporte une simple précision.

Ajout du type Rosso (Rot) également pour la mention Riserva

Le type Rosso, en langue allemande «Rot», prévu également pour la mention Riserva, est désormais introduit. Motifs:

Cette modification s’explique par l’importance considérable du vin Rosso, et la possibilité de le rendre disponible à la vente dans le type «Alto Adige» s’inscrit dans la dynamique stratégique de mise en valeur de l’appellation.

Utilisation de la mention Riserva pour certains cépages de la sous-zone Colli di Bolzano ou Bozner Leiten

La mention Riserva est également prévue pour les types Müller Thurgau, Schiava (ou Schiava grossa ou Schiava gentile), Schiava grigia et pour l’appellation «Alto Adige» sous-zone Colli di Bolzano ou Bozner Leiten.

Motifs:

Cette modification s’explique par la volonté de tenir compte des progrès dans les techniques de production qui ont conduit à commercialiser les types Müller Thurgau, Schiava (ou Schiava grossa ou Schiava gentile), Schiava grigia et l’appellation «Alto Adige» sous-zone Colli di Bolzano ou Bozner Leiten, également après plusieurs années de vieillissement.

Au fil des ans, ces types et cette appellation ont montré une excellente capacité de vieillissement lorsque les raisins sont cultivés et vinifiés en vue d’une consommation plus tardive. Même lors de campagnes moins favorables, on a observé une augmentation significative de la teneur en sucres, attribuable non seulement au changement climatique, mais aussi aux opérations rigoureuses de correction du rendement, telles que l’élagage des grappes, au choix précis du moment de la récolte et à un travail méticuleux de sélection pendant la récolte. L’augmentation de la teneur en sucres s’accompagne d’une concentration en alcool plus élevée. La teneur en sucres, en plus de garantir un titre alcoométrique suffisant pour assurer la conservation du vin dans le temps, constitue un indicateur général de la concentration des composés chimiques qui participent à l’extrait sec non réducteur et qui contribuent également à ralentir le vieillissement des vins.

L’utilisation de la mention Riserva permet de mieux mettre les vins en valeur en soulignant leurs caractéristiques de longévité.

Introduction de nouveaux termes et possibilité de revendiquer la mention du cépage Schiava et la mention Riserva pour l’appellation «Alto Adige» sous-zone Meranese di Collina

Pour identifier la sous-zone Meranese di Collina, les termes Meranese Burgraviato et Meraner Burggräfler viennent s’ajouter aux termes déjà prévus Meranese, Meraner et Meraner Hügel.

La possibilité d’indiquer le cépage Schiava et d’utiliser la mention Riserva est également introduite.

Motifs:

La modification introduit de nouveaux termes afin d’adapter le cahier des charges aux mentions couramment utilisées pour identifier la sous-zone. La spécification du cépage Schiava reflète les progrès dans les techniques de production et met l’appellation en valeur, tandis que l’utilisation de la mention Riserva valorise le vin en soulignant ses caractéristiques de longévité.

Introduction de nouveaux termes et possibilité de revendiquer la mention Riserva pour l’appellation  «Alto Adige» sous-zone Santa Maddalena

Afin d’identifier la sous-zone Santa Maddalena, les termes Sankt Magdalener et S. Maddalena s’ajoutent au terme St. Magdalener déjà prévu.

La possibilité d’indiquer la mention Riserva est également introduite.

Motifs:

La modification introduit de nouveaux termes afin d’adapter le cahier des charges aux mentions couramment utilisées pour identifier la sous-zone. L’utilisation de la mention Riserva permet de mieux mettre le vin en valeur en soulignant ses caractéristiques de longévité.

Ajout de la mention Riserva pour le Müller Thurgau sous-zone Terlano ou Terlaner et sous-zone Valle Isarco, Eisacktal ou Eisacktaler

En ce qui concerne l’appellation «Alto Adige» sous-zone Terlano ou Terlaner et sous-zone Valle Isarco, Eisacktal ou Eisacktaler, la mention Riserva est également prévue pour le Müller Thurgau.

Motifs:

Au fil des ans, ces appellations ont montré une excellente capacité de vieillissement lorsque les raisins sont cultivés et vinifiés en vue d’une consommation plus tardive, d’où cette modification. Même lors de campagnes moins favorables, on a observé une augmentation significative de la teneur en sucres, attribuable non seulement au changement climatique, mais aussi aux opérations rigoureuses de correction du rendement, telles que l’élagage des grappes, au choix précis du moment de la récolte et à un travail méticuleux de sélection pendant la récolte. L’augmentation de la teneur en sucres s’accompagne d’une concentration en alcool plus élevée. La teneur en sucres, en plus de garantir un titre alcoométrique suffisant pour assurer la conservation du vin dans le temps, constitue un indicateur général de la concentration des composés chimiques qui participent à l’extrait sec non réducteur et qui contribuent également à ralentir le vieillissement des vins.

