Source: Légifrance

 Densité de plantation

Les parcelles de vigne en place à la date du 31 juillet 2009 et présentant un écartement entre les rangs supérieur à 2,50 mètres ou bien une superficie par pied comprise entre 2,2 et 2,5 mètres carrés, mais en conformité avec les autres règles de densité sont soumises à une limitation de la charge maximale moyenne à la parcelle de 11000 kilogrammes par hectare (au lieu de 13 000 kg / ha).

Rendements

Pour les parcelles dont l’écartement entre les rangs ou bien la surface par pied n’est pas en conformité, visées au paragraphe VI-1.a, le volume pouvant bénéficier du droit à l’appellation d’origine contrôlée sera établi sur la base du rendement autorisé pour l’appellation d’origine contrôlée pour la récolte considérée, affecté du coefficient de 0,90, si ce rendement est supérieur ou égal à 60 hectolitres par hectare. En dessous de ce seuil, le volume concerné sera établi à 54 hectolitres par hectare.

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant : COTEAUX DE DIE AOP

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant : CRÉMANT DE DIE AOP

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant :CHÂTILLON-EN-DIOIS AOP

Source : TTB et Wine Wit and Wisdom le 5 septembre 2024

L’APPELLATION

L’AVA proposée de San Luis Rey est située dans le comté de San Diego, en Californie, qui est elle-même située dans l’AVA de South Coast (869 580 ha / 2 148 780 acres). L’AVA de San Luis Rey couvre 39 551 hectares (97 733 acres). L’AVA e englobe le bassin versant du cours inférieur de la rivière San Luis Rey, qui se jette dans l’océan Pacifique et doit son nom à la Mission San Luis Rey construite sur sa rive.

Base map via the TTB AVA Explorer. Source: Wine Wit and Wisdom

HISTOIRE ET TOPONYMIE

La topographie de la vallée de la rivière San Luis Rey a un effet majeur sur le climat dans les régions de Fallbrook, Bonsall et Vista et donc sur les conditions de culture de la vigne et la qualité du vin dans l’AVA.

Le nom San Luis Rey vient de la Mission San Luis Rey de Francia (du nom de Saint Louis IX, roi de France), située sur la colline surplombant la vallée. San Luis Rey. C’est donc un nom approprié pour l’AVA puisque la communauté missionnaire financée par les Franciscains (1798) a établi une tradition de culture de la vigne dans cette région basée sur le cépage Mission. Les preuves de la culture précoce de la vigne dans cette région sont confirmées par les commentaires d’Auguste Bernard Duhaut-Cilly, un Français, qui appréciait le vin produit à la Mission San Luis Rey de Francia. Dans le document «  Duhaut-Cilly’s Account of California in the Years, 1827-28 », les jardins de la Mission sont décrits ainsi : « Ces jardins produisent les meilleures olives et le meilleur vin de toute la Californie ».

San Luis Rey est couramment utilisé dans les noms géographiques et commerciaux de la région.

TOPOGRAPHIE

L’AVA a de faibles altitudes qui permettent à l’air marin frais de l’océan Pacifique de circuler dans la région, modérant les températures. L’altitude moyenne au sein de l’AVA est de 171 mètres (563 pieds) et l’angle de pente moyen est de 10 degrés. Les faibles altitudes et un terrain de collines légèrement vallonnées ouvertes à l’air marin éliminent presque toutes les gelées printanières qui peuvent affecter la croissance de la vigne au début de la saison de croissance. Les brises de l’après-midi aident à prévenir les maladies fongiques résultant de la couverture nuageuse basse du matin.

Base map via the TTB AVA Explorer. Source: Wine Wit and Wisdom

CLIMAT

La proximité de l’AVA de San Luis Rey avec l’océan Pacifique modère généralement les extrêmes de température, créant des hivers doux et des étés avec des températures maximales plus basses. Les hivers près de la côte sont généralement plus chauds et les étés sont généralement plus frais par rapport aux vallées intérieures. San Luis Rey a un climat particulier au sein de l’AVA de South Coast.

L’AVA connaît très peu de gel, le premier jour de gel se produisant généralement fin novembre ou début décembre et le dernier jour de gel ne se produit généralement pas après début mars. Le gel survient très tôt dans la saison ou très tard en automne et est trop doux pour affecter la croissance de la vigne au printemps ou la consistance de la maturation à la fin de la saison.

La température annuelle moyenne  de l’AVA est de 17, 28 oC  (63,11 °F), la même que dans l’AVA de South Coast  en raison de la vaste étendue de la zone de l’AVA de South Coast qui couvre des zones aux conditions climatiques diverses.

La température moyenne annuelle moyenne dans la partie sud-ouest de la zone de l’AVA de San Luis Rey augmente progressivement vers l’intérieur des terres en direction du nord-est. La vallée de la rivière San Luis Rey permet le passage de la brise marine vers l’intérieur des terres jusqu’à la zone centrale de la zone de l’AVA, ce qui maintient la température moyenne annuelle moyenne plus basse par rapport aux températures que nous pouvons trouver dans les zones voisines de l’AVA de Temecula Valley et de l’AVA de San Pasqual Valley.

L’AVA de San Luis Rey a une température maximale de juillet et août inférieure de plus de 1,5 oC (3 °F) par rapport à la AVA de la côte sud et de plus de 5, 5 oC (10 °F) par rapport à la AVA de la vallée de Temecula voisine.

Pendant les derniers mois de maturation du raisin, la température maximale dans la AVA de San Luis Rey est également la plus basse de toutes les AVA de South Coast.  Les températures prolongées supérieures à 32 oC (90 degrés Fahrenheit) entraînent une perte de saveur et d’arôme dans les raisins.

 La zone viticole proposée de San Luis Rey a 58 degrés-jours de croissance de moins que l’AVA de South Coast, 369 degrés-jours de croissance de moins que l’AVA de la vallée de Temecula voisine et 273 degrés-jours de croissance de moins que l’AVA de la vallée de San Pasqual.

La saison des pluies dans la zone de San Luis Rey AVA et ses environs s’étend de novembre à avril. De mai à octobre, les pluies sont rares et, à l’exception du brouillard matinal typique de mai et juin, l’humidité est généralement faible. Les précipitations annuelles moyennes dans la zone proposée de San Luis Rey AVA augmentent de moins de 305 mm (12 pouces) dans la zone côtière à environ 405 mm (17 pouces) à la frontière nord-ouest).

La zone de San Luis Rey AVA est en moyenne plus sèche que les autres AVAs South Coast.

