Depuis une dizaine d’années l’Afrique du Sud réorganise ses régions viticoles pour les calquer sur une notion d’appartenance à un lieu et tente de se rapprocher du concept de terroir de la vieille Europe.
Elle a constitué un mille-feuille, le plus complexe de toutes régions viticoles du monde, auquel elle rajoute des couches si bien qu’il n’est pas facile de s’y retrouver d’autant plus que l’information sur les plus petites régions viticoles (Districts et Wards) brille par son absence et n’attire pas l’attention des médias viticoles.
RAPPEL SUR LA CLASSIFICATION DES RÉGIONS VITICOLES D’AFRIQUE DU SUD
Elle se décline de la manière suivante de la plus grande à la plus petite unité géographique :
AVEC OU SANS GÉOGRAPHICAL UNIT (GU) PRINCIPALE (OVERARCHING GU or NO OVERARCHING UNIT, GU).
GEOGRAPHICAL UNIT (GU)
RÉGION PRINCIPALE (OVERARCHING REGION)
RÉGION
SOUS-RÉGIONS (SUB-REGION)
DISTRICT
WARD
Chacune des couches de cette classification peut être présente ou absence suivant la région, ce qui ajoute de la complexité à la complexité.
CHANGEMENTS DANS LA CLASSIFICATION DES RÉGIONS.
WESTERN CAPE
Un nouveau District a été créé, Prince Albert. Ce District ne dépend d’aucune Région Principale, ni d’une Région ni d’une Sous-Région. À ce nouveau District sont rattachés les Wards existants suivants : Prince Albert Valley et Swartberg et un nouveau Ward a été créé près de Prince Albert : Kweekvallei.
Le District de Swartland a été divisée en deux. Une partie du District du Swartland a été rattachée à la Sous -Région de Cape West Coast et le Ward de St Helena Bay devient un Ward de du District du Swartland dans la Sous-Région de Cape West Coast alors qu’auparavant il dépendait directement de la Sous-Région de de Cape West Coast .
Le autres Wards du District du Swartland (Riebeeksrivier, Riebeekberg, Paardeberg South, Paardeberg/Perdeberg, Malmesbury, Porseleinberg), restent rattachés à la partie du District du Swarland qui n’appartient pas à la Sous -Région de Cape West Coast et cette partie du District du Swartland dépend directement de la région de Coastal Region. Un autre Ward de cette partie du District de Swartland a été ratifié : Piket-Bo-Berg.
AUTRE
Pour apprécier le génie créatif des autorités viticoles sud-africaines, elles ont en plus réussi à créer un Ward, Lanseria, qui n’est rattaché à aucune entité géographique viticole, pas même un Geographical Unit (GU), la plus grande entité viticole sud-africaine.
La DOC Sicilia est une large appellation avec 22 888 ha / 56 533 acres (2018) et 790 900 hl / 8 788 000 caisses (2018) de production. Elle couvre l’intégralité de la Sicile. La DOC produit plus de 80 vins à partir de 33 cépages. Elle a donc un cahier des charges particulièrement complexe.
Ajout de nouveaux vins
— Moscato Bianco, y compris avec les mentions Vendemmia Tardiva et Passito, ainsi que Moscato Bianco Spumante;
— Vermentino;
— Zibibbo, y compris Zibibbo Spumante;
— Petit Verdot, ycompris avec la mentionRiserva;
— Sangiovese,y compris Sangiovese Rosato.
.
L’appellation d’origine contrôlée «Sicilia» peut également être utilisée pour les vins portant l’indication de deux cépages de même couleur
Ajout de cépages devant constituer au moins 50% de l’assemblage
Les cépages suivants ont été ajoutés à la base ampélographique devant constituer 50 % du vin:
— Chardonnay pour les types Bianco;
— Syrah pour les types Rosso et Rosato;
— Nerello Mascalese pour le type Spumante Bianco.
— Nerello Mascalese pour le type Spumante. Bianco.
Ajout de cépages principaux
Les nouveaux cépages Petit Verdot, Vermentino et Sangiovese sont ajoutés aux cépages principaux.
Les rendements de certains cépages ont été revus
Séchage des raisins
Les méthodes de séchage des raisinsont été décrites pourles types de vins portant lesmentions traditionnelles «Passito» et «Vendemmia Tardiva». Les systèmes de déshydratation à chaleur ont notamment été exclus.
Transformation en vin mousseux
Des méthodes de transformation ont été ajoutées pour le vin de type Spumante. Il a été précisé que ce type doit être obtenu exclusivement par fermentation naturelle selon la méthode Charmat, ou selon la méthode classique par prise de mousse en bouteille, cette dernière ne s’appliquant qu’aux types Bianco et Rosato [rosé].