L’utilisation de la mention Riserva permet de mieux mettre le vin en valeur en soulignant ses caractéristiques de longévité.

Nouveaux types de vins pour les sous-zones Valle Isarco, Eisacktal ou Eisacktaler
En ce qui concerne l’appellation «Alto Adige» sous-zones Valle Isarco, Eisacktal ou Eisacktaler, de nouveaux types de vins ont été ajoutés:

  • —  Introduction de la mention Riserva aussi pour le type Müller Thurgau;
    • —  Introduction du type Bianco, en langue allemande «Weiss», y compris Riserva;
    • —  Introduction du type Pinot bianco, y compris Passito, Vendemmia tardiva ou Riserva;
    • —  Introduction du type Chardonnay, y compris Passito, Vendemmia tardiva ou Riserva;
    • —  Introduction du type Sauvignon, y compris Passito, Vendemmia tardiva ou Riserva;
    • —  Introduction de la mention Riserva pour le type Klausner Laitacher.

Motifs:

La spécification du type Bianco (en langue allemande «Weiss») et la possibilité de mentionner les cépages Pinot bianco, Chardonnay et Sauvignon, en lien avec les progrès dans les techniques de production, permettent une mise en valeur de l’appellation.

En raison des progrès dans les techniques de production et des usages établis en matière de consommation, l’utilisation de la mention Riserva permet de mieux mettre les vins en valeur en soulignant leurs caractéristiques de longévité.

Utilisation de la mention Riserva pour le cépage Schiava de la sous-zone Valle Venosta ou Vinschgau

En ce qui concerne l’appellation «Alto Adige» sous-zone Valle Venosta ou Vinschgau, la mention Riserva est désormais prévue pour le type Schiava.

Motifs:

Au fil des ans, ce type a montré une excellente capacité de vieillissement lorsque les raisins sont cultivés et vinifiés en vue d’une consommation plus tardive. Même lors de campagnes moins favorables, on a observé une augmentation significative de la teneur en sucres, attribuable non seulement au changement climatique, mais aussi aux opérations rigoureuses de correction du rendement, telles que l’élagage des grappes, au choix précis du moment de la récolte et à un travail méticuleux de sélection pendant la récolte. L’augmentation de la teneur en sucres s’accompagne d’une concentration en alcool plus élevée. La teneur en sucres, en plus de garantir un titre alcoométrique suffisant pour assurer la conservation du vin dans le temps, constitue un indicateur général de la concentration des composés chimiques qui participent à l’extrait sec non réducteur et qui contribuent également à ralentir le vieillissement des vins.

En raison des progrès dans les techniques de production et des usages établis en matière de consommation, l’utilisation de la mention Riserva permet de mieux mettre le vin en valeur en soulignant ses caractéristiques de longévité.

Règles d’étiquetage des vins mentionnant deux ou plusieurs cépages

Des règles d’étiquetage doivent être respectées lorsque deux ou plusieurs cépages, ou leurs synonymes, sont mentionnés sur l’étiquette pour désigner les types de vins correspondants. Les cépages doivent: a) être indiqués dans un ordre décroissant selon l’apport effectif en pourcentage de leurs raisins; b) représenter plus de 15 % du total des raisins utilisés, sauf si les cépages sont mentionnés dans la partie descriptive pour les types de vins qui ne sont pas qualifiés par le nom des cépages; c) figurer dans des caractères de taille, de mise en relief, de couleur et d’intensité colorimétrique identiques.

Motifs:

La modification vise à décrire plus en détail les règles qui s’appliquent lorsque deux ou plusieurs cépages figurent sur l’étiquette.

Spécification des cépages pour l’appellation «Alto Adige» ou «dell’Alto Adige», en langue allemande «Südtirol» ou «Südtiroler», sans indication de la sous-zone

Il est prévu que, pour l’appellation «Alto Adige» ou «dell’Alto Adige», en langue allemande «Südtirol» ou «Südtiroler», sans indication de la sous-zone, seuls les cépages visés à l’article 1er du cahier des charges peuvent être mentionnés lorsque les vins sont obtenus à partir de raisins issus des vignobles de l’exploitation constitués d’au moins 85 % des cépages correspondants.

Il est désormais prévu que les raisins d’autres cépages de couleur similaire, aptes à la culture dans la province autonome de Bolzano, puissent être utilisés pour la production, dans la limite de 15 %.