SOLS

La zone viticole proposée de San Luis Rey s’étend sur deux provinces physiographiques : les plaines côtières et les contreforts. Les plaines côtières, avec leur topographie vallonnée à abrupte et leur série de terrasses, sont caractérisées par des unités de roches sédimentaires marines et non marines intercalées qui recouvrent des roches plutoniques composées de granite et de granodiorite. Les sols ont une texture fine à grossière et sont constitués d’un sous-sol calcaire. La roche mère des sols de la région des contreforts varie et se compose généralement de tonalite, de granodiorite et de gabbro. Ces roches se désintègrent et ont une texture de loam sableux dans la couche superficielle et sont assez profonds, contenant des fragments de pierre anguleux. Les alluvions constituées de loams sableux graveleux et de loams sableux fins dans les contreforts proviennent principalement de roches granitiques

50 % des sols de la zone de San Luis Rey AVA sont des sols alfisols avec de fortes concentrations de nutriments végétaux essentiels. Environ 69 % des sols de la zone de San Luis Rey AVA sont des loams sableux qui peuvent retenir l’eau tout en drainant et en aérant bien le sol, empêchant ainsi une croissance trop vigoureuse.

CÉPAGES ET ENCÉPAGEMENT

Il existe 23 établissements vinicoles sous douane (et environ 44 producteurs commerciaux de raisins de cuve avec au moins 256 acres de vignobles plantés dont certains appartiennent à Fallbrook Winery et Lionsgate Estate Winery, situées dans la région.

Les principaux cépages sont le cabernet sauvignon, le merlot, le cabernet franc, la syrah et le grenache.

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant: SAN LUIS REY AVA

Source : Union Européenne le 22/08/2024

Rappel

L’épicentre de la DOC est la ville de Pinerolo au pied des Alpes cottiennes, au nord-ouest du Piémont. Comme Saluzze, à 32 kilomètres de distance, Pinerolo était une place forte et un corridor entre la France et l’Italie. Pendant le Moyen Âge, la ville fut occupée plusieurs fois par les Français, en témoigne le Doux d’Henry, un vin élaboré avec le cépage éponyme.

La DOC s’étend sur 19 hectares (47 acres) de vignes qui produisent 720 hectolitres (2021) de vins rosés et rouges avec les cépages avanà, avarengo, barbera, becyet, bonarda, chatus, dolcetto, doux d’henry, freisa et nebbiolo. C’est une DOC de vins variétaux pour répondre aux attentes des consommateurs d’aujourd’hui car la lisibilité de l’étiquette est importante dans leur choix. Le climat dans cette région est plus froid que dans les autres parties du Piémont qui se situent au pied des Alpes. Les vignobles sont en général plantés entre 305 et 610 mètres. Les sols sont un mélange d’origine alluviale et colluviale riches en minéraux et parfaitement adaptés à la culture de la vigne, la difficulté étant d’amener les vins à maturité phénolique.

Ajout des types Nebbiolo, Malvasia, Bian Ver, Barbera Superiore

C’est nouveaux types  pourront revendiquer l’appellation d’origine, à savoir le Nebbiolo (qui figure déjà, en tant que cépage, dans le cahier des charges du «Pinerolese» AOC Rosso et qui, au cours des dernières années d’expérimentation dans les vignobles et les caves, a fait preuve d’un potentiel très élevé), la Malvasia et le Bian Ver (ces derniers n’ont été autorisés à la culture que récemment et sont encore absents du cahier des charges de l’AOC «Pinerolese», bien que fortement ancrés dans l’histoire de la viticulture de Pinerolo, comme indiqué ci-dessus). En outre, le type Superiore a été introduit pour le «Pinerolese» Barbera, qualifiant ainsi une production qui existe depuis toujours mais qui, jusqu’à présent, ne pouvait pas être indiquée sur l’étiquette.

Ajout de la base ampélographique des nouveaux types «Pinerolese» Nebbiolo, «Pinerolese» Malvasia et «Pinerolese» Bian Ver

Pour le «Pinerolese» Nebbiolo, le cépage Nebbiolo est utilisé à hauteur de 90 % minimum, le total restant pouvant être composé de cépages de couleur similaire, non aromatiques, aptes à la culture dans la région du Piémont.

Pour le «Pinerolese» Malvasia, les cépages Malvasia Moscata et Malvasia Aromatica di Candia sont utilisés à hauteur de 85 % minimum, seuls ou conjointement, le total restant pouvant être composé de cépages de couleur similaire, aptes à la culture dans la région du Piémont.

Pour le «Pinerolese» Bian Ver, le cépage Bian Ver est utilisé à hauteur de 85 % minimum, le total restant pouvant être composé de cépages de couleur similaire, non aromatiques, aptes à la culture dans la région du Piémont.

Modification de la zone géographique délimitée

Pour le nouveau type «Pinerolese» Nebbiolo, la zone de production est limitée à certaines communes faisant partie de la zone de production actuelle et soumise à des limitations d’altitude. Par conséquent, dans un souci de clarté, un paragraphe spécifique a été inséré pour la seule zone de production du «Pinerolese» Nebbiolo.

La zone de production initiale reste inchangée. La délimitation de la nouvelle zone se situe à l’intérieur de la zone initiale.

Ajout des qualificatifs et caractéristiques œnologique des nouveaux types «Pinerolese» Nebbiolo, «Pinerolese» Malvasia, «Pinerolese» Bian Ver et «Pinerolese» Barbera Superiore

«Pinerolese» Nebbiolo:

Titre alcoométrique volumique total minimal: 12,50 % vol.;
acidité totale minimale: 5 g/l;
extrait non réducteur minimal: 21,0 g/l.

«Pinerolese» Malvasia:

Titre alcoométrique volumique total minimal: 11,00 %;
acidité totale minimale: 5,00 g/l;
extrait non réducteur minimal: 14,0 g

«Pinerolese» Bian Ver

Titre alcoométrique volumique total minimal: 11,00 % vol.;

acidité totale minimale: 5,0 g/l;
extrait non réducteur minimal: 14,0 g/l.

«Pinerolese» Barbera Superiore

titre alcoométrique volumique total minimal: 13,00 % vol.;

acidité totale minimale: 5,0 g/l;

extrait non réducteur minimal: 23,0 g/l.

Mise à jour des normes viticoles

Les vignobles nouvellement plantés ou replantés devront être composés d’au moins 3 000 pieds par hectare, le nombre dépendant des intervalles de plantation.

Introduction d’une période de vieillissement

«Pinerolese» Nebbiolo: 12 mois de vieillissement, calculés à partir du 1er novembre de l’année de récolte, dont au moins 6 mois dans des fûts en bois.

Introduction de spécifications pour les contenants utilisables

Pour les dénominations «Pinerolese» Barbera, «Pinerolese» Nebbiolo, «Pinerolese» Doux d’Henry, «Pinerolese» Ramie, «Pinerolese» Malvasia et «Pinerolese» Bian Ver, seul est prévu le conditionnement dans des bouteilles en verre, de forme et de couleur traditionnelles, et d’une capacité autorisée par la législation en vigueur, à l’exclusion des contenants de deux litres.