Obligation de mise en bouteille dans la zone géographique délimitée
A été ajoutée l’obligation de procéder à la mise en bouteille dans la zone de production, laquelle correspond à l’ensemble de la zone administrative de la région de Sicile. Toutefois, conformément à la législation de l’UE précitée et à la législation nationale en la matière, des autorisations individuelles peuvent être accordées, pour préserver les droits acquis, à des particuliers ou à des entreprises qui mettent en bouteille les vins de manière traditionnelle hors de la zone de production délimitée.
Interdiction d’utiliser les synonymes du cépage Zibibbo
Il est interdit d’utiliser les synonymes du cépage Zibibbo pour le svins «Sicilia» de types Zibibbo et Zibibbo Spumante.
L’objectif est d’octroyer à la dénomination «Zibibbo» une protection supérieure à celle dont bénéficient ses synonymes, comme le Moscato.
Conditionnement
Peuvent être utilisés des contenants propres à entrer en contact avec des denrées alimentaires, dont le volume est compris entre 2 et 6 litres, sauf pour les types Riserva, Vendemmia Tardiva, Superiore, Passito, Vigna et Spumante.
Pour consulter le détail du cahier des charges de l’appellation, cliquez sur le lien suivant: https://www.terroirsdumondeeducation.com/article-sur-le-pays/parent-it/sicile-description/sicile-docs/sicilia-doc/
La demande de modifications du cahier des charges de l’appellation Vicenza en date du 13.7.2018 a été ratifiée par l’Union Européenne le 14.10.2022.
Vicenza est une DOC de la Vénétie et c’est ce que l’on appelle couramment une DOC de vins variétaux. Pas sûr que les modifications du cahier des charges vont dans une direction plus qualitative.
La version «Spumante» (mousseux) pour les types Chardonnay, Garganega (Garganego)et Pinot Bianco a été supprimée de l’appellation
Cette demande découle de l’observation selon laquelle aucun de ces trois types n’a été produit depuis la vendange de 2014.
Augmentation des rendements des raisins par hectare
Le rendement des raisins (t/ha) a augmenté pour les cépages suivants, passant: de 14 à 15 pour le Cabernet et le Cabernet Sauvignon; de 16 à 18 pour le Garganega (Garganego); de 13 à 14 pour le Manzoni Bianco; de 14 à 16 pour le Merlot; de 14 à 15 pour le Pinot Bianco; de 13 à 15 pour le Pinot Grigio; et de 13,5 à 15 pour le Riesling et le Sauvignon.
Cette légère augmentation des rendements est nécessaire pour tenir compte de la capacité réelle des vignobles existants. Elle se fonde sur les rendements réels obtenus dans la zone, et les essais réalisés par rapport aux techniques de culture et à l’évolution des conditions météorologiques ont montré que la qualité de la production de raisins et de vin n’est pas altérée par ce changement
Suppression de l’exigence selon laquelle les produit sportant l’indication «Riserva» doivent être élevés pendant trois mois dans des fûts en bois
L’exigence selon laquelle les produits portant l’indication «Riserva» doivent être raffinés pendant trois mois dans des fûts en bois est supprimée, tandis qu’une période de vieillissement obligatoire d’au moins deux ans, conformément à la législation en vigueur, reste une condition pour l’utilisation de cette mention traditionnelle. Le terme «raffinage» est donc remplacé par «vieillissement».
Compte tenu de l’évolution de la consommation sur les principaux marchés de ces types, il convient de laisser aux exploitants viticoles le soin de décider de l’utilisation ou non de contenants en bois et de la durée pendant laquelle les vins doivent y vieillir, sachant toutefois que la durée minimale de vieillissement reste fixée à deux ans.
Modification du titre alcoométrique volumique total minimal du type Bianco Passito
Le titre alcoométrique volumique total minimal du type Bianco Passito est porté de 13 % à 16 % vol.
Le titre alcoométrique volumique total minimal doit être augmenté en fonction des méthodes de production propres aux vins «Passito». Ces méthodes consistent notamment à sécher les raisins, ce qui entraîne une hausse du titre alcoométrique.
Autorisation d’utiliser des bouchons à visser comme bouchons
L’utilisation d’un bouchon à visser est autorisée pour les vins des catégories «vin» et «vin pétillant» mis sur le marché dans des bouteilles en verre d’un volume maximal de 5 l.
Les producteurs sont ainsi en mesure de répondre rapidement aux besoins des divers marchés internationaux en fournissant leurs vins dans un conditionnement approprié. Cette autorisation présente un intérêt particulier sur les marchés où il existe une nette demande de vin en bouteilles fermées par un bouchon à visser.
Autorisation d’utiliser des contenants d’un matériau autre que le verre
Il est également autorisé d’utiliser des contenants constitués d’un matériau autre que le verre, à savoir une poche en plastique composée de plusieurs couches de polyéthylène et de polyester, placée dans un carton ou dans un autre matériau rigide, d’un volume allant de 5 à 20 l.