Motifs:

La modification vise à préciser davantage les cépages pouvant être mentionnés et, compte tenu des progrès dans les techniques de production, de permettre cette mention lorsque les raisins proviennent de vignobles constitués d’au moins 85 % de ces cépages.

Modification de la composition variétale des vignobles de l’exploitation pour le vin «Alto Adige» Bianco, en  langue allemande «Weiss»

Pour la production du type sans mention du cépage, il est prévu d’ajouter les cépages Müller Thurgau et/ou Sauvignon et/ou Riesling et/ou Sylvaner et/ou Traminer aromatico et/ou Kerner aux cépages Chardonnay et/ou Pinot bianco et/ou Pinot grigio déjà prévus. Les cépages doivent être utilisés, seuls ou conjointement, à hauteur de 80 % minimum. Il est désormais prévu que les cépages blancs aptes à la culture dans la province autonome de Bolzano (actuellement Müller Thurgau et/ou Sauvignon et/ou Riesling et/ou Sylvaner et/ou Traminer aromatico et/ ou Kerner) puissent être utilisés dans la limite du pourcentage restant.

Ces indications s’appliquent également au type Passito, Vendemmia tardiva ou Riserva. Motifs:

La modification vise à mieux rationaliser l’utilisation des cépages qui, grâce aux connaissances techniques acquises, permet de valoriser les vignobles de l’exploitation pour la production de vins de qualité.

Modification de la composition variétale des vignobles dont doivent provenir les raisins pour l’appellation «Alto Adige», sans indication de la sous-zone, pour le vin Passito mentionnant deux cépages

Il n’est désormais plus possible d’utiliser des raisins issus des vignobles présentant, dans l’exploitation, la composition variétale Müller Thurgau et/ou Sauvignon et/ou Riesling et/ou Sylvaner et/ou Traminer aromatico et/ ou Kerner et/ou Moscato giallo.

Motifs:

La modification vise à mieux rationaliser l’utilisation des cépages qui, grâce aux connaissances techniques acquises, permet de valoriser les vignobles de l’exploitation pour la production de vins de qualité.

Spécification de la composition variétale des vignobles dont doivent provenir les raisins pour l’appellation «Alto Adige», sans indication de la sous-zone, pour le vin «Alto Adige» Rosso, en langue allemande «Rot», sans mention du cépage, y compris Riserva

Il est indiqué que, pour le vin Rosso, en langue allemande «Rot», sans mention du cépage, y compris Riserva, les raisins issus des vignobles de l’exploitation présentant la composition variétale Schiava et/ou Lagrein et/ou Pinot nero et/ou Merlot et/ou Cabernet doivent être utilisés, seuls ou conjointement, à hauteur de 80 % minimum.

Motifs:

La modification vise à préciser la base ampélographique à la suite de l’introduction du type Rosso, en langue allemande «Rot», à l’article 1er du cahier des charges.

Ajout des cépages Pinot bianco, Chardonnay, Sauvignon à la composition variétale des vignobles de l’exploitation dont doivent provenir les raisins pour les vins «Alto Adige» Valle Isarco, en langue allemande «Südtirol» Eisacktaler

Il est prévu que l’appellation «Alto Adige» Valle Isarco (en langue allemande «Südtirol» Eisacktaler) soit réservée aux vins obtenus à partir de raisins issus des vignobles de l’exploitation constitués, à hauteur de 85 % minimum, des cépages Pinot bianco, Chardonnay et Sauvignon, qui viennent s’ajouter aux cépages Traminer aromatico, Pinot grigio, Veltliner, Sylvaner, Müller Thurgau, Kerner et Riesling déjà prévus par le cahier des charges en vigueur. Il est confirmé que d’autres cépages de couleur similaire, aptes à la culture dans la province autonome de Bolzano, peuvent être présents dans les vignobles, dans la limite du pourcentage restant.

Motifs:

La modification vise à préciser la base ampélographique à la suite de l’introduction, à l’article 1er du cahier des charges, des nouveaux types de vins correspondants pour la sous-zone Valle Isarco, Eisacktal ou Eisacktaler.

Spécification de la base ampélographique pour le nouveau type Valle Isarco Bianco, en langue allemande Eisacktal Weiss, y compris Riserva, pour l’appellation «Alto Adige», sous-zone Valle Isarco, Eisacktal ou Eisacktaler

L’appellation «Alto Adige» Valle Isarco (en langue allemande «Südtirol» Eisacktaler) Bianco, en langue allemande «Weiss», sans mention du cépage, y compris Riserva, est réservée aux vins issus des raisins provenant des vignobles présentant, dans l’exploitation, la composition variétale Müller Thurgau et/ou Sylvaner et/ou Veltliner et/ou Riesling, à hauteur de 65 % minimum. Les cépages blancs Pinot grigio, Kerner, Pinot bianco, Chardonnay et Sauvignon, aptes à la culture dans la sous-zone Valle Isarco, peuvent être utilisés dans la limite du pourcentage restant.