Les vins «Pinerolese» Rosso et «Pinerolese» Rosato visés peuvent être conditionnés dans les contenants prévus par la réglementation en vigueur, y compris les contenants autres que le verre, dans les capacités autorisées par la législation.

Pour la fermeture des bouteilles de vin, il est prévu d’utiliser les formes autorisées par la réglementation en vigueur, à l’exclusion des bouchons couronnés pour les types «Pinerolese» Barbera, «Pinerolese» Barbera Superiore, «Pinerolese» Nebbiolo et «Pinerolese» Ramie.

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant: PINEROLESE DOC

introduction d’un mousseux de qualité rosé

Source : Union Européenne le 12/08/2024

Ajout de la catégorie «Vin mousseux de qualité» (catégorie 5)

Comme il ressort de documents historiques, la production de vin mousseux à partir de raisins de la variété Grignolino remonte à la fin du 19e siècle. Les caractéristiques organoleptiques des raisins Grignolino en font un cépage tout à fait adapté à la production de vin mousseux. Le produit obtenu est d’une grande finesse et d’une grande élégance et peut se déguster à différents moments conviviaux (de l’apéritif au repas). Les lots de vins mousseux produits jusqu’à présent n’ont pas été commercialisés sous une appellation d’origine car ils ne figuraient pas dans le cahier des charges. La présente modification vise à faire bénéficier les vins mousseux d’une appellation d’origine et à adapter l’appellation dans son ensemble aux exigences actuelles du marché.

Introduction de règles viticoles dans la catégorie «Vin mousseux de qualité» (catégorie 5)

Spumante Rosato:

Rendement raisin/vin (tonnes/hectare): 8;

Titre alcoométrique volumique naturel minimal: 9,50 % vol.

Titre alcoométrique volumique total minimal: 12,00 % vol.

Acidité totale minimale 5,5 g/l

Extrait non réducteur minimal: 15,0 g/l.

Rendement raisin/vin: 70 %;
Production maximale de vin (litres/hectare): 5 600.

Le type mousseux est obtenu exclusivement par seconde fermentation naturelle en bouteille et reste sur les lies pendant au moins dix-huit mois.

Introduction de spécifications concernant l’étiquetage et la présentation pour la catégorie «Vin mousseux de qualité» (catégorie 5)

Aux fins de l’étiquetage et de la présentation seules les mentions suivantes peuvent être utilisées, dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur: «fermentazione in bottiglia secondo il metodo tradizionale» [fermentation en bouteille selon la méthode traditionnelle], «metodo tradizionale» [méthode traditionnelle], «metodo classico» [méthode classique] ou «metodo classico tradizionale» [méthode traditionnelle classique]. Il est donc interdit de faire figurer sur l’étiquette des vins bénéficiant de l’appellation d’origine protégée «Grignolino Monferrato Casalese» Spumante Rosato uniquement la mention «fermentazione in bottiglia» [fermentation en bouteille].

, les mentions «rosa» ou «rosé» [rosé] peuvent également être utilisées.

L’année de récolte des raisins est indiquée, sauf pour les vins bénéficiant de l’appellation d’origine protégée «Grignolino Monferrato Casalese» Spumante Rosato sur l’étiquette desquels aucune mention de millésime ne figure.

La durée du processus de production, repos sur lies compris, est fixée à une période minimale de dix-huit mois.

Les types de fermetures à utiliser ont été définis, les bouchons composés principalement de matières plastiques/ synthétiques étant exclus.

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant: GRIGNOLINO DEL MONFERRATO CASALESE DOC

Source : Union Européenne le 25.7.2024

Rappel

La Denominación de Origen (DO) Alicante, délimitée en 1957, se situe dans la partie sud de la Communauté Autonome de Valence et s’étend sur 9 166 hectares de vignes.
Elle se compose de deux  sous-régions non contiguës et tire son nom de son  port, l’épicentre de la ville éponyme.
​La viticulture dans cette région est très ancienne et fut probablement établie par les Romains. Au  XVI° siècle, les vins d’Alicante avaient une fière réputation et la région commerçait avec l’Angleterre, l’Écosse, la Hollande et la Suède, ce qui la rendit prospère. Et il existe de nombreuses références aux vins d’Alicante dans la littérature. Honoré de Balzac les cite dans « Le Comte de Monte-Cristo ». La légende raconte aussi que le roi Louis XIV en consomma avec un gâteau sur son lit de  mort.

Elle produit, entre autres, des vins de liqueur et le fameux Fondillón, un vin naturellement doux de moins de 45 g/l de sucres résiduels.

REQUALIFICATION DES VINS SUIVANT LA NOMENCLATURE EUROPÉENNE

Dans les appellations qui produisent une multitude de vin, les producteurs one tendance à définir les vins suivant la nomenclature européenne. Chaque type de vin est associé à un numéro comme suit :

RAPPEL

Catégorie des produits de la vigne

1) Vin

2)  Vin nouveau encore en fermentation

3)  Vin de liqueur

4) Vin mousseux

5)  Vin mousseux de qualité

6)  Vin mousseux de qualité de type aromatique

7)  Vin mousseux gazéifié

8)  Vin pétillant

9)  Vin pétillant gazéifié

10)  Moût de raisin

11)  Moût de raisins partiellement fermenté

12)  Moût de raisins partiellement fermenté issu de raisins passerillés

13)  Moût de raisins concentré

14)  Moût de raisins concentré rectifié

15)  Vin de raisins passerillés

16)  Vin de raisins surmûris

17)  Vinaigre de vin

Les vins de la DO Alicante sont  désormais identifiés avec la nomenclature européenne.

MODIFICATIONS DIVERSES DES LIMITES DES PARAMÈTRES ANALYTIQUES

Le titre alcoométrique total minimal des vins de liqueur passe de 15 à 17,5 %.

Vins tranquilles (blancs, rosés et rouges de la catégorie 1): La limite de 4 g/l est supprimée au motif qu’aucun lien qualitatif n’a été établi entre la teneur en sucre maximale et les vins tranquilles.

Fondillón: La teneur en sucre maximale passe de 40 g/l à 45 g/l..

L’acidité totale des vins de liqueur passe de 3,5 à 3 grammes d’acide tartrique par litre de vin.

Modifications des limites d’acidité volatile maximale.

Pour les vins qui connaissent un long processus de vieillissement, comme le Fondillón, l’acidité volatile augmente naturellement par oxydation au fil du temps, ce qui confère sa particularité au produit. Pour le Fondillón, la teneur limite en acide acétique est fixée à 2,2 g pour 100 ml de vin.

NB : Cette limite est supérieure à celle autorisée légalement par l’Union Européenne mais une dérogation est prévue dans la règlementation.

Pour les vins rouges, de liqueur, nobles, millésimés et mousseux, les teneurs maximales en acidité volatile sont rectifiées conformément à la règlementation en vigeur.