Conditionnement des vins «Vicenza» Riserva
les vins bénéficiant de l’AOC «Vicenza» du type «Riserva» doivent être mis sur le marché dans des bouteilles en verre d’un volume maximal de 9 l, fermées par un bouchon en liège. L’utilisation de «touries» ou de «dames-jeannes» n’est pas autorisée.
La demande de modification du cahier des charge de l’appellation Roero du 19 septembre 2018 a été ratifiée le 25 octobre 2022 par l’Union Européenne.
Simplification des règles de l’étiquetage pour L’Arneis Spumante (mousseux)
Pour les types «Roero» Arneis et «Roero» Arneis Spumante (mousseux), le nom de l’appellation peut également être utilisé seul, sans précision du cépage, comme suit: Roero ou Roero Arneis et Roero Spumante ou Roero Arneis Spumante.
Introduction d’un type «Roero»/«Roero» Arneis Riserva
Les producteurs souhaitaient mettre à profit l’aptitude au vieillissement des vins bénéficiant de l’AOP «Roero» produits à base de raisins du cépage Arneis, largement cultivé dans la zone de production.
Superficie en production
La superfice de l’appellation et précisée mais n’entraîne aucune modification ni aucun élargissement de la zone elle-même.
Changement de certaines règles viticoles
L’altitude maximale des vignes (400 m au-dessus du niveau de la mer) a été supprimée car la zone de production n’atteint pas de telles altitudes
Les restrictions relatives aux systèmes de conduite et de taille à utiliser ont été supprimées car,outre lesméthodes traditionnelles de palissage vertical et de taille Guyot, d’autres systèmes peuvent également être utilisés pour produire des raisins de qualité dans les quantités prévues dans le cahier des charges.
L’irrigation d’urgence est autorisée.
Des périodes de vieillissement obligatoires ont été ajoutées pour les types «Roero» (blanc) portant la mention Riserva (16 mois) et pour ceux portant une indication géographique supplémentaire (4 mois).
Pour les types «Roero»/«Roero» Arneis, Catégorie 1) Vin, les valeurs du titre alcoométrique volumique total minimal et de l’extrait non réducteur minimal ont été augmentées . le titre alcoométrique total minimal a été porté de 11 % vol à 12 % vol. et l’extrait non réducteur minimal est passé de 15 g/l à 15,50 g/l pour les types «Roero»/«Roero» Arneis, également pour ceux portant la mention Riserva.
Ajout d’ unités géographiques supplémentaires
Il est maintenat possible d’ajouter les noms des unités géographiques supplémentaires renvoyant aux communes, parties de communes ou localités définies dans le cadastre, conformément à la législation en vigueur.
Conditionnement des vins
En ce qui concerne le conditionnement des vins bénéficiant de la DOCG«Roero», au lieu de préciser lescapacités exclues, toutes les capacités autorisées sont énumérées.
En ce quic oncerne le conditionnement des vins bénéficiant de la DOCG«Roero»,tous les systèmes de fermeture prévus par la législation nationale et celle de l’Union en vigueur sont jugés appropriés, à l’exception des capsules et des bouchons à visser entièrement constitués de plastique.
La catégorie 4) Vin mousseux a été remplacée par la catégorie 5) Vin mousseux de qualité
Les vins mousseux portant la DOCG «Roero» sont déjà produits dans le respect des exigences et des caractéristiques spécifiques des vins de la catégorie «vin mousseux de qualité», telles que le titre alcoométrique naturel des raisins, la méthode de production et la surpression.
L’appellation COLLI di RIMINI DOC est réservée au vin tranquille, au vin passerillé, élaborés dans l’appellation qui se situe en Émilie-Romagne en Italie. Elle a été cèrée en 1996 et amendée 6 mois plus tard avant de subir de nouvelles modifications pour l’orienter vers la production de vins variétaux à partir de cépages traditionnels et internationaux afin de satisfaire la demande des consommateurs un peu partout dans le monde.
La demande de modification du cahier des charges de l’appellation du 11 février 2021 a été ratifiée par l’Union Européenne le 27 septembre 2022.
L’appellation change de nom et devient RIMINI
Cette modification permettant de circonscrire plus précisément la zone géographique de production dans la province de Rimini, un territoire qui s’étend des zones collinaires jusqu’au niveau de la mer. La référence géographique à la dénomination «Rimini» seule est par conséquent plus cohérente et mieux reliée au territoire représenté par cette AOP, outre le fait qu’elle soit plus immédiate et directe. Elle facilitera la communication lors de la commercialisation et de la promotion de la zone, en synergie avec la marque touristique bien établie de Rimini, le centre économique et culturel de la zone de production.
Il s’agit donc d’une modification partielle de la dénomination de l’AOP, qui ne concerne pas l’identité géographique de l’appellation ni la délimitation de sa zone de production, mais permet plutôt une meilleure identification de la dénomination des vins à la dénomination géographique «Rimini».