Motifs:

La modification vise à préciser la base ampélographique à la suite de l’introduction, à l’article 1er du cahier des charges, du type Bianco, en langue allemande «Weiss», y compris Riserva, pour l’appellation «Alto Adige» sous-zone Valle Isarco, Eisacktal ou Eisacktaler.

Définition de la base ampélographique de chaque unité géographique supplémentaire

Il est prévu que, pour chacune des «unités géographiques supplémentaires» définies à l’article 7.2 du cahier des charges, la base ampélographique soit composée de variétés spécifiques, tant pour le cépage principal que pour les cépages complémentaires éventuels.

Motifs:

Il a été jugé opportun de préciser la base ampélographique pour chaque unité géographique supplémentaire, afin de garantir la reconnaissance œnologique et le caractère historique des différentes unités géographiques supplémentaires introduites à l’article 7.2 du cahier des charges.

Extension de la zone de production des vins bénéficiant de l’appellation «Alto Adige» ou «dell’Alto Adige», en langue allemande «Südtirol» ou «Südtiroler»

  • —  Le territoire de la commune de Trodena est désormais compris dans la zone de production des raisins pouvant être destinés à l’élaboration des vins de l’appellation «Alto Adige» ou «dell’Alto Adige», en langue allemande «Südtirol» ou «Südtiroler».
  • —  La zone coïncidant avec la sous-zone Valle Isarco a été étendue pour y inclure le hameau de San Osvaldo, dans la commune de Castelrotto. Il s’agit d’un petit plateau situé entre la vallée d’Isarco et la commune de Castelrotto et orienté à l’ouest.
  • —  La zone coïncidant avec la sous-zone Valle Venosta a été étendue, au niveau de la localité de Juval, à un vignoble existant, situé à une altitude de 900 mètres au-dessus du niveau de la mer et constitué de quelques rangs.

Motifs:

La commune de Trodena est située dans la région de la Bassa Atesina et s’étend à une altitude qui varie de 719 m à 1 836 m au-dessus du niveau de la mer. Les vérifications techniques spécifiques, consignées dans un rapport, ont révélé la présence, sur le territoire communal, de terrains propices à la viticulture, très similaires aux surfaces plantées en vignes de la commune limitrophe d’Aldino, déjà inscrite sur la liste des communes constituant la zone de production.

Les terres du hameau de San Osvaldo sont à considérer comme adaptées à la culture de la vigne, comme en témoignent les quelques petits vignobles qui y sont déjà établis.

L’extension de la zone à la localité de Juval permet d’intégrer un vignoble existant, qui en était jusqu’alors exclu de façon illogique.

Redéfinition de la zone de production de l’appellation «Alto Adige» sous-zone SantMaddalena, en langue allemande «Südtirol» St. Magdalener ou Sankt Magdalener

La modification consiste à préciser les points cardinaux de référence des coordonnées figurant dans le cahier des charges et à améliorer les indications de délimitation de la zone qui, dans sa configuration actuelle, coupe un vignoble existant en deux. La redéfinition des limites de la zone permet d’y inclure entièrement le vignoble existant.

Motifs:

Cette redéfinition, minimale mais nécessaire, vise à conférer une sécurité juridique à une situation de fait. Sur le plan agronomique, la partie nouvellement intégrée ne diffère pas de la partie déjà comprise dans la zone.

Amélioration de la spécification des zones de production des raisins permettant l’utilisation de la mention supplémentaire Classico pour les vins «Alto Adige» Santa Maddalena, en langue allemande «Südtirol» St. Magdalener ou Sankt Magdalener

Les zones de production des raisins permettant l’utilisation de la mention supplémentaire Classico pour les vins «Alto Adige» Santa Maddalena, en langue allemande «Südtirol» St. Magdalener ou Sankt Magdalener, sont identifiées par référence à la zone d’origine plus ancienne, déjà mentionnée dans le décret ministériel du 23 octobre 1931 (Journal officiel de la République italienne no 290 du 17 décembre 1931) concernant la délimitation du territoire de production du vin typique Santa Maddalena, et constituées des unités géographiques supplémentaires Prazöll, St. Peter, St. Justina, Leitach et Rentsch.

La référence au périmètre des unités géographiques supplémentaires Prazöll, St. Peter, St. Justina, Leitach et Rentsch se substitue à l’ancienne mention des hameaux de Santa Maddalena, S. Pietro, S. Justina, Leitago et d’une partie de Rencio.