Motifs :

Le titre alcoométrique minimal des vins de liqueur est rectifié au motif qu’il n’est pas conforme à la réglementation. Il en va de même pour la teneur maximale en acidité volatile des vins rouges, de liqueur, nobles, millésimés et mousseux.

La teneur maximale en sucre est supprimée, en raison de l’absence de lien avec la qualitédes vins tranquilles.

La teneur en sucre maximale du Fondillón est augmentée, car la valeur maximale de 45 g/l est la limite légale pour qu’un vin soit dénommé «doux» et que ce produit ne doit pas l’être.

Il est important de réduire l’acidité totale des vins de liqueur en raison de la typologie de certains cépages de la région, comme le Moscatel.

En ce qui concerne l’acidité volatile des vins qui connaissent un long processus de vieillissement, comme le Fondillón, elle augmente naturellement au fil du temps par oxydation, ce qui confère sa particularité au produit.

MODIFICATIONS DES PRATIQUES CULTURALES ET ŒNOLOGIQUES

Les limites de densité de plantation sont supprimées.

L’interdiction d’utiliser des copeaux de bois est supprimée.

Les limites de proportion de cépages dans les vins rouges (+ de 80 % de Monastrell) et les vins mousseux aromatiques (100 % de Moscatel) sont supprimées.

Les conditions d’élaboration du Fondillón sont établies afin de décrire en détail le procédé de vieillissement dynamique du vin, ainsi que le calcul de l’ancienneté de la «solera» (le niveau inférieur) afin de pouvoir en vérifier le bon déroulement.

Certaines précisions sont apportées concernant l’élaboration des vins de liqueur Moscatel et du vin doux.

Motifs :

Les limites de densité de plantation ne sont pas une exigence essentielle et n’ont qu’une faible influence sur la qualité du produit.

Les copeaux de bois ne peuvent pas être vérifiés en toute sécurité; et ne sont par ailleurs pas interdits par la législation.

La proportion de cépages dans les vins rouges (+ de 80 % de Monastrell) et les vins mousseux aromatiques (100 % de Moscatel) est rectifiée conformément à la législation nationale.

S’agissant du Fondillón, la description de la «solera» est améliorée afin de clarifier son droit d’utilisation et d’en permettre une vérification plus directe.

Compte tenu de la prochaine modification du règlement no 2019/934 relatif aux pratiques œnologiques, qui supprimera la référence expresse aux vins de liqueur Moscatel et au vin doux de cette AOP, en ce qui concerne certaines dérogations aux pratiques œnologiques, elles sont insérées dans le cahier des charges dans un souci de sécurité juridique.

EXTENSION DE LA ZONE DÉLIMITÉE

Les sous-zones sont réorganisées et de nouveaux territoires sont instaurés.

Motifs

Les «comarcas» ont été homogénéisées afin d’ajouter certaines communes qui, par erreur, n’apparaissaient pas auparavant.

RELÈVEMENT DES LIMITES DE RENDEMENT

 Cépages blancs : 12 000 kilogrammes de raisins à l’hectare  ou 88,8 hectolitres à l’hectare (précédemment : 9000 kg/ha ou 66,66 hecto/ha)

Cépages rouges : 9 100 kilogrammes de raisins à l’hectare  ou 67,34 hectolitres à l’hectare (précédemment : 7500 kg/ ha ou 55.5 hectos/ha)

AUGMENTATION DU NOMBRE DE CÉPAGES, QUI SONT DIVISÉS EN TROIS GROUPES.

De nouveaux cépages sont ajoutés et regroupés en trois catégories: principaux, secondaires et historiques.

Motifs

Il est crucial de valoriser la personnalité et l’histoire de la zone en encourageant les cépages locaux, en valorisant les cépages autochtones et en réorganisant l’ensemble du catalogue.

Les cépages qui sont minoritaires ou peu plantés, mais qui sont cités dans des témoignages anciens, entrent dans la catégorie «historique». Les plus répandus sont classés dans la catégorie «cépages principaux». Cette catégorisation permettra en outre de créer des niveaux de qualité en fonction de leur utilisation.

CÉPAGES

Airen , alarije – subirant parent,  boba, bonicaire, cabernet franc cabernet sauvignon, chardonnay, forcallat blanca, forcallat tinta, garnacha blanca, garnacha tinta, – gironet, garnacha tintorera, garro – mando,  macabeo – viura, merlot, merseguera,  -verdosilla,  miguel del arco, monastrell , moscatel de alejandría, moscatel de grano menudo,  pedro ximénez, petit verdot , pinot noir, planta fina de pedralba, planta nova – tardana,  sauvignon blanc, syrah, tempranillo, tortosí, trepat , valencí blanco, valencí tinto,  verdejo, verdil viognier

CÉPAGES PRINCIPAUX

a) Blancs:
Moscatel de alejandría, alarije, subirat parent (malvasía) merseguera (verdosilla)
verdil.

b) Rouges :  

Monastrell, , garnacha tintorera o alicante bouschet garnacha tinta (gironet, giró), bobal,

CÉPAGES HISTORIQUES

a) Blancs:

Tortosí , pedro ximénez , forcallat blanca , planta nova o tardana , valencí blanco

b) Rouges:

Forcallat tinta , bonicaire , miguel del arco, garro, mandó , trepat , valencí tinto

CÉPAGES SECONDAIRES

Blancs:

Airén, chardonnay, moscatel de grano menudo, macabeo, planta fina de pedralba, sauvignon blanc, viognier, verdejo,ety garnacha blanca

Rouges:

Cabernet sauvignon, cabernet franc, merlot, pinot noir, petit verdot, syrah,  et tempranillo

MODIFICATIONS DES CONDITIONS COMPLÉMENTAIRES

La possibilité de modifier jusqu’à 25 % les limites de rendement, en fonction des conditions de chaque campagne, est supprimée.

La possibilité d’élaborer du vin dans une zone à proximité immédiate de la zone délimitée est supprimée.

Le paragraphe qui permettait la coexistence de différents vins en cas de séparation correcte des différentes productions est supprimé.

Le pouvoir du conseil régulateur relatif à l’autorisation des étiquettes est supprimé.

Des contre-étiquettes spécifiques sont introduites pour les vins portant les mentions «Fondillón» et «Alicante Singular».

La formulation de la justification du conditionnement à la source est clarifiée (cette limitation existait déjà).

L’obligation d’utiliser des bouteilles en verre est introduite pour les vins portant la mention «Alicante Singular».

Les termes traditionnels suivants sont supprimés: «Superior», «Primero de Cosecha» et «Clásico». Le terme suivant est introduit: «Rancio».

La réglementation des mentions «Nuevo» ou «Joven» est supprimée .

Les conditions d’utilisation de la mention «Moscatel de Alicante» sont modifiées; son utilisation est étendue aux vins blancs tranquilles et aux vins de liqueur autres que les Mistelas (elle était auparavant réservée aux Mistelas).

Les conditions d’utilisation de la mention «Alicante Singular» sont introduites.