Extension de la zone de production des vins de l’appellation
la vinification des raisins destinés à la production des vins «Rimini» peut aussi avoir lieu partout dans l’unité administrative de la province de Rimini,
Obligation de la mise en bouteille dans la zone de production délimitée
Il apparaît qu’un transport et une mise en bouteille réalisés en dehors de la zone de production peuvent compromettre la qualité du vin «Rimini», ce dernier pouvant être exposé à des réactions redox, à des variations soudaines de température et à une contamination microbiologique. Ces phénomènes peuvent notamment avoir des effets négatifs sur les caractéristiques physico-chimiques (acidité totale minimale, extrait non réducteur minimal, etc.) et organoleptiques (couleur, arôme et goût). Ces risques sont d’autant plus importants que la distance parcourue est longue.
NB : En outre, conformément à la législation nationale en vigueur et afin de protéger les droits préexistants, les entreprises de mise en bouteille peuvent demander une dérogation pour continuer de procéder à la mise en bouteille dans leurs locaux situés en dehors de la zone délimitée, sous réserve de la présentation, par lesdites entreprises, de la demande correspondante auprès du ministère des politiques agricoles, alimentaires et forestières et de documents prouvant qu’elles ont mis en bouteille des vins portant l’AOP «Rimini» pendant au moins deux des cinq années précédant l’entrée en vigueur de la modification introduisant l’obligation de mise en bouteille dans la zone (il ne doit pas nécessairement s’agir d’une période ininterrompue de deux ans).
Vistalba est une région bien connue de Luján de Cuyo à Mendoza. Mais jusqu’à présent, personne d’autre que Bodega Vistalba ne pouvait utiliser la dénomination sur son étiquette de vin.
Le propriétaire et fondateur de Bodega Vistalba, Carlos Pulenta, a décidé de renoncer à l’exclusivité de la marque qu’il avait hérité avec le domaine historique, pour le partager avec la région. Carlos Pulenta avait également lancé il y a deux ans un processus de demande d’appellation d’origine officielle pour la région, qui a reçu le sceau d’approbation du président de l’Institut national de la viticulture (INV) le 26 août 2022.
Bien que Bodega Vistalba conserve sa marque commerciale, des producteurs tels que Nieto Senetiner, De Angeles, Fabre Montmayou et Kaiken pourront désormais embouteiller leurs vins avec Vistalba IG sur l’étiquette.
Le développement du système d’appellation argentin des IGs est bloqué dans de nombreuses régions en raison de conflits de marques. Gualtallary dans la vallée d’Uco est l’une de ces régions qui est enferrée dans un long processus de développement d’un IG en raison de problèmes de marques, qui ne sont pas encore résolus. Un autre exemple récent d’un propriétaire de vignobles qui a renoncé sa marque au profit de la région est François Lurton, qui a cédé Los Chacayes en tant que marque pour la partager avec la région en 2017.
Afin d’obtenir un IG, les producteurs doivent prouver à l’Institut National de la Viticulture (INV) que la région a des caractéristiques uniques qui déterminent l’identité régionale à travers une série d’études géologiques, géographiques et historiques. Le Vistalba IG approuvé comprend 521 hectares dans l’une des régions viticoles les plus élevées de Luján de Cuyo, avec une altitude moyenne 980 mètres.
Pour consulter le détail de la GI Vistalba, cliquez sur le lien suivant: https://www.terroirsdumondeeducation.com/article-sur-le-pays/parent-ar/cuyo-central-region/province-de-mendoza/mendoza-description/la-primera-zona-description/lujaacuten-de-cuyo-doc-description/vistalba-decription/
La carte de la région viticole Etna DOC a été mise à jour pour faciliter l’identification de la myriade de» contrades» (districts ou crus) sur les pentes du volcan, avec neuf nouvelles» contrades»identifiées dans le cadre du processus, portant le total à 142.
Les travaux récemment achevés, entrepris par le Consorzio Tutela Vini Etna DOC, avec la contribution du Département de l’agriculture du Département de l’agriculture de la Région sicilienne, identifient avec précision la position exacte et la frontière de chaque» contrades» dans la zone de production Etna DOC, qui peuvent être clairement identifiés sur une « vraie » carte.
Auparavant, les» contrades» avait été identifié grâce à des interprétations d’anciennes cartes cadastrales, qui présentent un terrain désormais obsolète et des limites territoriales qui n’existent plus en raison des éruptions et de l’activité de l’Etna.
La nouvelle carte offre un meilleur aperçu de la mosaïque aux multiples facettes des» contrades» qui entoure la zone viticole de l’Etna au pied du volcan du nord au sud. Il a été créé à partir des relevés topographiques les plus récents qui ont été transférés dans des couches cartographiques obtenues grâce à de multiples relevés avec des instruments SIG (Système d’Information Géographique).