Motifs:

La nouvelle délimitation s’appuie sur les délimitations des unités géographiques supplémentaires, dont les noms sont ceux des anciens hameaux. Ces unités, délimitées sur la base d’analyses géomorphologiques, englobent désormais les vignobles historiques auparavant exclus, tout en écartant les surfaces non plantées en vignes.

L’étendue de la sous-zone est considérablement réduite, tandis que la superficie plantée en vignes n’est augmentée que de 3,62 hectares afin d’intégrer les vignobles historiquement établis dans cette zone homogène.

Extension de la zone de production des vins bénéficiant de l’appellation «Alto Adige» sous-zone Terlano, en langue allemande Terlaner

Une partie du territoire des communes de Gargazzone et de Postal est désormais comprise dans la zone de production des raisins pouvant être destinés à l’élaboration des vins de l’appellation «Alto Adige» sous-zone Terlano, en langue allemande Terlaner.

Motifs:

L’élargissement de la sous-zone vise à étendre la partie centrale de la sous-zone actuellement délimitée. Les pentes situées sur la rive gauche du fleuve Adige, dans les communes de Gargazzone et de Postal, représentent une extension naturelle de la sous-zone de production actuelle vers le nord. Les conditions agronomiques sont très similaires. Les vignobles actuellement implantés dans cette zone sont composés de cépages blancs. Les conditions pédologiques et l’exposition sont identiques à celles de la zone située plus au sud, désormais intégrée dans la sous- zone.

Extension de la zone de production de l’appellation «Alto Adige» sous-zone Valle Isarco, en langue allemande «Südtirol» Eisacktaler

La zone coïncidant avec la sous-zone Valle Isarco a été étendue pour y inclure le hameau de San Osvaldo, dans la commune de Castelrotto. Il s’agit d’un petit plateau situé entre la vallée d’Isarco et la commune de Castelrotto et orienté à l’ouest.

Cette modification entraîne une petite extension de la zone de l’appellation «Alto Adige».

 Motifs:

Les terres du hameau de San Osvaldo sont à considérer comme adaptées à la culture de la vigne, comme en témoignent les quelques petits vignobles qui y sont déjà établis.

La modification concerne l’article 3 du cahier des charges et, indirectement, en ce qui concerne l’appellation «Alto Adige», la rubrique 6 «Zone géographique délimitée» du document unique.

Extension de la zone de production de l’appellation «Alto Adige» sous-zone Valle Venosta, en langue allemande «Südtirol» Vinschgau

La zone coïncidant avec la sous-zone Valle Venosta a été étendue, au niveau de la localité de Juval, à un vignoble existant, situé à une altitude de 900 mètres au-dessus du niveau de la mer et constitué de quelques rangs.

Motifs:

L’extension de la zone à la localité de Juval permet d’intégrer un vignoble existant, qui en était jusqu’alors exclu de façon illogique.

Normes viticoles pour les raisins des unités géographiques supplémentaires

Il est précisé qu’en ce qui concerne les unités géographiques supplémentaires, le vin devra provenir à 100 % de raisins issus de l’unité géographique supplémentaire correspondante.

Motifs:

La modification vise à garantir la reconnaissance œnologique et le caractère historique des différentes unités géographiques supplémentaires

Modification de la terminologie relative au titre alcoométrique minimal

La mention «naturel minimal» remplace désormais l’ancienne référence au titre «minimal» pour indiquer le titre alcoométrique minimal.

Motifs:

Cette modification apporte une précision, la nouvelle terminologie étant considérée comme techniquement plus appropriée que celle utilisée précédemment.

Indication du rendement maximal par hectare et du titre alcoométrique naturel minimal

Le rendement maximal par hectare et le titre alcoométrique naturel minimal sont précisés pour les vins non prévus par le précédent cahier des charges, qui revendiquent l’unité géographique supplémentaire, pour les types mousseux avec indication du cépage et pour les nouveaux types Rosso (ou Rot) et Bianco (ou Weiss).

Le titre alcoométrique naturel minimal du vin «Alto Adige» Pinot grigio est ramené à 10,5 % (contre 11 % actuellement).

Motifs:

La modification vise à indiquer le rendement maximal par hectare et le titre alcoométrique naturel minimal pour les types de vin introduits par la modification du cahier des charges et à adapter le titre alcoométrique du cépage Pinot grigio «Alto Adige» aux connaissances techniques et scientifiques actuelles.