Motifs

La possibilité de modifier jusqu’à 25 % les limites de rendement est supprimée, étant donné qu’une limite générale plus élevée a déjà été introduite.

La possibilité d’élaborer du vin dans une zone à proximité immédiate de la zone délimitée est supprimée afin d’éviter la demande d’enregistrement de caves dans les communes voisines situées en dehors de la zone de production, comme cela a été le cas ces dernières années, ce qui pourrait entraîner un risque de confusion entre les marques ou les mélanges des vins.

Le paragraphe qui permettait la coexistence de différents vins en cas de séparation correcte est supprimé, car il était redondant: la traçabilité exige déjà une séparation claire des produits même si différentes formes de qualité coexistent.

Le pouvoir du conseil de régulation relatif à l’autorisation des étiquettes est supprimé, étant donné qu’il ne s’agit pas d’une compétence propre à cet organisme.

Des contre-étiquettes spécifiques sont introduites pour les vins les plus traditionnels et les plus liés, comme ceux portant la mention «Fondillón» et «Alicante Singular».

Dans la foulée, la formulation de la justification requise de procéder au conditionnement sur le lieu d’origine est améliorée.

Les mentions spécifiques comme «Alicante Singular» sont mieux comprises par le consommateur et augmentent la valeur perçue du produit lorsqu’elles sont apposées sur des bouteilles en verre.

Les mentions traditionnelles («Superior», «Primero de cosecha» «Clásico») et les mentions «Nuevo» et «Joven» sont supprimées, soit parce qu’elles ne sont pas utilisées , soit parce qu’elles figurent déjà dans la législation nationale applicable et que les inclure ici n’apporte pas de valeurs particulières ou spécifiques.

Les conditions d’utilisation de la mention «Moscatel de Alicante» sont modifiées. Le terme «Moscatel» s’applique désormais à tous les vins dans lesquels ce cépage est utilisé. Son utilisation traditionnelle pour la Mistela est maintenue.

La mention «Alicante Singular» est créée afin d’en souligner l’exclusivité et la valeur, et est soumise à des exigences spécifiques.

MENTIONS OPTIONNELLES

« MOSCATEL ALICANTE » : désigne un vin blanc ou de liqueur issu uniquement du cépage Muscat d’Alexandrie, ce qui devra être précisé sur l’étiquette.

« ALICANTE SINGULAR » :

pour les vins qui remplissent les conditions suivantes :

• Ils doivent provenir de parcelles délimitées (délimités en polygones, parcelles et enceintes) expliquant dans un document motivé, des essais menés et vérifiables, les qualités caractéristiques édaphologiques ou climatiques qui le différencient des autres. Ce document sera examiné par un comité technique du CRDO qui examinera ses particularités pour évaluer son adéquation.

• Leur production sera séparée du reste de la cave et proviendra exclusivement de ces parcelles.

• Ils doivent provenir exclusivement de vignes plantées en gobelet

• Ils seront élaborés avec des cépages « Principaux » et/ou « Historiques », au minimum dans une proportion de 85 % par rapport au nombre total de raisins utilisés.

• Dans le cas d’un assemblage avec des cépages principaux, les vignes dont ils sont issus auront au minimum 25 ans

• La vendange sera manuelle et avec des caisses ou palettes d’une hauteur maximale de 50 cm.

• Les rendements maximaux seront :

o Pour les variétés blanches : 8 400 kg/ha (62,16 hl/ha)

o Pour les variétés rouges: 6 370 kg/ha (47,14 hl/ha)

L’étiquetage du vin avec la mention « Alicante Singular » doit contenir des éléments suffisants pour distinguer clairement le vin des autres vins n’ayant pas droit à cette mention facultative conformément aux dispositions du présent Engagement de Conditions.

Dans l’étiquetage du vin avec la mention « Alicante Singular », il sera possible de justifier, à des fins de simple divulgation, les caractéristiques qui le différencient et les specifications du vin.

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant: ALICANTE DO

Source : arrêté du 1er août 2024 établissant la liste des variétés classées de vigne à raisins de cuve
      https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000050099708

Préambule

En 2006, la coopérative Vivai Cooperativi Rauscedo a entamé une collaboration fructueuse avec l’Université d’Udine et l’Institut de génomique appliquée dans le but de fournir aux viticulteurs de nouveaux cépages résistants aux maladies fongiques les plus dangereuses. En 2020, quatre nouveaux cépages résistants ont été inscrits au Registre national des variétés, issus de croisements entre le « Pinot Blanc » et le « Pinot Noir » avec des donneurs de résistance. Les études montrent que les nouvelles variétés « Pinot Iskra » (UD.109-033) (*), « Kersus », « Pinot Kors » (UD.156-537) (*) et « Volturnis » présentent d’excellentes caractéristiques économiques et que leur qualité vinicole est comparable ou supérieure à celle des variétés parentales.

La liste des variétés de raisins de cuve pouvant être plantées, replantées ou greffées aux fins de la production vitivinicole est actualisée afin d’inclure, au titre du classement temporaire (d: Autitre du classement temporaire), les variétés suivantes :

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KERSUS (*)

C’est un cépage blanc issu du croisement de  Sremski Karlovci 00 1/7 (non breveté)   et de  pollen de pinot blanc (non breveté).

C’est une variété résistante au mildiou et à l’oïdium.

La plante résultante a été sélectionnée en 2013 alors qu’elle poussait dans une zone cultivée à Udine, en Italie.

Il produit un vin frais aux arômes d’agrumes et de fleurs blanches, avec parfois une note de fruits exotiques

VOLTURNIS (*)

C’est un cépage rouge (noir) qui est le résultat d’un programme d’hybridation planifiée et est une sélection issue du croisement entre le 99-1-48 (non breveté) comme parent et une semence de pinot noir (non breveté) en 2007. La plante résultante a été sélectionnée en 2013 alors qu’elle poussait dans une zone cultivée à Udine, en Italie.

Le cépage est résistant au mildiou, mais est sensible à l’oïdium.

Il produit un vin coloré aux arômes de fruits rouges mûrs et est apte à la garde.

UD.109-033 (*) (Pinot iskra)

C’est un cépage blanc issu d’un croisement de  graine de Sremski Karlovci 00 1/7 (non breveté) et de graine de  pinot blanc (non breveté).

Cépage nouveau qui se distingue par sa résistance au mildiou et à l’oïdium, par une période de récolte précoce à moyenne (fin août dans le nord-est de l’Italie)

Il peut produire des vin tranquilles ou effervescents.

UD.156-537 (*) ; (Pinot kors)

La nouvelle plante est issue d’un croisement contrôlé 99-1-48 (non breveté) comme parent avec le pollen de  pinot noir (non breveté) en 2007. La plante résultante a été sélectionnée en 2013 alors qu’elle poussait dans une zone cultivée à Udine, en Italie.