Au cours du processus d’enquête, la mise à jour des frontières a conduit à l’identification de 9 nouvelles contrades, grâce à la collaboration des producteurs membres du Consortium. Cela sera officiellement inclus dans la prochaine mise à jour des spécifications de production, portant le nombre total à 142.
Les 142» contrades»sont répartis sur 11 communes, dont 41 à Castiglione di Sicilia, 25 à Randazzo, 20 à Zafferana Etnea, 13 à Piedimonte Etneo, 10 à Linguaglossa, neuf à Trecastagni, huit à Milo, six à Viagrande, cinq à Biancavilla, quatre à Santa Venerina et une à Santa Maria di Licodia,
L’Etna DOC a été créé en 1968 et est le plus ancien de Sicile. Depuis 2011, elle reconnaît la contrada comme équivalent juridique des UGA (unités géographiques supplémentaires).
Source : The Drink Business
DÉCOUPAGE POUR PLUS DE LISIBILITÉ
Source: du découpage: Jacqueline Uztarroz, Terroirsdumondeeducation
LE MAUDIT MÉCHANT MECHOUI
Les chroniques « déjantées » de Ricardo Uztarroz* pour terroirsdumondeeducation.com
*Co-auteur avec Claude Gilois de Tour du monde épicurien des vins insolites (Arthaud), auteur de La véritable histoire de Robinson Crusoé et Amazonie mangeuse d’hommes (Arthaud), de la nouvelle Le dernier chercheur de la vallée de la Mort dans Ce qu’ils font est juste (Don Quichotte) concepteur et auteur de Amazonie, la foire d’empoigne (Autrement) traducteur de L’homme qui acheta Rio (Série noire).
Cédons à un bref moment d’égarement et imaginons un seul instant Romain Bardet, dont la réputation d’oenophile (pas faire l’amalgame avec œnologue qui est un diplôme d’Etat) est solidement établie, courant sous le maillot de grands crus bordelais ; David Gaudu, le grimpeur breton premier Français du Tour 2022, vantant les mérites d’une bière en disant face à une caméra « après l’effort, le réconfort, une bonne mousse ça redonne la pêche », ou encore le pauvre Quintana faisant l’éloge du Tramadol qui lui a valu, soupçonné d’avoir consommé quelques pilules avant de s’attaquer à un col, l’infamie d’être rayé du classement général de ce Tour gagné par un jeune Danois buveur, lui, de la cétone* (non considérée pour le moment comme dopage, mais ça finir par venir car les tenants du mythe du sport propre ne changent pas de main quand ça vient). Ce déclassement, c’est comme si notre Colombien ne l’avait pas couru ce Tour… que celui qui pédalait, grimaçant de douleur pour arriver au sommet, à sa place, était un double éphémère.
Au profane peu averti de la chose cyclopédique, tout cela lui paraît de l’incongru total. Et pourtant, et pourtant, comme disait une chanson y a pas si longtemps, on a oublié que Jacques Anquetil, l’aristo du contre-la-montre, le « Maître Jacques », dont les deux guiboles tournaient comme les aiguilles d’une horloge, qui avait horreur de l’eau claire, a gagné ses trois derniers Tours, de 1962 à 1964, sur les cinq de son palmarès, sous le maillot St Raphaël qui n’était autre qu’un vin cuit très prisé dans les années 60 par le peuple français, vous savez celui qui était coiffé d’un béret, avait sous le bras une baguette, et dans la poche le litron de rouge et dont l’épouse se revêtait d’une robe vichy à petits carreaux, jupon en dessous, et foulard pour protéger sa blonde permanente, comme la Brigitte Bardot dans « Et Dieu créa la femme ».
«Du cran, de l’entrain, du Clacquesin », entonnait Antonin Magne, vainqueur de la Grande boucle de 1931. Mais qu’était-ce donc ce tocsin qui claque ? « Le plus sain des apéritifs », très en vogue dans les années 30, une décoction, inventée par un dénommé Paul Clacquesin, dite « goudron hygiénique », de pin de Norvège macérant en compagnie de 29 plantes aromatiques dans de l’alcool. La liste de celles-ci reste un secret…, éventé. Et de quel alcool s’agit-il ? Mystère. Ce breuvage qui à son origine tapait les 28° et maintenant plafonne à 18° connaît de nos jours un retour en grâce dans la confection des cocktails que le « Paris branchouille et noctambule » préfère désormais à la ligne de poudre.
Les bières Pelforth avaient leur équipe de pédaleurs ; Dédé Darrigade, le sprinteur dacquois, lui, promouvait le vin Magnat, qui mit sur le marché les premières bouteilles d’un litre en plastique, avec son record de victoires d’étapes jusqu’à être détrôné par Eddy Merck, le Néron de la petite reine ; le rival flahute de Darrigade , Rick Van Loy, le César des classiques, lui, c’était les cibiches Willen ; André Leducq fumait ostentatoirement des Lucky Stricke puisqu’il était payé pour ça ; « Sprinter, routier, ou touriste, rien ne lui résiste quand il prend du Cinzano », disait la pub de ce vermouth qui requinquait les épuisés ; le pieux et saint Gino Bartali conseillait aux rouleurs de clopes de préférer le papier à cigarette Job – celui qui sert de nos jours à se rouler des pétards. Les pastis, Ricard récompensaient le meilleur grimpeur, et Pernod parrainait le classement annuel des coureurs. En somme, le cyclisme d’alors ne peut qu’être vu que comme un cataclysme par nos hygiénistes contemporains.