Possibilité de choix en matière de récolte des raisins

Les produits issus des superficies plantées en vignes inscrites au casier viticole des vins de l’appellation d’origine contrôlée «Alto Adige», en langue allemande «Südtirol» ou «Südtiroler», peuvent bénéficier d’un choix de récolte des raisins, ainsi que d’un éventuel choix ultérieur de cave, en faveur des appellations d’origine contrôlées ou des indications géographiques typiques reconnues pour la province de Bolzano, conformément à la réglementation en vigueur.

Motifs:

La modification vise à transposer dans le cahier des charges les règles prévues par la réglementation nationale concernant le choix de récolte des raisins, dans les cas où coexistent, au sein d’une même zone de production, des vins bénéficiant d’une appellation d’origine et d’une indication géographique, même lorsqu’ils proviennent des mêmes vignobles.

Zone de vinification

Il est précisé que les opérations de vinification à effectuer sur le territoire administratif de la province autonome de Bolzano comprennent le vieillissement obligatoire et la transformation en vin mousseux. Les autorisations de vinification en dehors de la province autonome de Bolzano ne sont plus accordées.

Seules les dérogations de vinification accordées conformément à l’ancien cahier des charges demeurent valables.

Motifs:

La modification clarifie un fait déjà largement reconnu, à savoir que la vinification inclut levieillissement obligatoire et la transformation en vin mousseux.

De plus, à la demande des producteurs de l’appellation, elle exclut la possibilité d’accorder de nouvelles dérogations à la zone de vinification.

Vinification commune ou séparée

La vinification commune (les raisins sont récoltés et vinifiés ensemble et au même moment) ou séparée (les raisins sont récoltés et vinifiés à des moments différents, puis assemblés ultérieurement) des raisins utilisés dans la production des différentes appellations d’origine contrôlée «Alto Adige», constituées de raisins de plusieurs cépages énumérés à l’article 2 du cahier des charges, est désormais explicitement admise, à l’exclusion des types monocépages.

Motifs:

Le choix de la période optimale de récolte est crucial pour obtenir des vins qui expriment pleinement les caractéristiques des cépages et du terroir. Ce fait est largement confirmé, tant sur le plan scientifique que pratique, par l’expérience des exploitations vitivinicoles axées sur la production de vins d’excellence. Afin de permettre aux exploitations vitivinicoles de s’adapter avec souplesse au changement climatique, aux besoins variétaux et aux exigences phytosanitaires et de garantir la meilleure expression des caractéristiques variétales et territoriales des vins, la possibilité est offerte de choisir entre une vinification commune ou séparée pour les vins AOP composés de plusieurs cépages.

Production de vins mousseux

Il est prévu que l’élaboration des vins mousseux doit être effectuée selon la méthode de fermentation naturelle en  bouteille (méthode classique).

Motifs:

La modification vise à améliorer la qualité du produit.

Vieillissement

Il est désormais prévu que les vins «Alto Adige» Schiava (et synonymes), «Alto Adige» Meranese, «Alto Adige» S. Maddalena, «Alto Adige» Valle Isarco Klausner Laitacher, «Alto Adige» Colli di Bolzano et tous les vins blancs «Alto Adige» puissent également porter la mention Riserva s’ils sont soumis à une période de vieillissement d’au moins deux ans à compter du 1er octobre de l’année de récolte et pour autant qu’ils présentent un titre alcoométrique naturel minimal de 11,5 %.

Motifs:

Au fil des ans, ces appellations ont montré une excellente capacité de vieillissement lorsque les raisins sont cultivés et vinifiés en vue d’une consommation plus tardive. Même lors de campagnes moins favorables, on a observé une augmentation significative de la teneur en sucres, attribuable non seulement au changement climatique, mais aussi aux opérations rigoureuses de correction du rendement, telles que l’élagage des grappes, au choix précis du moment de la récolte et à un travail méticuleux de sélection pendant la récolte. L’augmentation de la teneur en sucres s’accompagne d’une concentration en alcool plus élevée. La teneur en sucres, en plus de garantir un titre alcoométrique suffisant pour assurer la conservation du vin dans le temps, constitue un indicateur général de la concentration des composés chimiques qui participent à l’extrait sec non réducteur et qui contribuent également à ralentir le vieillissement des vins.

En raison des progrès dans les techniques de production et des usages établis en matière de consommation, l’utilisation de la mention Riserva permet de mieux mettre le vin en valeur en soulignant ses caractéristiques de longévité.

Caractéristiques à la consommation

Des modifications ont été apportées aux caractéristiques à la consommation des différents types de l’appellation d’origine contrôlée «Alto Adige», et des caractéristiques à la consommation ont été ajoutées pour le type «Alto Adige» Rosso, y compris Riserva.

Motifs:
La modification permet une meilleure description et valorisation des vins.