Le cépage est Résistant au mildiou, mais sensible à l’érinose et à l’oïdium.

Il produit un vin coloré aux arômes de cerise mûre.

CONDITIONS CLIMATIQUES OPTIMALES POUR L’UTILISATION DE CES CÉPAGES

Ils sont  principalement adaptés au climat et aux conditions de croissance des régions tempérées avec une température annuelle moyenne d’environ 13° C., une température hivernale minimale d’environ −20° C., des précipitations annuelles d’environ 700-1500 mm de pluie (par exemple, le nord-est de l’Italie, le Frioul). Cette région offre les températures annuelles nécessaires pour produire et maintenir une plante vigoureuse avec une production de fruits constante.

La liste des variétés de raisins de cuve pouvant être plantées, replantées ou greffées aux fins de la production vitivinicole sur l’ensemble du territoire métropolitain (a: sur l’ensemble du territoire metropolitain) est actualisée afin d’inclure les variétés suivantes :

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Gouveio est cépage blanc est originaire du Portugal, où il couvre une superficie d’environ 2’500 hectares: . GOUVEIO

Calys est variété rouge (noire) développée par Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRA).https://www.terroirsdumondeeducation.com/article-news/introduction-dune-nouvelle-variete-de-raisin-de-cuve-en-france/

pour consulter la liste complète des cépages de cuve autorisés en France: FRANCE CÉPAGES

Source : INV : Instituto Nacional de Vitivinicultura de Argentina et South American Wines

LA RECONNAISANCE DU CÉPAGE CRIOLLA CHICA EN ARGENTINE

L’Instituto Nacional de Vitivinicultura de Argentina vient d’autoriser le cépage criolla chica, plus connu sous le nom de listán prieto en Espagne, d’où il est originaire.

Jusqu’à présent le criolla chica ne faisait pas partie des 48 cépages autorisés pour la production de vin pouvant bénéficier d’une Indication de provenance ( Indication Géographique ou denominación de origen).

De plus, le cépage criolla chica était enregistré, comme un cépage rose et ne pouvait donc produire que des vins rosés alors que c’est un cépage rouge (noir). Les producteurs de criolla chica rouge devaient enregistrer les vins comme rosé.

LA FAMILLE DES CRIOLLAS S’AGRANDIT

Les criollas sont une large famille de cépages des descendants des cépages européens natifs des Amériques ou introduits par les colonisateurs sous forme de boutures ou de graines. Ils ont sans doute été introduits dès 1551 au Pérou, possiblement en provenance des îles canaries, une étape incontournable sur la route des Amériques du Sud. Ils se sont disséminés par la suite dans le nord du Chili, puis en Argentine en 1556. Aucun autre cépage du groupe des Crollias, n’a jamais été identifié comme Européen à part le le Listán pietro (criolla chica).

La majeure partie des Criollas sont issus des descendants des deux principaux cépages fondateurs du continent, le Moscatel de Alejandría et le Listán Prieto.

En novembre 2023, à l’Institut national de technologie agricole (INTA) de Mendoza, le chercheur argentin Jorge Prieto a révélé que l’arbre généalogique des variétés de Criolla était bien plus vaste qu’on l’avait imaginé ». En présentant le nouvel arbre généalogique, Prieto affirme avoir identifié 60 variétés différentes de Criolla, dont 36 sont de nouvelles découvertes.

Au Chili, l’Institut de recherche agronomique (INIA) s’est concentré sur l’identification des différentes variétés de Criolla, en menant des études principalement dans la Maule et dans le nord du Chili. Lors du même séminaire, Nilo Mejia de l’INIA La Platina a révélé avoir identifié 86 variétés différentes de Criolla au Chili. Parmi ces 86 variétés, 43 sont probablement des variétés entièrement nouvelles.

L’IMPORTANCE DES CRIOLLAS POUR LA VITICULTURE

Longtemps considérées comme des variétés de seconde zone, elles reviennent en odeur de sainteté depuis une vingtaine d’années.

En Argentine, les vins de Criolla Chica qui peuvent désormais être étiquetés sous l’indication géographique de Barreal et dans celle de Hilario (récemment approuvée) dans la vallée de Calingasta (Valle de Calingasta DO / GI) de la province de San Juan. Cela donne également plus de valeur à ce cépage qui a une histoire si importante en Argentine.

Elles abondent aussi dans la « Secano Interior », Une DO / GI du Chili pour les vignes de país (mission / criolla [1]) et de cinsaut, cultivée en sec dans les DO de certaines régions de Valle de Maule DO / GI de Nūble (Itata) DO / GI  et de Bío Bío DO / GI[2].

Vieille vigne de País d’Itata. Source: Santa Magdelena

Ces vignes sont en général très anciennes, parfois plus que centenaires et poussent à même le sol ou en gobelet. Elles constituent un patrimoine génétique de premier ordre, en particulier dans un contexte de réchauffement climatique.

Des vins sont élaborés avec les raisins de ces cépages et dans des mains de viticulteurs compétents, Ils donnent des résultats étonnants.

On verra sans doute des nouveaux cépages criollas autorisés pour des vins avec Indication Géographiques dans une avenir plus ou moins proche.


[1] Ce sont les synonymes officiels donnés par les autorités viticoles chiliennes.

[2] Plus précisément dans les DO / GI de Rauco, Romeral, Molina, Sagrada Familia, Talca, Pencahue, San Clemente, San Rafael, San Javier, Villa Alegre,
Parral, Linares, Cauquenes, Chillán, Quillón, Portezuelo, Coelemu ou Yumbel.

Rapa Nui (Île de Pâques) et L’archipel de Chiloé vont devenir des DOs

Source : Esteban Valenzuala, Ministre de l’agriculture du Chili. 29 juillet 2024

Ces nouvelles DO chiliennes et l’ajout de nouveaux cépages impliquent la modification du Décret 464 (Decreto 464) qui régit la viticulture et les vins chiliens.

Les deux DOS qui s’ajouteront aux sont :  Rapa Nui, dans l’océan Pacifique et Chiloé en Patagonie

RAPA NUI DO

L’Île de Pâques (en espagnol : Isla de Pascua) ou Rapa Nui en langue locale est une île et un territoire spécial du Chili. L’île se trouve au milieu de l’océan Pacifique en Polynésie chilienne, à 3 540 km des côtes de Valparaíso et à 4 231 km de Tahiti. L’île est célèbre pour ses 1000 statues monumentales existantes, les moais, qui furent créées par l’ancien village de Rapa Nui.

Le recensement chilien de 2017 a enregistré 7 750 personnes sur l’île, dont 3 512 (45 %) se considéraient comme Rapa Nui.