André Darriguade. Source: https://www.flickr.com/
La Colombie a cessé il y a trois décennies de parrainer son équipe nationale sur le Tour, la « Café de Colombia », quand la caféine a été classée substance dopante. Pour être dopé au café, il faut boire au moins 150 tasses d’expresso bien tassé. Celui qui y parvient à un tour d’avance sur le reste de l’humanité… au Guiness Book
Bon, à la décharge de ce temps révolu à jamais, « on croyait à la vertu de l’alcool pour pédaler plus vite. » C’était le Tramadol d’alors. Contre la douleur, rien de tel qu’un petit coup derrière la cravate car l’homme s’habillait avant aller au bistrot pour s’en jeter quelques un avec ses potes : il mettait forcément une cravate. Pas comme aujourd’hui où il y va en bermude, marcel et tongue même si la mer est à 300 km de son rade…
Ce concubinage pinard et pédale avait le mérite de pimenter le Tour en épisodes aussi cocasses qu’incroyables et pourtant aussi vrais qu’authentiques dont voici les trois les plus savoureux.
En 1935, c’est l’étape Pau-Bordeaux qui se résume toujours à une morne croisade, immuablement sous une canicule, au cœur de la forêt landaise qui conjugue verticalité avec ses pins et horizontalité de vaste plaine anciennement marécageuse. Un coureur licencié au club cycliste d’Arcachon, Jean Moineau, 31 ans, qui va se révéler être un drôle d’oiseau (oui d’accord, un peu facile, mais la suite confirme qu’il avait la roublardise d’un volatile) veut s’imposer puisqu’il en est le régional. Il convainc le peloton que la gagne ne se jouera que dans les 50 derniers kilomètres.
Donc avant d’en découdre, le même peloton se laisse séduire par la perspective qui lui est offerte de faire une pause bibine bordelaise de gros rouge qui tache. Et effectivement, au Km 50 avant Bordeaux, toute une bande de joyeux lurons abreuve nos assoiffés cavaliers du vélocipède. Sauf un, notre Moineau qui, lui, file à l’anglaise, à tire d’ailes (oui, c’est facile donc tentant). Il arrive au vélodrome de la capitale girondine avec un quart d’avance sur le reste de la troupe un tantinet éméchée. La bande en question était des acolytes du vainqueur de l’étape qui avaient monté ce guet-apens arrosé pour assurer son triomphe. L’entourloupe sera débusquée sans doute à cause que quelques vantardises de l’un d’eux. Mais son bénéficiaire ne sera pas pour autant déclassé. Aujourd’hui, ça aurait fait un scandale, hier, au contraire, on s’en gaussait.
La 13ème étape du Tour 1950, disputée un 28 juillet entre Perpignan et Nîmes, par une de ces canicules qu’on n’imputait pas encore au réchauffement climatique, est restée comme le summun de la cocasserie épique des annales de la « légende des cycles ». Le Tour se disputait par équipes nationales et régionales. L’Algérie était toujours française. Elle disposait en conséquence d’une équipe baptisée Afrique du Nord composée à la fois de Pieds-noirs et de Musulmans dont un certain Abdelkader Zaaf, à deux reprises champion de France amateur entre autres mérites. Ce jour-là, il s’échappe avec son coéquipier Pied-noir, Marcel Molinès. Bien que rompus à courir sous un soleil de plomb, les deux fuyards ont soif, et l’étanchent avec les canettes que le public leur tend. Et que contiennent-elles, ces canettes ? Pas de l’eau mais du vin, du jaja surtout blanc, considéré alors comme le désaltérant le plus sain.
Malédiction que ces canettes, ne buvant pas d’alcool ainsi que le prescrit sa religion, Zaaf à qui la victoire d’étape semblait promise se ramasse une cuite monumentale. Dans un virage, il fonce tout droit et percute un de ces platanes qui bordaient les routes de l’époque. Il est KO, un groupe de paysans du coin se précipite à son secours, l’asperge du contenu d’un sceau dont on dira plus tard avoir été du vin (Ce détail invérifiable servira d’alibi). Zaaf revient à lui mais ne recouvre pas tout à fait ses esprits. Il enfourche sa bécane et repart… mais en sens inverse. Le public lui hurle qu’il est à contresens. Il prend ces vociférations pour des encouragements et fonce tête baissée dans l’espoir de rejoindre son acolyte d’échappée. Et, à la sortie d’un autre virage, il a la surprise de retrouver face à un peloton qui fonce sur lui. Coup de frein, chute collective, c’est la pagaille qui vaudra à Marcel Molinès la victoire et à Zaaf de terminer juste devant la voiture balai dans les délais.