Unités géographiques supplémentaires

Les mentions facultatives et les indications géographiques et toponymiques supplémentaires (localités) sont supprimées, et 86 unités géographiques supplémentaires plus petites sont introduites.

Motifs:

Les principes à l’origine de la proposition d’ajout des unités géographiques supplémentaires sont liés à leur reconnaissance œnologique et à leur caractère historique, ainsi qu’au caractère facultatif de leur utilisation.

Les unités géographiques supplémentaires proposées par chaque commune viticole ont été incluses et analysées (dans un rapport technique détaillé) en fonction de la géographie et de la morphologie, du microclimat, de l’histoire géologique, des caractéristiques géopédologiques des sols, de l’historiographie et des limites géographiques de la sous-zone. Ces informations ont été organisées sous forme de fiches monographiques, accompagnées d’une cartographie technique descriptive illustrant les éléments géographiques caractéristiques de chaque unité géographique supplémentaire. Les légendes et les cartographies techniques sont disponibles sur le site de la province de Bolzano.

Pictogramme indiquant l’unité géographique supplémentaire sur l’étiquette

Les mentions facultatives et les indications géographiques et toponymiques supplémentaires (localités) sont supprimées, et 86 unités géographiques supplémentaires sont introduites. L’indication de l’unité géographique supplémentaire doit être accompagnée du pictogramme, tel que décrit dans le cahier des charges.

Motifs:
Le pictogramme facilite l’identification de l’unité géographique supplémentaire sur l’étiquette.

Étiquetage

Il est précisé que, dans la désignation et la présentation des vins «Alto Adige», les mentions traditionnelles Riserva et/ ou Classico et/ou les unités géographiques supplémentaires et/ou la mention Vigna doivent figurer sur l’étiquette où apparaissent toutes les indications obligatoires. Ces mentions doivent figurer juste en dessous de l’appellation «Alto Adige», accompagnée ou non de l’indication de la sous-zone et du cépage.

Il est également prévu d’utiliser le sigle DOC (Denominazione d’Origine Controllata) pour indiquer l’appellation d’origine contrôlée.

Il est prévu que la mention du vignoble (Vigna) puisse être ajoutée à l’indication des sous-zones et des unités géographiques supplémentaires, sous réserve de respecter les règles établies dans le cahier des charges pour ces indications.

Motifs:
Ces précisions visent à transposer les règles en matière d’étiquetage.

Conditionnement

Il est précisé que les vins «Alto Adige», en langue allemande «Südtirol» ou «Südtiroler», doivent être mis à la consommation dans des bouteilles en verre ou des contenants traditionnels en céramique ou en bois d’une capacité nominale de 0,375 litre ou de 0,750 litre et leurs multiples, d’une capacité nominale de 0,5 litre (autre que le type «uni») ou d’une capacité nominale de 5 litres.

En outre, à l’exclusion des types qualifiés par l’indication des sous-zones, des unités géographiques supplémentaires, des mentions traditionnelles et de la mention Vigna, d’autres types de contenants prévus par la réglementation en vigueur sont autorisés, à condition que leur capacité ne soit pas inférieure à la capacité minimale requise par la législation de l’État membre et de l’Union européenne.

L’utilisation de tous les systèmes de fermeture prévus par la réglementation en vigueur est autorisée.

Motifs:

La modification vise à rationaliser les capacités de conditionnement autorisées.

Pour consulter de détail des changements et le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant: ALTO ADIGE / DELL’ALTO ADIGE / SÜDTIROL / SÜDTIROLER DOC

Source : Union Européenne le 19/02/2025

Rappel

La DOCG se différencie des autres régions viticoles toscanes car elle est la seule DOCG à avoir obtenu ce statut avec un cépage blanc, le vernaccia. C’est aussi l’une des plus anciennes DOC créées en Italie en 1966 et promue DOCG en 1993. Une belle réussite. Elle se situe à l’ouest de Florence et s’étend sur 580 ha / 1 433 acres (2021) de vignes qui produisent 35 400 hl / 392 900 caisses (moyenne sur 5 ans) de vin avec principalement le cépage vernaccia qui doit composer 85% de l’assemblage (voir caractéristiques techniques de la DOCG). Les vins à base de vernaccia de San Gimignano ont une longue histoire et depuis la Renaissance, ils sont considérés comme certains des vins les plus anciens et les plus nobles. Sans doute que les nombreuses tours médiévales de la ville de San Gimignano y sont pour quelque chose. Le cépage vernaccia est déjà mentionné dans des écrits dès 1276 et dans la Divine Comédie de Dante. Bien que l’on trouve de la vernaccia dans d’autres parties de l’Italie (Les Marches et la Sardaigne), la vernaccia de San Gimignano est propre à cette partie de l’Italie. Le pape Martin IV était particulièrement friand d’anguilles cuites au Vernaccia. Pourtant les vins de ce cépage n’ont pas la réputation de certains des autres vins faits avec d’autres cépages blancs italiens. On les reconnaît par leur couleur dorée, la puissance du corps et un bouquet floral entêtant avec une belle acidité et une finale sur les amers et le minéral, grâce au sol de grès sur lequel les vignes sont plantées.