La présence de vignes sur l’île est attestée depuis 1866, date de l’arrivée de missionnaires Francais sur l’île, sans que l’on sache si elles ont produit du vin. Les premières vignes ont été plantées à l’intérieur du volcan de Rano Kau qui offraient une protection contre les vents du Pacifique et des conditions climatiques subtropicale de l’île. Mais la viticulture disparut avec le départ des missionnaires au début du 20e siècle. On  a cependant retrouvé quelque 300 pieds à l’état sauvage plus d’une centaine d’années plus tard à différents stades de croissance et de maturité, certaines produisant même du raisin. Elles ont été transférées dans une pépinière pour y être cultivées alors que spéculation allait bon train sur leur origine.  Les vignes se sont révélées être apparentées aux cépages país et moscatel de Alejandría, les premières espèces de Vitis vinifera plantées dans les Amériques. Trois autres variétés appartenant à la famille des Criolla ont été identifiées ainsi qu’un mystérieux sixième type, dont l’origine exacte n’a pas été identifiée, mais dont on pense qu’il a une ascendance européenne directe. Le patrimoine viticole de l’île de Pâques est probablement né de graines semées par les Chiliens à partir de cépages européens.

On doit à Alvaro Arriagada et Fernando Almeda, deux vignerons, qui, en collaboration avec des partenaires locaux, ont activement participé à la renaissance de la viticulture sur l’île en préservant le patrimoine génétique viticole mais aussi en planant de la syrah, du carignan et de la grenache , du pinot noir et du chardonnay dans le volcan.La légende du vin chilien Alvaro Espinoza a visité les vignobles pour offrir des conseils ; son jeune protégé, Toño Bravo, a réalisé le premier millésime.

Les vignes de Manutahi poussent dans la ferme de José Tuki, au centre de Rapa Nui, orientée vers l’est en direction du Pacifique. (Photo : Gloria Franke). Source: https://www.wineandspiritsmagazine.com/

Le climat est subtropical mais avec peu de pluie, bien que le vent soit saturé d’humidité. Les températures dépassent à peine 27 °C. Si la viticulture tropicale n’est pas facile, les progrès de la culture de la vigne en milieu tropical permettent l’élaboration de vin de qualité international dans nombreux pays et îles (Indonésie, Philippines, Thaïlande, Taiwan, Brésil, Colombie, Équateur, Mexique, Venezuela, etc. De plus, comme le remarquait le commandant Ignacio L. Gana dans son ouvrage sur l’Île de Pâque en 1870, le climat de l’île pouvait peut rivaliser avec celui de Madère pour la viticulture.

A faudra encore attendre pour savoir si cette prédiction se réalise car quelques centaines de bouteilles, tout au plus, ont été produites jusqu’à présent et le premier millésime date de 2023.

CHILOÉ DO

Chiloé est une île côtière chilienne de l’océan Pacifique, également connue sous le nom de Grande île de Chiloé (Isla Grande de Chiloé) ou simplement Grande Chiloé. Elle est située dans le centre du Chili, dans la région des Lacs.

Cette île est connue pour ses nombreuses et caractéristiques églises en bois, dont seize sont classées par l’UNESCO au patrimoine de l’Humanité. Les églises et chapelles sont les témoins d’un christianisme porté par les jésuites au 18e siecle siècle[1]. On ne sait pas si le Jésuites de l’archipel ont essayé de cultiver la vigne, mais c’est la présence aussi imposante d’églises indique une forte probabilité que de la viticulture ait été pratiquée, sans doute sans succès, car la culture de la vigne en milieu tropical est difficile et n’existe, avec succès, que depuis une trentaine d’années.

On cependant penser que la famille Montes[2] qui est l’instigateur de ce vignoble ne se soit pas embarquée totalement par hasard dans un projet qui, à priori, semble poser un énorme challenge. La culture de la vigne dans l’archipel se situe plus précisément sur l’île Añihué qui se trouve à une latitude de 42.6°S.  L’atout d’Añihué est qu’elle est plus abritée, plus chaude et beaucoup plus séché que la partie occidentale de l’archipel, où les précipitations annuelles atteignent en moyenne 3 000 mm.  Añihué ne reçoit que la moitié de ces précipitations, ce qui permet de cultiver la vigne sans irrigation supplémentaire.

Les cépages cultivés sont :  albariño, chardonnay, gewürztraminer, pinot gris, pinot noir, riesling et sauvignon blanc.

Les vignes sont situées à 40 mètres de la mer et l’océan agit comme un régulateur thermique sur le climat, les brises marines et les vents frais tempèrent le climat tropical de l’ile.

Le vignoble de Montes sur l’île Añihué n’est pas le plus méridional du Chili.  Cette distinction appartient toujours au projet de INIA (l’Instituto de Investigaciones Agropecuarias)  à Chile Chico à 46,32°S., dans la région d’Aysén, dans un endroit  particulièrement privilégié en bordure  du lac General Carrera qui, situé à proximité,  tempère le climat et où sont testés différents cépages.

Vignoble de Montes de l’archipel de Chiloé. Source: Montes

[1] Pour en savoir plus sur les églises de Chiloé : https://www.chili-voyage.com/blog/chili-chiloe-eglises.php

[2] Montes une un groupe familiale de vignoble chiliens et de marques de vin hautement qualitatives dans plusieurs régions viticoles chiliennes.

LES NOUVEAUX CÉPAGES PROPOSÉS POUR LE CHILI

Il est proposé d’ajouter à la liste des cépages 18 variétés blanches et 22 variétés rouges, ce qui porterait le nombre des cépages autorisés dans le pays à 88 pays.

En rouge: les nouveaux cépages

Source : avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée « Pessac-Leognan »
      https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049890785

Règles de présentation et étiquetage

Au paragraphe suivant :

L’unité géographique plus grande « Vin de Graves » ou « Grand Vin de Graves » peut figurer sur les étiquettes, prospectus et récipients quelconques.

Est ajouté:

Ou « Vin de Bordeaux » ou « Grand Vin de Bordeaux ».

Pour consulter le descriptif complet de l’appellation, cliquez sur le lien suivant : PESSAC-LÉOGNAN AOP

Source : Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de reconnaissance de l’appellation d’origine protégée « Laudun »
      https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049181164

RAPPEL

Laudun est actuellement une Dénomination Géographique Complémentaire  (DGC) de l’appellation «  Côtes du Rhône Village ».  Le projet a été porté par Luc Pélaquié, le président du Syndicat des Vins de Laudun et  concrétise 10 années de travail. En 1947, son grand-père Joseph Pélaquié, alors vice-président du comité intercommunal des vignerons de Laudun et Saint-Victor-la-Coste, avait obtenu du tribunal civil d’Uzès, dans son jugement du 6 février 1947, l’exclusivité de l’appellation Laudun. 

L’APPELLATION

L’appellation Laudin est réservée aux vins rouges et blancs élaborés sur les communes de de Laudun-l’Ardoise, Saint-Victor-la-Coste et Tresques dans le Gard.