Par la suite, pour lui sauvegarder sa réputation de bon musulman, un journaliste, Jacques Augendre, prétendra qu’il n’était pas bourré. S’il puait la vinasse, c’est parce que le contenu du sceau qui lui fit reprendre conscience contenait du pinard, pas d’H2O. D’accord, mais alors s’il n’était rond pas comme un petit-pois pourquoi est-il reparti en sens inverse ? Pourquoi a-t-il pris pour encouragements les vociférations d’un public qui n’en croyait pas ses yeux : on n’avait jamais vu dans une course un échappé rebrousser chemin. Ce fut la première fois et la dernière.
Abdel-Kader Zaaf . Source: non identifiée
Par la suite, pour lui sauvegarder sa réputation de bon musulman, un journaliste, Jacques Augendre, prétendra qu’il n’était pas bourré. S’il puait la vinasse, c’est parce que le contenu du sceau qui lui fit reprendre conscience contenait du pinard, pas d’H2O. D’accord, mais alors s’il n’était rond pas comme un petit-pois pourquoi est-il reparti en sens inverse ? Pourquoi a-t-il pris pour encouragements les vociférations d’un public qui n’en croyait pas ses yeux : on n’avait jamais vu dans une course un échappé rebrousser chemin. Ce fut la première fois et la dernière.
En tout cas, ce déboire sera son aubaine. Il méritera une gloire que ne lui aurait pas rapporté la victoire d’étape. Tous les organisateurs de critériums d’après-Tour où les coureurs se faisaient un joli bouquet d’oseille voudront l’avoir à l’affiche. Tout le monde veut voir le phénomène… L’année suivante, le seul Tour qu’il terminera sur les quatre auxquels il participa, il aura l’astuce de le terminer 66ème, dernier du général. Etre la « lanterne rouge » valait son pesant de contrats post Grande boucle. Le dernier était aussi convoité que le premier, certes moins bien payé, mais bien payé cependant. Et souvent, grâce à la complicité tacite du peloton, le dernier du Tour finissait premier du critérium.
Enfin, on ne peut pas clore cette succincte recension picaresque sans évoquer le maudit méchant méchoui qui faillit coûter à Jacques Anquetil sa cinquième et dernière victoire en 1964. « Maître Jacques » fut le premier à épingler cinq succès à son palmarès. Le record précédent, détenu par Louison Bobet, se limitait à trois.
C’était un lundi, jour de repos à Andorre. Le lendemain, le 6 juillet, l’étape conduisait les coureurs à Toulouse par le col d’Envalira. Pour Anquetil, un jour de repos devait être un jour de repos, foin du moindre entraînement. Radio-Andorre (aujourd’hui Sud-radio) organise un méchoui, très à la mode dans ces années-là, coutume importée par les Pieds-Noirs qui avait fui l’Algérie après son indépendance. Tous les coureurs y sont invités. Seul Anquetil honore l’invite avec son directeur sportif Raphaël Geminiani, dit « Grand fusil », toujours vivant et en selle pour être centenaire. Ses deux principaux rivaux, Raymond Poulidor et Federico Bahamontes, préfèrent rester dans leur chambre d’hôtel vu que l’étape qui les attend risque d’être cruciale.
Donc pendant ces agapes, Anquetil s’empiffre de mouton et écluse à discrétion les verres de sangria qu’il puisse dans une baignoire faisant office de bar. Quand il regagne son hôtel, le sybarite Anquetil est à la ramasse. Quand il s’aligne au départ le matin qui suit, il n’en peut mais… la rumeur avait couru : il avait une gueule de bois carabinée…
Le départ donné, les attaques fusent tous azimuts. Anquetil résiste mais arrive le col fatidique, le juge de paix, et dès les premières pentes, il décroche. Au sommet, il accuse 4 mn de retard. Alors qu’il est second au général, il peut déjà faire son deuil de la perspective d’une cinquième victoire. C’est alors que Geminiani lui passe un bidon de champage. Anquetil en est très friand. Miracle, il fait la descente à tombeau ouvert, à l’aveugle, fendant un épais brouillard. Il revient sur ses rivaux qui n’en reviennent pas de son retour. Les exégètes de la pédale imputent cet exploit aux bulles du pétillant champenois. En vérité, on ne peut qu’être sceptique. Aux bulles avait été très certainement additionnée quelque substance dont la vertu première était de rendre intrépide celui qui en consommait. Le comble, c’est qu’une voyante peu clairvoyante lui avait prédit une chute mortelle dans cette descente. Et ce fut aussi un jour de poisse pour le sage Poupou. A quelques kilomètres de l’arrivée, il crève et personne n’a l’élégance de l’attendre. Et ainsi, lui, perdit le seul Tour qu’il était en fait en mesure de gagner et Anquetil gagna son cinquième alors qu’il s’annonçait fatalement perdu.