Suppression du paragraphe relatif à la fixation d’une limite de production inférieure à celle établie dans le cahier des charges par la région

Le paragraphe prévoyant que la région de Toscane pouvait, par décret, sur proposition du groupement de protection (Consorzio di tutela) et après consultation des organisations professionnelles concernées, fixer chaque année, avant la récolte, une limite de production inférieure à celle prévue par le présent cahier des charges, tout en informant immédiatement l’organisme de contrôle et le Ministero delle politiche agricole, alimentari e forestali, a été supprimé.

Motif:


Cette disposition était devenue obsolète.

Suppression du paragraphe relatif à la possibilité, pour le ministère, de modifier les limites minimales de l’acidité totale et de l’extrait non réducteur

Le paragraphe permettant au ministère de modifier les limites minimales de l’acidité totale et de l’extrait non réducteur, telles que définies dans le cahier des charges, a été supprimé.

Motif:


Cette disposition était devenue obsolète

Ajout de l’obligation de mentionner le terme géographique «Toscana» sur l’étiquette

L’obligation de faire figurer le terme géographique «Toscana» sur l’étiquette a été instaurée et les spécifications relatives à son usage ainsi qu’à l’élimination des étiquettes ont été précisées.

Motif:

La modification a été introduite afin de permettre une meilleure identification des vins de l’appellation en lien avec le territoire de production et de renforcer l’appellation elle-même, le terme «Toscana» étant l’un des plus significatifs et les plus appréciés au monde, mais aussi de promouvoir collectivement les vins toscans sur les marchés étrangers.

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant: VERNACCIA DI SAN GIMIGNANO DOCG

Obligation d’utiliser le terme  » Toscana » sur les étiquettes et modification des paramètres oenologiques du Vin Santo.

Source : Union Européenne le 19/02/2025

Rappel

La DOC San Gimignano est située au nord de Sienne au cœur de la Toscane en Italie centrale. La ville est un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, et la région possède une riche tradition viticole datant des Etrusques. La DOC fut créée en 1996 et s’étend sur 15 ha / 37 acres (2021). Ils produisent 480 hl / 5 370 caisses (moyenne sur 5 ans) de vins rosés, rouges et de dessert. La région doit largement sa réputation à la DOCG Vernaccia de San Gimignano qui entoure les enceintes fortifiées médiévales et leurs maisons-tours (13 subsistent sur les 75 d’origine) encore plus connues que le vin. Les rosés et les rouges sont élaborés avec le cabernet sauvignon, le merlot, le sangiovese et la syrah et les liquoreux avec la malvasia, le trebbiano et le sangiovese. Les vignobles de San Gimignano doivent être plantés au-dessous de 500 mètres (1 640 pi) d’altitude et les vignes poussent sur des sols crayeux qui donnent au vin un côté minéral. La DOC pourrait être qualifiée d’appellation variétale si ne n’était pas pour la production des Vin Santo.

Ajout de l’obligation de mentionner le terme géographique «Toscana» sur l’étiquette

L’obligation de faire figurer le terme géographique «Toscana» sur l’étiquette a été instaurée et les spécifications relatives à son usage ont été précisées.

Motif:

La modification a été introduite afin de permettre une meilleure identification des vins de l’appellation en lien avec le territoire de production et de renforcer l’appellation elle-même, le terme «Toscana» étant l’un des plus significatifs et les plus appréciés au monde, mais aussi de promouvoir collectivement les vins toscans sur les marchés étrangers.

Modification des caractéristiques à la consommation du type «San Gimignano» Vin Santo

Les caractéristiques à la consommation du type «San Gimignano» Vin Santo ont été modifiées: l’adjectif «foncé» a été remplacé par «intense», et l’adjectif «moelleux» par «doux». En outre, la valeur de l’extrait non réducteur minimal a été portée de 21,0 à 23,0 g/l, et l’acidité volatile maximale a été exprimée en mEq/l plutôt qu’en g/l.

Motif:

Cette modification s’est révélée nécessaire pour utiliser des termes plus cohérents et mettre à jour les descriptions et les valeurs.

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, c;iquez sur le lien suivant: SAN GIMIGNANO DOC