HISTOIRE

L’origine des premiers ceps de vignes remonte à l’époque romaine, autour du Camp de César surplombant Laudun, en témoigne des vestiges d’amphores, et des mosaïques trouvés dans la région. Après le déclin de l’empire romain, le vignoble de Laudun doit son développement aux moines des prieurés et des monastères qui parsème le territoire.

En 1375 «28 boutes de vin ont été transportés à Codolet pour y être embarqués à destination d’Avignon dans le cellier pontifical ».

le célèbre agronome français, Olivier de Serres, ministre d’Henri IV, cite les vins de Laudun parmi les meilleurs vins blancs de France  en 1600,.

Les trois communes constituant l’aire géographique de l’appellation « Laudun » (Laudun-l’Ardoise, Saint-Victor-la-Coste et Tresques) sont intégrées à l’aire de l’appellation d’origine « Côtes du Rhône » dès sa reconnaissance en 1937.

. La dénomination « Laudun » est ensuite reconnue le 6 février 1947. Seuls vins produits sur le territoire des trois communes peuvent d’être commercialisés avec la dénomination « Laudun ». Cette aire parcellaire judiciaire s’inscrit à l’intérieur de celle de l’AOC « Côtes du Rhône » et lui est plus restrictive.

Le 25 août 1967, Laudun obtient le droit de bénéficier de l’AOC « Côtes du Rhône Villages », réservée alors à seulement 20 communes situées dans la partie méridionale des Côtes du Rhône.
Enfin, le décret du 12 février 1999 réserve l’adjonction de la dénomination géographique complémentaire «Laudun» aux vins bénéficiant de l’AOC «Côtes du Rhône Villages» produits dans l’aire parcellaire judiciaire délimitée sur les 3 communes.

Aujourd’hui, la dénomination « Laudun » est revendiquée par plus de 80 producteurs de raisins et vinifiée par près d’une trentaine de vinificateurs. Cette revendication porte sur une superficie d’environ 580 hectares pour une production de l’ordre de 20000 hectolitres, dont 3⁄4 de vins rouges et 1⁄4 de vins blancs. Cette proportion significative de vins blancs constitue une singularité du vignoble de Laudun au sein des Côtes du Rhône méridionales.

CLIMAT ET SOLS

L’aire géographique de l’appellation d’origine contrôlée  proposée de « Laudun », est constituée des communes de Laudun-l’Ardoise, Saint-Victor-la-Coste et Tresques dans le Gard.

La zone viticole s’ articule  autour d’un ample bassin largement ouvert et incliné vers l’est, drainé par le cours de la Tave, qui se jette dans la Cèze, tout près de sa confluence avec le Rhône. Les limites topographiques nord et sud de ce bassin sont constituées par des massifs calcaires et calcaréo-gréseux du Crétacé, d’altitude dépassant 260 m, boisés sur leurs parties hautes  et largement viticoles sur leurs flancs.

Le climat est typiquement méditerranéen. Les précipitations moyennes annuelles sont de l’ordre de 750 mm avec un pic marqué en début d’automne faisant suite à un déficit long et prononcé durant la période estivale.

Le mistral (vent dominant du nord-nord-ouest), caractéristique de la vallée du Rhône, Cette circulation d’air sec limite les températures excessives, réduit les risques de gel au printemps ainsi que le développement des maladies cryptogamiques.

Les sols sont de profondeur modérée, sableux, limoneux-argileux et caillouteux et possèdent um drainage et  une rétention hydrique appropriés à la culture de la vigne.

DÉLIMITATION DE L’APPELLATION

La récolte des raisins, la vinification et l’élaboration sont assurés sur le territoire des communes de Laudun-l’Ardoise, Saint-Victor-la-Coste et Tresques, dans le département du Gard.

CÉPAGES

Vins rouges

cépages principaux : grenache N ; syrah N
cépages accessoires : mourvèdre N , brun argenté N (localement dénommé camarèse ou vaccarèse), carignan N, cinsaut N, counoise N, muscardin N, piquepoul noir N, terret noir N, bourboulenc B, clairette B, grenache blanc B, roussanne B, viognier B, marsanne B, piquepoul blanc B, ugni blanc B.

Vins blancs

cépages principaux : clairette B, grenache blanc B
cépages complémentaires : roussanne B, viognier B.

cépages accessoires : bourboulenc B, marsanne B, piquepoul blanc B, ugni blanc B.

RENDEMENTS

Vins rouges

4000 pieds par hectare et plus : 38 hectos/ ha (rendement butoir : 42 hectos / ha)

Entre 3600 et 3999 pieds par hectare : 36 hectos / ha (rendement butoir : 39 hectos / ha)

Moins de 3 600 pieds par hectare : 33 hectos / ha (rendement butoir : 36 hectos / ha)

Vins blancs

4000 pieds par hectare et plus : 40 hectos/ ha (rendement butoir : 44 hectos / ha)

Entre 3600 et 3999 pieds par hectare : 38 hectos / ha (rendement butoir : 42 hectos / ha)

Moins de 3 600 pieds par hectare : 35 hectos / ha (rendement butoir : 38 hectos / ha)

ASSEMBLAGES DES CÉPAGES

Vins rouges


Les vins proviennent de l’assemblage de raisins ou de vins issus des deux cépages principaux représentant au minimum 66% de l’assemblage, avec 40% de grenache N minimum.

Vins blancs

Les vins blancs proviennent de l’assemblage de raisins ou de vins issus obligatoirement des deux cépages principaux et d’au moins un des deux cépages complémentaires, représentant ensemble au minimum 75% de l’assemblage.
Chacun des cépages ne peut représenter plus de 75% de l’assemblage.

MISE EN MARCHÉ À DESTINATION DU CONSOMMATEUR

Les vins blancs sont mis en marché à destination du consommateur à partir du 1er mars de l’année qui suit celle de la récolte.

Les vins rouges sont mis en marché à destination du consommateur à partir du 1er mai de l’année qui suit celle de la récolte.

PRESENTATION ET ÉTIQUETAGE

a) – L’étiquetage des vins bénéficiant de l’appellation d’origine contrôlée peut préciser le nom d’une unité géographique plus petite, sous réserve :

– qu’il s’agisse d’un lieu-dit cadastré ;
– que celui-ci figure sur la déclaration de récolte.

b) – L’étiquetage des vins bénéficiant de l’appellation d’origine contrôlée peut préciser l’unité géographique plus grande « Cru des Côtes du Rhône ».

c) – L’étiquetage des vins bénéficiant de l’appellation d’origine contrôlée peut préciser l’unité géographique plus grande « Vignobles de la Vallée du Rhône » selon les conditions précisées par la convention signée entre les différents organismes de défense et de gestion concernés.

Cette mention doit figurer dans le même champ visuel que l’ensemble des mentions obligatoires, et être imprimée en caractères de même graphisme et de même couleur que ceux de l’appellation, sans que les dimensions de cette mention ne dépassent les deux-tiers de celles de l’appellation.