On ne peut que mettre un point final à cette modeste narration qui n’arrêtait pas de tourner en rond dans les neurones de son auteur qu’en rendant hommage à Antoine Blondin, le Singe en hiver, chantre du Tour, dont tous ses articles dans l’Equipe sont une chanson de geste à la gloire d’un sport qui a été pour lui, son « sport d’attache », belle formule du Figaro qui lui a consacré une série cinq pleines dernières pages cet été, lui qui n’a jamais écrit une ligne à jeun, qui écrivait d’un seul jet sans raturer. « L’exercice de la bicyclette est, a-t-il couché sur une feuille de papier, une activité où toutes les fonctions naturelles, hormis celle de la reproduction, sont appelées à un jouer un rôle. » Où donc ? Mais dans une pièce cornélienne, et aussi parfois moliérienne, appelée Tour de France.
A propos de la cétone, pour en savoir plus, prière de se reporter à l’article de Vélo-Magazine de septembre, intitulé « Les cétones, c’est quoi au juste ? » Une boisson, au goût, paraît-il, infect, considérée pour l’instant, par certains comme un comme un complément alimentaire, mais par d’aucuns comme un dopage.
L’Union Européenne a approuvé la demande des autorités viticoles autrichienne en date du 21.2.2020 et a ratifié la DAC Rosalia en gU (AOP) le 18/02/2022
L’APPELLATION
L’appellation Rosalia gU est réservée au vin tranquille produit avec les cépages Blaufränkish et Zweigelt dans l’appellation.
CLIMAT ET SOLS
La zone de l’AOP «Rosalia» est située sur les versants orientaux de la montagne de la Rosalia, qui s’étend le long de la frontière entre les provinces de Basse-Autriche et de Burgenland, à l’est de l’Autriche.
Climat
la zone de l’AOP «Rosalia» fait partie de la plaine de Pannonie (une grande plaine située dans le sud de l’Europe centrale et orientale, traversée par le cours moyen du Danube et le cours inférieur du fleuve Tisza). La plaine de Pannonie se caractérise par des étés secs et chauds et des hivers froids et secs.
Sols
la partie sud-ouest de la zone de l’AOP «Rosalia» se compose de roches cristallines reliées au nord-est par des sédiments néogènes de plus en plus jeunes dans le bassin de Vienne. Ces sédiments sont des gisements de l’ancienne mer qui venait jusqu’au pied de la montagne de la Rosalia il y a 12 à 16 millions d’années. Au nord et au nord-est, ces sédiments sont reliés par une bande de dépôts principalement sablonneux.
DÉLIMITATION DE L’APPELLATION
La zone viticole «Rosalia» est constituée du district politique de Mattersburg.
Lorsque l’AVA des montagnes de Gabilan entrera en vigueur, le 14 septembre 2022, le nombre total d’AVA aux États-Unis sera de 267 ; parmi eux, 147 seront en Californie.
L’APPELLATION
La nouvelle AVA est entièrement située dans l’AVA existante de la Central Coast AVA, légèrement à l’intérieur des terres de la ville de Salinas et couvre des parties des comtés de Monterey et de San Benito.
Source: TTB
TOPOGRAPHIE ET SOLS
Altitude
L’AVA de Gabilan Mountains est située dans une région montagneuse qui la place à une altitude nettement plus élevée que les zones environnantes. L’altitude moyenne dans l’AVA est de 732 mètres (2 370 pieds), au-dessus du brouillard épais et de la couche marine qui affecte souvent d’autres régions à proximité.
Climat
L’AVA de Gabilan Mountains a un climat globalement frais. Cependant l’AVA des montagnes Gabilan a beaucoup moins de brouillard et de couverture nuageuse – et donc plus de soleil – que les zones environnantes. Il reçoit également plus de précipitations. la zone située dans l’AVA des montagnes Gabilan reçoit en moyenne 17,24 pouces de pluie par an (dont plus de 12 d’entre elles reçues pendant les mois d’automne et d’hiver). En revanche, la zone au nord reçoit 452 mm (14,19 pouces) par an ; la zone juste au sud reçoit un peu plus de 305 mm (12 pouces) par an.
Sols
Les sols de l’AVA Gabilan Mountains sont décrits comme étant de texture modérément grossière, riches en calcium en raison de leur forte teneur en calcaire et soutenus par un substrat rocheux granitique. Ces sols à drainage rapide sont réputés pour leur capacité à stresser les vignes pendant la saison de croissance, ce qui donne des raisins savoureux à la peau épaisse. En revanche, les zones environnantes contiennent plus de sols alluviaux de texture moyenne à moyenne, résultat d’inondations passées.